Thanatos

Comme des papillons dans les airs,
Comme des papillons dans le Ciel,
Ils se dispersent.
Sans aucun adieux,ils meurent.
De leurs ailes, pleurent, dans mes entrailles ...


Ces voix n'oubliant pas, n'oubliant rien. Fais les taire. Arrête. Arrête-les. Si seulement je connaissais le chemin de la Guérison. Si je pouvais suivre le chemin qui me ramènera à la Raison. Si tu savais, si tu savais... Si elle avait su... Ces images qui ne cessent de repasser, sous mes yeux, sous mon coeur. Laisse les partir. Ces doigts, cette main, ces chocs. Sur ma peau, sur mes os. Ces silhouettes qui m'amènent, dans l'oubli. Je voudrai, je ne peux plus... Pas maintenant, plus maintenant. Combien encore? N'abandonne pas, il faut au loin le dépouiller. Il grince encore sous mes ongles, ce long précipice sur ce sol noir du chagrin. Egarée. Il est là, ils sont là, ne part pas même si ils se brisent, sous tes bras. Je le dirai, ils le diront, "Je suis coupable". Mes regrets recouvrant, nourissant cette terre. Rouge-sang, je m'en souviens. Non, il ne dort pas. Cette lueur qui ne me touchera plus, ils ne reviendront plus. Plus un mot. Comme je le regretterai, comme je le regrette. Arrachez-moi à ce Bonheur.




Ce souvenir flou, froid. Deux âmes, la mer. Les ondulations confondues, un clair de lune sur des membres nus, des diamants perdus dans l'Infini Azur. Combien de larmes l'ont nourris? Combien ont laissés s'y échapper leur vie en ses bras? Confuses écumes balayant la vie humaine par leurs passages, par leur silence. Infinité Beauté, inacessible utopie. Immuable perdition des âmes égarées. M'oublieras-tu en m'accueillant dans les abysses de l'Origine? Perdue. Un bruit. Le néant. Glacée jusqu'à l'os. Plonge profondément. Se débat, plus la force. Se laisse périr ou le monde me mènera. La vie défilant à mes orbites.Cogne ma cornée. Je m'enfonce. Des végétaux, des corps marins se jouant de moi, vers le vide m'entrainant, je les suis,ne me débat pas. Ne me débat plus. Entière soumission, mon enveloppe corporelle divague, se laisse échouer aux rythmes des vagues. les yeux, rivés vers le Bleu, les restes des dieux dans le ciel, parmi l'aube qui rougit l'horizon. Mon être semble similaire intérieurement: meurtri. Une nuit, sans nom, donner aux vouloirs de la mer. Balotter, sans vie. L'eau dans mes poumons déchirent leurs tissus, me fait suffoquer. L'air ne rentre plus, le peu rentrant me fait souffrir, plus de place pour la vie. Je redeviens nourriture des déchus, cadavre putréfié, simple


3 derniers commentaires sur le poème


Frosties [ le 28-11 à 20:30 ]
Je redeviens nourriture des déchus, cadavre putréfié, simple Comme il n'y a point, je me demandais s'il n'y avait pas une suite qui n'avait pas été copiée ? Sinon, je maintiens mon avis précédent en ce qui concerne le style. Pour l'idée, c'est déjà plus développé, c'est un bon point. Par contre, les quelques répétitions (volontaires, je sais), je trouve qu'elles n'ont pas leur place ici. Et les phrases courtes, donnent un aspect rebutant, déplaisant au lecteur puisqu'elles hachent un quelconque rythme et rendent donc la lecture 'lourde' et un peu ennuyeuse.
HeavenlyDemonic [ le 28-11 à 20:12 ]
Comme des papillons dans les airs, Comme des papillons dans le Ciel, Ils se dispersent. Sans aucun adieux,ils meurent. De leurs ailes, pleurent, dans mes entrailles ... Ces voix n'oubliant pas, n'oubliant rien. Fais les taire. Arrête. Arrête-les. Si seulement je connaissais le chemin de la Guérison. Si je pouvais suivre le chemin qui me ramènera à la Raison. Si tu savais, si tu savais... Si elle avait su... Ces images qui ne cessent de repasser, sous mes yeux, sous mon coeur. Laisse les partir. Ces doigts, cette main, ces chocs. Sur ma peau, sur mes os. Ces silhouettes qui m'amènent, dans l'oubli. Je voudrai, je ne peux plus... Pas maintenant, plus maintenant. Combien encore? N'abandonne pas, il faut au loin le dépouiller. Il grince encore sous mes ongles, ce long précipice sur ce sol noir du chagrin. Egarée. Il est là, ils sont là, ne part pas même si ils se brisent, sous tes bras. Je le dirai, ils le diront, "Je suis coupable". Mes regrets recouvrant, nourissant cette terre. Rouge-sang, je m'en souviens. Non, il ne dort pas. Cette lueur qui ne me touchera plus, ils ne reviendront plus. Plus un mot. Comme je le regretterai, comme je le regrette. Arrachez-moi à ce Bonheur. Ce souvenir flou, froid. Deux âmes, la mer. Les ondulations confondues, un clair de lune sur des membres nus, des diamants perdus dans l'Infini Azur. Combien de larmes l'ont nourris? Combien ont laissés s'y échapper leur vie en ses bras? Confuses écumes balayant la vie humaine par leurs passages, par leur silence. Infinité Beauté, inacessible utopie. Immuable perdition des âmes égarées. M'oublieras-tu en m'accueillant dans les abysses de l'Origine? Perdue. Un bruit. Le néant. Glacée jusqu'à l'os. Plonge profondément. Se débat, plus la force. Se laisse périr ou le monde me mènera. La vie défilant à mes orbites.Cogne ma cornée. Je m'enfonce. Des végétaux, des corps marins se jouant de moi, vers le vide m'entrainant, je les suis,ne me débat pas. Ne me débat plus. Entière soumission, mon enveloppe corporelle divague, se laisse échouer aux rythmes des vagues. les yeux, rivés vers le Bleu, les restes des dieux dans le ciel, parmi l'aube qui rougit l'horizon. Mon être semble similaire intérieurement: meurtri. Une nuit, sans nom, donner aux vouloirs de la mer. Balotter, sans vie. L'eau dans mes poumons déchirent leurs tissus, me fait suffoquer. L'air ne rentre plus, le peu rentrant me fait souffrir, plus de place pour la vie. Je redeviens nourriture des déchus, cadavre putréfié, simple

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