Invitation au voyage KS
Alors voilà, je rangeais ma chambre quand subitement et sans prévenir, je tombai tout à coup - et d'ailleurs assez soudainement - sur ma copie de Bac Blanc de français de cette année. Alors bon, voilà, je me suis dit que je pourrais la mettre sur SE - ouaille naute, afteur ol ? - .
Donc voilà, je l'ai fait en 3 heures, et je n'ai rien modifié, donc vous excuserez quelques lourdeurs, et notamment des alexandrins foireux au niveau des derniers vers, écrits à l'arrache.
Bref, donc n'hésitez pas à faire péter critiques, avis, conseils, et tout ça tout ça. Merci d'avance !
Invention : Vous écrirez une « invitation au voyage » dans notre monde contemporain, en prose ou en vers, en veillant à utiliser des procédés d’écriture évocateurs : images, métaphores, ryhtmes, champs lexicaux.
Ô, pélerins d’antan, baroudeurs d’autrefois,
Marcheurs de jadis, errants quelquefois,
Votre cœur s’emplirait de tristesse et de rage
Si vous voyiez ce qu’est devenu le voyage.
Hélas ! Tout va si vite et si fort et si loin
Qu’aujourd’hui pour partir il n’y a plus besoin
Que d’argent. Où est passée la soif d’aventures
Qui naguère animait les âmes les plus mûres ?
Pourquoi ne voyage-t-on plus pour le plaisir ?
Partir, courir, parcourir, s’enfuir, découvrir ;
Voilà la vrai vie ! Est-ce utile d’être morose ?
Notre existence est d’ailleurs comme la rose :
Sans épine, elle perd alors toute sa saveur
Avec, elle reste la plus charmante des fleurs.
Suis donc mon conseil, ami lecteur, prends le large !
Parcours notre vaste terre de long en large !
Montagnes, villes, déserts, forêts, océans :
Tu découvriras tant de monde différents
Que, bientôt, la curiosité, étrange insecte,
Te piquera. Son poison, si elle te l’injecte,
Emplira ton cœur et y tuera ta raison.
Dès lors, tu fixeras sans cesse l’horizon,
Cette ligne qui s’enfuit quand on s’en approche,
Et, les cheveux en bataille, le regard gauche,
Tu jureras que tu la franchiras un jour,
Dûsse-tu y consacrer ta vie pour toujours.
Tous les vrais voyageurs ressentent cette envie,
Cette lubie, ce rêve de toute une vie.
Cela peut te sembler une malédiction,
Mais qu’est une existence sans véritable passion ?
Heureux est celui qui s’empare de la rose
Plus en tout cas que celui qui jamais ne l’ose.
Ta main saignera, tu auras mal, lecteur.
Mais tu pourras humer l’odeur de la fleur.
© Nodnid, 2008
3 derniers commentaires sur le poème
Mister Ty a écrit :
peut-être parce que j'écris pas n'importe quoi justement mon ami
Le minimum est alors de le prouver.
Combien de choses as-tu avancées sans fondement, puis, après que je les ai réfutées, paf, tu n'en parles plus ? A croire que tu dis n'importe qoi !
je suis gentil je t'amène une deuxième page !
écrit-il sur la première page.
peut-être parce que j'écris pas n'importe quoi justement mon ami :)
je suis gentil je t'amène une deuxième page ! :D