[Prémices] Le mystère de Grimtown.

C’était il n’y a pourtant pas si longtemps. Les feuilles d’automne tapissaient les petites ruelles enchâssées (euh, le terme me parait relativement mal choisi) de Grimtown. Il s’agissait d’une petite ville canadienne renommée suite à la mort d’Eduard Finney, grand chercheur et archéologue, qui aurait trouvé plusieurs documents avant sa mort. (Groooos problème dans la phrase. Je sais pas si c'est ce que tu veux dire, mais renommée donne l'impression que la ville a changé de nom. De plus, je rajouterais un y dans la relative, parce que là, elle donne l'impression de ne pas avoir de rapport avec la principale)
« 1789, tandis que certains gagnaient leur liberté, d'autres scellaient déjà leur destin. » Partant en expédition au fond des terres britanniques, Finney et un groupe d’une cinquantaine de personnes cherchaient une terre pour se réfugier de l’oppression continue de la garde impériale. Ainsi, suite à de longues heures de marche sans eau ni aucune autre vivre, ils arrivèrent sur cette terre maudite. Ils pouvaient ainsi contempler (à moins qu'il ne soit construit très bizarrement, tu ne dévisages pas un village) un village en ruine jalonné de cadavres de part et d’autre (de part et d'autre de quoi ... ?), avec au centre sur un pilier un vieux grimoire faisant jaillir une sombre étincelle.

Les premiers rayons de la nouvelle année (2012 en chiffre ça fait moche, en lettres c'est pire) embrasaient le manoir des Van Der Stone. Les meubles de bois rougissaient sous la chaleur (t'exagères pas là ?), pourtant inhabituelle en cette saison. Olivia, fille du grand Duc, recevait une éducation pour le moins stricte et conformiste. Souffrant d’une solitude qui la pesait depuis bien longtemps, elle avait enfin décidé d’abandonner ses cours à domicile pour rejoindre le lycée. Le même dans lequel son grand frère Joshua était décédé quelques années auparavant pour des raisons très obscures.
Sa beauté était vantée dans les contrées les plus lointaines de la région. Grande, rousse, ses yeux pétillaient d’éclats de vie (Euh, ça veut dire quoi, pétiller d'éclats de vie ?) tandis que sa peau absorbait la lumière, la rendant aussi éclatante qu’une topaze brute. Droite sur sa chaise, elle prenait son petit déjeuner habituel mais ses pensées l’étaient relativement moins. L’appréhension de découvrir un nouveau lieu et de nouvelles personnes la rongeait au plus profond. C’était un sentiment bien inhabituel qu’elle ressentait là.
Un peu plus loin, au Lycée de Grimtown, les premiers élèves arrivaient déjà par dizaines. Le vent soufflant furtivement s’accordait harmonieusement avec le doux chant des rossignols Philomèle. Quand Olivia arriva devant l’établissement, les horizons étaient déserts. Seule une grande silhouette se distinguait sous le brouillard de saison. Celle-ci se rapprochait de plus en plus et avait vivement attiré l’attention de la belle rousse. Il n’était cependant pas vraiment temps pour elle de s’attarder plus longtemps.
Il s’agissait en fait de Chris, grand brun aux boucles saillantes de nature assez solitaire. Comme chaque matin, il se rendait en cours le cœur lourd. Ses yeux reflétaient un espoir mélancolique qui rendait insipide les beautés de l’hiver.
Une dizaine de minutes plus tard, dans une salle du deuxième étage de l’établissement, le cours dans lequel se trouvait Chris fut interrompu par l’arrivée d’une élève.
Il s’agissait d’Olivia.


‘’Je m’étais perdue, désolée. Je suis nouvelle et j’imagine que c’est ici que se trouve mon cours, dit-elle d’un ton assuré. Je suis Olivia, Olivia Van der stone,’’ ajouta-elle.
À ces simples mots, un bruit de fond criard retenti. Le professeur lui-même en restait sans voix. Depuis la mort de son frère, plus personne ne pensait plus jamais la revoir. C’est donc au centre des regards qu’elle prit place au fond de la salle, juste à la droite de Chris.
Quand leurs regards se croisèrent, l’impétuosité et le poignant formaient une alchimie défiant les lois physiques (euh, l'alchimie et les lois physiques ... ?).




Outre les quelques remarques que j'ai mis :
- Pense absolument à aérer ton texte, notamment à mettre des virgules.
- Pense également à la concordance des temps. Et à leur valeur également.
- J'ai l'impression que tu vas vite, et que tu vas avoir du mal à faire tenir un roman. Mais ce n'est qu'un avais personnel.

Bah, faut absolument garder en mémoire que j'ai mon style d'écriture, et qu'il n'est pas forcément en adéquation avec le tien. Quand je met des trucs en italique, c'est juste que y a des choses qui me perturbent, mais qui sont correctes d'un point de vue de la langue.


Par contre, si contempler te convient pas, mets autre chose, mais certainement pas dévisager. Un village, ça ne se dévisage pas, y a besoin d'un visage pour ça.

Ouai, j'ai déjà fait la suite mais bon, j'avais déjà envie de synthétiser mon début avant d'aller plus loin.

Peut être que je l'ajouterais d'ici quelques semaines.