Petit poème de minuit

Lascif et doux faisceau qu'une fille qui dort
Son corps est un astre que la Lune jalouse
Son âme une flamme que le Ciel épouse
Et l'Amant affaibli se délaisse à son sort

Au matin, la belle se lève, le jour de même,
Comme un chant, comme une rose, comme d'habitude
Ce matin, sa voix s'élève, belle, chaste et prude
Et l'homme délaissé a un sourire blême

Lascive et douce idée que la dame au réveil
Pourtant son corps est pur et rien en elle ne tangue
Son regard s'attarde sur ce garçon exsangue

Lascive sûrement pas, et froide sans pareil
Sa volonté triomphe : la Vengeresse tue
Et le traître impuissant reste là, pourfendu

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Bon, j'espère que la chute est réussie et l'histoire relativement comprise... (j'ai le don pour dire les choses de façon compliquée alors que ça n'a pas lieu d'être, et je m'attache à rester un temps soit peu dans les règles, donc la limite de l'alexandrin est difficile à maintenir et respecter, soyez indulgents !)

PS : je tenterai de l'expliquer tel que je vois ce 'poème' de ma compo après avoir reçu les plus-qu'éventuelles tomates ^^

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