La petite poupée et le grand poupon

La petite poupée se faisait maltraiter,
Son si beau visage d'ange se faisait déformer.
Elle n’arrêtait pas de pleurer sans se casser.
La petite poupée lui servait de jouet,
Comme si s'était une ennemie et lui l'épée,
Comme si elle était construite en béton armé.

A force de jouer, il risque de la briser,
Cette poupée irremplaçable, inestimable,
Va se voir arracher à cette vie minable.
Rouée de coups dans le ventre tellement vulnérable.
Pauvre fillette, dans cet état lamentable, instable,
Dans l'ambulance sa douleur est insoutenable.

Cette homme la regarde sans une moindre émotion,
Dans son lit d’hôpital elle a des convulsions,
Il embrasse son front, son premier geste d'affection.
Pendant qu'elle prenait sa dernière inspiration,
Lui commençait a regretter toutes ses actions,
Il sentait une sorte de mal, de désolation.

La petite poupée fragile ne grandira pas,
A cause de sa vie presque inexistante qu'il ôta,
Son sourire gravé dans notre mémoire restera,
Cette fille à qui il fallait pas faire ça.
Son père pour son crime en prison enfin paiera,
Malgré tout ses regrets, là bas il périra.

3 derniers commentaires sur le poème


Frosties [ le 23-08 à 17:02 ]
Ça reste assez basique. On voit bien que tu cherches plus à raconter une histoire qu'à jouer avec l'écriture. Or, en poésie il ne faut jamais se laisser aller à laisser le style de côté, car c'est ce qui est le plus important. Tu ne dois pas te focaliser sur ce que tu racontes mais sur la manière dont tu le fais.

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