Et nous marchons ensemble...

Cela faisait longtemps que je n'avais posté ici , depuis le temps où je perdis l'inspiration .
Voilà pour vous , un texte qui sans doute , demanderait d'être retravailler mais qui j'espère suscitera des réactions.

Et nous marchons ensemble , nos mains l'une dans l'autre

Je te regarde , ton sourire illuminant ton visage , ces cheveux sombres et ce regard assez froid.
Pourtant je t'aime comme je n'ai jamais aimé , et le simple fait que ce soit réciproque , me donne envie d'avancer sur ce chemin , à tes cotés.
Tu serre fortement ma main , comme si tu ne voulais pas me perdre , comme si j'étais ton guide et que tu me suivais où que j'aille , peu importe la direction . Cest avec moi que tu veux aller .
Quelques fois , je te vois rire . Rire de ce qui nous entoure : les gens parlant tout bas , les enfants se moquant de moi , et les mendiants ,souls,ne jurant que pour toi .
Le Monde t'importe peu , tu crois le connaître déjà par cœur , mais détrompe toi , détrompe toi...

Et tu accélères le pas , sans me demander

Ton sourire se perd quelque peu , parfois je l'aperçois , puis il disparaît . Tu sembles distraite.
Avant les gens , les enfants ou même les mendiants ne t'intéressaient pas et tu voyais en eux , une source de moquerie.
Maintenant , tu te presses .Sans y faire attention. Leur vue te dérange presque et tu me demandes de me taire quand j'essaye de comprendre.
Ta main est moite , c'est moi qui m'y accroche presque , ne voulant pas te lâcher , ne voulant pas te perdre.
Le Monde te dérange , tu n'es plus aussi sûre de toi , et te demandes secrètement si celui-ci est vraiment comme tu l'imaginais , comme tu te l'imaginais...

Et tu coures désormais , me traînant derrière toi

Tu ne souris plus , ce sont des larmes qui dessinent ton visage . Tu sembles désespérée et tu coures sur ce chemin , comme on coure à sa perte .
Tu as peur des gens , des enfants et surtout des mendiants , qui profitent de ta tristesse pour te rappeler ce pourquoi tu riais d'eux autrefois.
Tu ne fais presque plus attention à moi , je m'accroche tant bien que mal à ta main , ton bras , ta veste , et toi tu continues ta course vers je ne sais où , mais certainement vers un endroit qui ne m'est inconnu.
Tu refuses de penser au Monde. Maintenant c'est certain , tu ne le connais pas , tu ne le connais plus, tu as cru le connaître , et c'est lui qui t'entraine là où il souhaite t'emmener , là où il souhaite t'emmener...

Et tu as lâché ma main , t'éloignant désormais dans l'obscurité

Je ne verrais plus ce sourire , celui pour lequel je me suis attaché à toi et qui m'a fait t'aimer dès la première fois où je t'ai vu. Je me demandes si tu pleures encore , si tu portes sur ton visage , la souffrance et la douleur qui fut la tienne vers la fin.
Là-bas , il n'y a surement plus ces gens , ces enfants ou encore ces mendiants , qui malgré eux , t'ont fait prendre peur et fuir. Ces mêmes personnes qui étaient au début , nos sujets de moquerie , et qui nous faisaient bien rire.
Je ne cesse de penser à nos mains , qui , étaient le reflet de notre relation. Soudée puis de moins en moins , pour en finir à la rupture , ce n'est qu'une image mais jamais, je n'oublierais la douceur de ta paume sur la mienne.

Penses-tu au Monde à présent?Y crois-tu encore?Celui-ci a su t'intriguer , pour ensuite te contrôler et tu resteras à jamais victime de ses dérives , une parmi tant d'autres.

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