Besoin d'avis : Summer of love

Voici un passage de la semi fiction que j'écris, j'aimerai vos avis :)

Nous revinrent au bar et Armin me dit :
« -Et ben ! Vous en avez mis du temps. Vous parliez de nous ?
-Ça te regarde ?!
Je lui tirai la langue et il continua :
-Je prends ça pour un oui ! »
Il sourit. Ce n'était pas un sourire banal mais un des plus beaux sourire au monde. Les filles avaient raison : j'étais en train de tombée amoureuse. Il reprit :
« -Tu m'accompagnes fumer ?
-C'est pas bien de fumer, tu sais... Ça te détruit la santé.
-Bon alors tu m'accompagnes prendre l'air ?
-Non, tu vas fumer !
-Et si je ne fumes pas ?!
-Alors c'est d'accord.
-C'est promis je ne fumerai pas ce soir.
Il me sourit encore une fois et il prit ma main. Nous allâmes dehors, main dans la main. Arrivés dehors, il me dit :
« -Tu sais, Boréale, je suis très heureux de t'avoir rencontrée. Tu es une fille merveilleuse.
Je rougis et répondis :
-Merci beaucoup, je peux t'assurer que c'est réciproque. »
Je lui sourit. Depuis maintenant quelques minutes nous marchions en silence. Je me décidai à le regarder, et à ce moment là nos regards se croisèrent. J'eus l'impression que ce moment dura éternellement. Je me plongeai dans la pureté et la beauté de ces yeux. Il avait un charme terrible et puis il me faisait rire. Et grâce à lui pendant toute cette soirée je n'avais pas pensée une seule fois à Martin. Je pense que j'étais résolument amoureuse de lui. Il fallait qu'on parle. Mais je ne trouvais rien à dire, cette foutue timidité reprenait le dessus. Pourquoi existait-elle ? Je me le suis déjà demandée plus d'une fois. Ce moment resterai à jamais gravé dans ma mémoire, il était tellement intense, tellement pure, j'aurais pu rester des heures et des heures, comme ça, à marcher tranquillement, main dans la main. Voilà ce qu'était un moment de pur bonheur. Je sais qu'il se passait quelque chose entre nous mais jamais je n'aurais pu le décrire parfaitement. C'était intense, et magnifique mais en même temps ça me faisait souffrir, je me sentais tellement bien à ses côtés, c'était quelque chose que rien ni personne n'aurait pu détruire, à part nous. Nous étions comme dans une bulle, coupée du monde. C'était notre bulle à nous deux, pour longtemps. Jamais je n'avais ressenti pareil amour, si puissant, si fort et si destructeur. C'était notre pouvoir à nous deux. Il détruit ce silence qui commençait à peser :
« -Tu ne trouves pas que le ciel est magnifique ce soir ?
-Si, vraiment plus que d'habitude. Peut être, est-ce grâce à la personne qui marche à mes côtés. »
Je le regardais en souriant, je le vis rougir. Il était encore plus mignon quand il rougissait. Je lui dis :
« Viens, je connais un endroit où nous aurons encore une plus belle vue.
-d'accord, je te suis. »
Je l'emmenai, d'abord au lycée où Hakima, Laura, Cassandre et moi étudions.
« Voici notre lycée, c'est le plus vieux de la ville. J'en suis assez fière à vrai dire.
-Il date de quand ?
-Je sais pas vraiment l'année, mais mon prof d'histoire m'avais dis qu'à l'époque de Charlemagne il y était. »
Je l'emmenai à l'intérieur, par l'internat, qui était encore ouvert. Il me demanda :
« -Où vas-t-on ?
-Sur le toit, par un passage que Hakima et moi avons découverts.
-On a le droit ?
-Non mais on le prend. »
Il rigola et je me mis à mon tour à rire. Ensemble nous montâmes les nombreux escalier jusqu'à arriver à l'étage des prépas, c'est à dire le dernier étage. Je l'emmenai dans les toilettes.
« Euh... Qu'est ce qu'on fais ici ? Me demanda t-il étonné.
Je lui répondis :
-Non t'inquiète c'est juste qu'il faut passer par cette fenêtre pour monter sur le toit.
-Ah d'accord. J'ai eu peur à un moment.
Il rigola.
-T'inquiète je ne suis pas comme ça.
Il me sourit.
-J'espère bien. »
J'ouvris la fenêtre et je dis :
« -Regarde c'est comme ça qu'il faut faire. Normalement on ne devrait pas se faire surprendre, il n'y a aucun prof à cette heure ci, dans la salle des professeurs.
-Au pire, on courra.
-Oui mais après c'est moi qui aurait les embêtements. »
Nous rigolâmes. C'est bon, nous étions arrivés sur le toit du lycée. Armin dit :
« -Wahouuu ! C'est vrai que la vue est encore plus magnifique d'ici ! Tu avais raison. Il s'assit par terre.
-Tu remarqueras avec le temps que j'ai souvent raison.
-C'est le concept d'une fille. »
Nous rigolâmes encore de plus belle.

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