une petite nouvelle
Elle portait un blouson de cuir noir.
Un jean de cuir noir .
Des boots noires brillantes.
Ses cheveux étaient noirs ébène,
Avec une peau blafarde.
Une gothique.
Une croyante de Satan.
Le mal incarné dans les couloirs du lycée.
Moi, j’avais un blouson de cuir rouge. Un jean rouge qui partait de mon bassin jusqu’à mes chevilles. Des boots rouges scintillantes au soleil. Et des mèches de coloration rouge sang sur ma tignasse noire, elle aussi.
Mais, qui était-t-elle vraiment?
Mes vêtements étaient toujours rouge foncé ,et elle, noir, le plus noir qu‘il soit. Mais, moi depuis mes 5 ans j’avais eu toujours un amour pour cet couleur. Elle me portait chance.
Alors pourquoi faisait-elle sa?
Pourquoi cherchait-elle à me copier de cette manière?
Peut-être est-ce pour que je lui porte de l’attention?
En tout cas, elle me regardait d’une façon meurtrière comme si elle allait me dévorer et elle m’intriguait au plus haut point. Chaque jour, je me demandais ce qui la dérangeait en moi. Rien qu’un seul de ces regards me mettait mal à l’aise, alors je n’osais pas lui adresser la parole. Cela faisait un mois que cette histoire durait. Le fait de ne pas savoir ce qu’elle me voulait me rongeait l’estomac; et je vivais très mal à cause de cela.
Il fallait absolument que je lui parle, mais à chaque fois je repoussais le moment tant redouté. J’avais déjà essayé à plusieurs reprises, mais je n’y parvenais jamais, malgré mes tentatives.
Attendait-t-elle que je fasse le premier pas?
Si c’était le cas, c’était pas gagné… je doutais d’y arriver un jour. Elle m’intimidait tellement, et j’étais quelqu’un de très timide: pas facile pour la tentative d‘approche!. Dorénavant , j’évitais de croiser cette paire d’yeux bleutés qui me terrifiait. Mais, je ne pouvais m’empêcher de fixer ce regard qui semblait vouloir à tout prix ma mort. Du moins c’est l’impression que j’en avais, et cette idée ne disparaissait pas de mon esprit.
Dès qu’elle regardait quelqu’un dans la rue ou à l’intérieur même du lycée, quelques secondes lui suffisaient pour découvrir qui était vraiment la victime qu‘elle avait choisie. Puis, dans sa tête elle jugeait et critiquait sans appel. Personne ne l’avait remarqué , elle et son petit stratagème, mais moi je regardais toujours autour de moi car j’étais quelqu’un de solitaire. Je me demandais si cela était un don naturel qu’elle possédait ou bien un pouvoir magique caché en elle. Peut-être qu’elle m’en voulait car j’ai découvert son secret. Personne ne lui prêtait attention, donc elle pouvait faire cela sans danger sans que personne ne le remarque. Sauf que moi j’avais remarqué ce qu’elle manigançait : et elle l’avait vu!
Cela pouvait sembler étrange, mais je craignais pour ma propre vie! Vous allez me dire que ce genre de choses n’existent que dans les livres.
Mais, je dois vous avouer à mon tour mon propre secret: j’arrive à lire dans les pensées des humains. Cependant, il ya une chose que je n’arrive pas à comprendre: je suis moi-même humaine et j’ai ce don surnaturel d’où, ça je ne sais pas , ça je l’ai jamais su . En permanence, j’entends les gens qui réfléchissent pour tout et n’importe quoi : de la politique jusqu’à l’heure du biberon pour leur nourrisson.
Ce matin-là, je sortais de mon appartement pour me rendre au lycée comme tous les matins. Et là, j’entendis:
« Que pourrais-je dire de Charles?
Je ne dirais pas qu’il est méchant, je lui trouve même des qualités. Mais, la triste vérité, c’est que je n’éprouve aucun amour pour lui. J’avais cru, en le regardant, qu’un amour était sur le point de naître, et que j’allais enfin goûter au Bonheur éternel. J’avais cru à l’Amour, celui avec un grand A ,celui qui est si beau dans les livres, celui qui me laissait rêveuse.
Mais, je me rends compte que j’ai été bien naïve , à me laisser influencer par toutes ces histoires d’amour que je lisais. Car tout cela n’ait qu’un tissu de mensonges. J’ai été dupe de croire à cela. Mais, je suis sûre d’une chose à présent: mon mariage était une erreur! Je me suis promis que je ne relirais des sottises pareilles! J’ai été trompé , trahie par la littérature. Je sais maintenant que les livres ne reflètent pas toujours la Réalité; ils font grandir l’espoir de rencontrer un jour la personne idéale.
Emma , mon prénom sonne comme le verbe aimer.
Car aimer est le souhait, le rêve que j’ai depuis toute petite. Il ne faut pas croire tout ce qu’on nous raconte, mais penser par soi-même. Car, finalement la Réalité est la source de nos ennuis, de nos pleurs, de nos rires, de nos envies , de nos malheurs, de nos joies.
J’ai compris ce qu’est la vraie vie, et à l’avenir, je resterais sur mes gardes en ce qui concerne les Hommes. Je ferais attention à ne pas me laisser embarquer une fois de plus dans une histoire tordue. J’avais le Souhait d’être une femme libre, ce qui a donné suite à un Désir, puis à une Obsession .
Mais, je croyais que ma vie avait un chemin tout tracé, mais une fois de plus , je me trompais. Je sais que mon instinct me guidera vers les bons choix, qui me seront profitables pour continuer mon existence.
Se marier?! Quelle bêtise! Je n’aurais jamais accepter sa demande. Ce sacrement fait aussi partit du soit- disant « Bonheur ». Il ne faut pas croire au Bonheur, il faut croire en la vie et croire en soi. Le mariage est un engagement, je n’aurais dû jamais m’y soumettre, moi qui aime tant la liberté.
Mon cher Charles, tu es bien gentil, mais moi, j’ai envie de voir ailleurs ce qui s’y passe. Je regrette de m’être marier. Ça aura été la grosse erreur de ma vie. Je me le pardonnerais jamais.
Charles , tu le sais que nous partageons aucune chose en commun, alors autant vivre sa vie chacun de son côté, tu ne crois pas? Quoi qu’il en soit, moi je vivrais ma vie, tout simplement. »
C’était la voisine d’en face , tout de même j’avouais, elle avait une pensée enrichissante. Ma première pensée de la journée !
J’arrivais.
Elle se tenait non loin de moi.
Son expression avait l’air d’un félin en chasse; j’avais compris qu’elle recherchait la domination. J’avais un mal fou à cerner sa personnalité.
Je n’avais aucun ami au lycée , c’était volontaire.
Elle, les gens la fuyaient.
Elle faisait même peur aux professeurs de notre lycée; tellement sa manière d’être terrifiait. Lorsqu’elle se déplaçait dans les couloirs, professeurs et élèves s’écartaient de son chemin. Il y avait 1800 élèves , à qui elle semait la terreur . Et je faisais évidement parti du lot.
Pourtant, sans que je sache pourquoi, je la considérais comme une foule d’ennuis… Mais , ce que je comprenais encore moins , c’est que je ressentais une profonde attirance pour elle.
3 derniers commentaires sur le poème
Je trouve pas le sujet très intéressant non plus désolée
cam29 [ le 01-05 à 14:58 ]
oui toujours les répétitions
cam29 a écrit :
que pensez vous du sujet?
Euh, archi commun ?
Non, l'histoire est vraiment mal menée et ta façon d'introduire la pensée de la voisine crée une incohérence car on se demande pour quelle raison tu fais une telle digression alors que juste avant tu parlais de la gotho. Aussi, je trouve que tu ne maîtrises pas le mode descriptif car tes descriptions n'apprennent pas grand chose au lecteur et qu'elles se répètent entre elles (c'est-à-dire que tu n'abordes toujours que les mêmes aspects sans les développer pour autant ce qui fait que l'on a une impression de tourner en rond).
J'n'aime pas.