L'Occupation

Après le flop de " L'Agonisant " , je voulais un texte qui était dans un style plus familier : ainsi j'ai repris le schéma de " 14-18 " en changeant de sujet , mais en restant dans le même répertoire , prenant donc le thème de l'occupation allemande de 1940.
J'espère me rattraper avec ce texte :)
Sur ce , bonne lecture !


Je suis de retour , c'est pas trop tôt :
J'ai échappé de peu à la Gestapo ,
Ces imbéciles en armes
Dénués d'âmes
Ma famille attend son pain quotidien
Mais aujourd'hui elle n'aura rien :
Les tickets je les pommés
Dans l'émeute que j'ai déclenchée.
On se couche avec la faim qui nous tiraille
Et on dors en espérant qu'elle s'en aille.

Nous sommes en 40 ,
La répression de la liberté ,
Nous sommes en 40 ,
Au lendemain de cette guerre qu'on aurait dû gagner.

Nous sommes victimes d'une guerre d'idées ,
Une guerre où des gens se sont idéalisés.
Menés par un homme qui se repousse lui-même
Et qui sur sa route sème
Les graine malsaines
De la haine
Prônant la race arienne ,
L'élevant au dessus de la race humaine.
Mais ils ne peuvent prétendre être des dieux ,
S'ils font souffrir ceux qui sont autour d'eux.
Mais nous avons avant tout été trahis
Par celui qui devait nous défendre sans répit.
On chante pourtant ses louanges imméritées ,
Peut-être parce que c'est sous la menace d'être fusillés.


Nous somme en 40 ,
La répression de la liberté ,
Nous somme en 40 ,
Victimes de la colère d'un homme humilié.

Je me retrouve à creuser
Le fossé dans lequel je vais rester.
Au moins , les allemand ont le sens de l'humour ,
Dommage qu'il soit aussi lourd.
Au final ils m'ont chopé
En train de me rebeller dans mon quartier.
Une question se doit d'être posée :
Mieux vaut-il se battre et se faire tuer
Ou bien subir et espérer ?
Pour moi la réponse est toute trouvée ,
Maintenant la question c'est à vous de vous la poser.
Je me met à pleurer :
Quitter ceux que j'aime est mon seul regret.

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