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Le Temps |
4 |
12/03/07 à 19:17 |
LE TEMPS
Tu es né le jour de cette petite saison,
Durant ces trois mois, la nature se dévoile,
Plus de milles nuances de couleurs s’envolent,
Toutes les feuilles décident en farandoles,
De quitter leur tour d’observation, comme folles,
En tourbillonnant sur elle-même, en plein vol,
Tout ce voyage pour l’humidité de ce sol.
Tu es né le jour de cette petite saison,
Durant ces trois, où la nature sommeille,
Elle met son manteau blanc, baillant aux corneilles,
Et rêve profondément sous un trait de soleil,
Le silence ; même les plus fines oreilles
Ne perçoivent rien, aucun bruit pour être en éveil.
Le calme dominant, la mort semblerait pareil.
Tu es né le jour de cette petite saison,
Durant ces trois mois, la nature rejoint l’idéal,
L’heure où tous les amoureux pensent à un récital,
Pour entrelacer ces pulsions sentimentales,
Avec cette ambiances folle, comme un festival.
La renaissance de cette terre natale,
En traînent des émotions et des joies vitales.
Tu es né le jour de cette petite saison,
Durant ces trois mois, la nature s’évapore,
Le soleil est réclamé tout autant que de l’or.
La chaleur donne la sérénité à ces corps,
Qui pour une fois sont détendus à l’aurore,
D’où cette foule estivale près de ces ports.
Quand elle se termine, on l’attend encore …
Tu es né le jour de cette petite saison,
Toi, le temps qui s’éloigne tout comme l’horizon.
Le Temps |
1/4 |
12/03/2007 à 19:24 |
genial
i like
Le Temps |
2/4 |
12/03/2007 à 20:13 |
Très bon...
Le Temps |
3/4 |
12/03/2007 à 20:16 |
mouai
Le Temps |
4/4 |
12/03/2007 à 20:45 |
Merci