Mandragore, Belladone,... (sonnet)
Un petit sonnet, j'attends vos critiques ! :)
Mandragore était bien seule,
Se promenant dans les bois
Née des hommes, de leurs émois
Glace le sang lorsqu'elle feule.
Belladone était bien seule
Fixait de ses grands yeux noirs
Ses amants sur le sol choir,
Tous recouverts d'un linceul.
Plantes voisines et cousines,
En onguent ou en farine,
Vous extrayez leurs essences.
Ces Hypnos et Thanatos,
Provenant de l'Omphalos,
Font varier tous vos sens.
3 derniers commentaires sur le poème
Kashvili a écrit :
Ah, le sujet a vraiment un intérêt pour toi ? Pourtant, tu ne t´attardes guère sur l´aspect physique ou visuel des plantes mythiques que tu évoques (dommage, l´œil noir de la belladone, c´était très joli comme image)...
Tu préfères décrire leur comportement (elles sont clairement personnifiées), leurs propriétés, leurs usages. Ça fait, hmm.. naturaliste.
Évidemment, je ne t´associe pas à tel ou tel courant artistique des siècles passés, je ne fais que relever des influences...
En somme, on pourrait considérer ce sonnet comme une petite notice d´information tournée dans une manière poétique. À mon humble avis, tu devrais lire du Chateaubriand.
Je n'écris jamais pour la prouesse technique uniquement. Et je pensais qu'on verrait plus l'aspect symboliques de ces plantes, je penserai pas que l'image naturaliste se verrais si fort.
Si on commence à citer toutes mes influences poétiques, on est parti pour des heures.
Pour avoir lu quelques vers, Chateaubriand me tente bien. Je m'y met dès que j'ai le temps.
Ah, le sujet a vraiment un intérêt pour toi ? Pourtant, tu ne t´attardes guère sur l´aspect physique ou visuel des plantes mythiques que tu évoques (dommage, l´œil noir de la belladone, c´était très joli comme image)...
Tu préfères décrire leur comportement (elles sont clairement personnifiées), leurs propriétés, leurs usages. Ça fait, hmm.. naturaliste.
Évidemment, je ne t´associe pas à tel ou tel courant artistique des siècles passés, je ne fais que relever des influences...
En somme, on pourrait considérer ce sonnet comme une petite notice d´information tournée dans une manière poétique. À mon humble avis, tu devrais lire du Chateaubriand.
Kashvili a écrit :
Tout dépend de la manière par laquelle tu en parles ; tu sais comme moi que l´intérêt ne réside pas dans le sujet.
L´originalité est d´autant plus remarquable que les chemins qu´elle emprunte sont fréquentés...
Et parles-tu réellement de plantes, ici ? Cette sensualité que tu leur donnes, ça ressemble davantage à une féminisation de la nature. Un grand topos romantique...
Et "Omphalos", c´est très joli ("nombril", c´est ça ? Je pense à la maîtresse d´Hercule... Je ne vois pas vraiment le rapport, mais bon, stoi le poète), mais le "Provenant de" n´est guère euphonique
Le sujet est important pour moi, je ne peux pas discourir sur un sujet qui ne m'inspire pas.
Quant à leur sensualité c'est lié a leur histoire, et cet amour de la nature peut effectivement être considéré comme romantique.mais je ne m'attache néanmoins à aucun mouvement.
L'omphalos est aussi le "nombril du monde" (pour la petite histoire, Zeus a posé deux aigles aux extrêmités du monde et leur a dit de se rejoindre, l'endroit de leur rencontre a été appelé l'omphalos) et correspond à un endroit en Grèce où poussent ces deux plantes.
Je ne trouve pas que "provenant de l'omphalos" manque d'harmonie personnellement.