Abandon à la liberté
Abandon à la liberté
Je suis dans une salle, grande et haute de plafond elle me permet de réfléchir.
Sur un des quatre murs, des fenêtres, nombreuses elles me permettent de réfléchir.
Sur un autre de ces murs un barbu, il me permet de réfléchir.
Derrièce ce Platon, le Monde s'esquisse.
Le Monde. Excursions. Aventures. Contradictions. Echecs. Merveilleux. Erratique.
Tel un imbécile je le regarde tout entier à partir d'un seul point de son sol.
Non je ne le vois pas entier ! Je ne vois qu'un soldat sans voir son courage, je ne vois que de l'intelligence sans imagination, je ne vois qu'une mère sans son fils.
Longitudes, plaines, Méditérannée du matin.
Laissez-moi donner un sens à ces lattitudes, laissez-moi donner du relief même au plus haut des plateaux, laissez-moi prendre ce navire qui aura pour vertu d'écumer les flots les plus calmes.
Plaintes. Inactions. Rejets
Non merci.
Plus.
Fin.
Ma vie est mienne et je m'en occuperai par moi même
Je comprendrais les subtils secrets de la beauté de ces lignes les plus immortelles, de ces plaines les plus infinies, de ces mers les plus douces.
Abandonnez-moi à la liberté
3 derniers commentaires sur le poème
AmericanIdiote a écrit :
'Douce', c'un peu cliché. 'Morte' ça sonne mieux je trouve.
Eh oui forcément on a toujours un peu de clichés qui viennent en tête quand on écrit d'un coup.
'Douce', c'un peu cliché. 'Morte' ça sonne mieux je trouve.
TheGreekboy a écrit :
Je comprendrais les subtils secrets de la beauté de ces lignes les plus immortelles, de ces plaines les plus infinies, de ces mers les plus douces.
Je pensais mettre "mortes" à la place de douces, je sais pas ce que vous en dites, ça reste dans le thème et ça fait un rappel au voyage et à l'ailleurs avec en filigrane la Mer Morte