poèmes de l'Ange Noir.
"Silencieux comme seuls les murs savent l'être,
Je ne dis mot, clos sont mes lèvres,
Comme un miroir, je me brise sous le poids de ses peines et de ses soucis,
Je ne suis ni gardien, ni Oracle, juste le spectateur de sa vie,
Dans ma chambre sombre, je vois le temps passer,
À cet ange que j'aime, je ne fait que penser,
Mon esprit, mon coeur, il m'a complètement envahi,
Peu à peu je sombre, j'ai l'impression que c'est fini,
Ce ne sont que des vers, essayant de ressortir une souffrance,
Tentant de garder au fond d'eux un peu d'espérance,
Pour qu'un jour la voie soit sans douleur,
Voir disparaître sur mon visage, ces pleurs..."
"Ma vie est un enfer
Trop d'images, trop de pertes
M'affaiblissent chaque jour.
En attendant mon tour.
Croire au destin non jamais
Je n'y ai jamais cru
Et je n'y croirais pas même si je devais
Car la vie fut.
Trop de douleurs
Trop de souvenirs bons et horribles
Gravés dans mon cœur
Les oublier c'est encore plus pénible.
Certes, les bons moments resteront
Mais les mauvais souvenirs me tuent
Plus aucun ne s'effacera
À tout jamais ils fusent."
« Le monde s’écroule, je tombe dans les tréfonds,
Je ne veux plus faire partie de cette souffrance éternelle qu’est l’humanité,
Douleur, haine, aucun espoir dans la vie, envahit par la cupidité,
Ça y est, pour moi c’est l’abandon,
Tu dis « Je veux juste la paix dans l’univers »,
« Je » est l’égo, « veux » est le désir,
Oublie ces normes et deviens terre à terre,
Après le messie, tu pourras devenir,
Le temps s’affole sous ma plume,
La tête tournée vers ce ciel étoilé
Les mots se mêlent et se mélange,
Mes mains meurtrit, brisé sont mes phalanges
Sur le papier, je renais,
Je me suis écroulée,
Peu à peu je me suis vidée,
Je ne rentre pas à la maison, l’ange s’est exprimé »
Par l'Ange Noir, l'ombre des pensées.