Petit poème sans titre.

[Bon voilà mon poème, j'ai mis dans Haine mais on peut le mettre dans Mort et Trahison aussi pour la catégorie.]

Des rires moqueurs autour de moi,
Les hérétiques me pointent du doigt,
Hilares, en extase, jouissant du nombre,
Leurs yeux rougis, dans la pénombre,
Symbole de leur traîtrise, vision impie,
Pris au piège, mais pas vaincu, je me réjouis.

Leurs faces déformées, mutants atroces,
Mains boursoufflées, ou rongées à l'os,
Des morceaux d'hommes, entre leurs dents,
Avarié, corrompu, est le relent.
Les impies rient, les insultes fusent.
Le droit de vivre, je leur refuse.

Un déclic, et une pression,
Ainsi débute, ma chanson.
Epée tronçonneuse, bolter sacré,
Dents courroucées, canon chromé,
Ainsi débute, la punition.
Elle mord la chair, il aboie la destruction,
Elle déchire la peau, les os et les tendons,
Il pulvérise les membres, de par ses munitions,
Le sang gicle, les organes sont réduits en bouillie,
Le cerveau explose, avec joie j'ôte leurs vies,
Car dans ce monde, je ne me pose qu'une seule question,
Qui leur a dit de vivre, ces traitres à la nation?

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