Roche Écarlate
Salut, je n'ai aucune idée de si on a le droit de poster ce genre de chose mais dans le doute je le fais, j'aimerais bien avoir les critiques et conseils des gens d'ici.
Il y a des chances qu'il y ait beaucoup de fautes d'orthographes, mais je préfère me concentrer sur l'écriture et une fois la nouvelle terminé, la corriger. :)
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Chapitre premier
Partie I : Le sol écarlate
L’impitoyable, titre hérité de la guerre, officier de l’Ordre donna ses dernières instructions a la recrue exceptionnelle censé accompagner un de ses groupes. « Votre expérience en archéologie nous servira, soyez fidèle et obéissez à mon sous-officier. Il rajouta :
— Mes hommes ne vont pas te traiter gaiement et je ne leur ordonnerais pas de se tenir correctement car ils auront raisons. Tu es gouverné par des traitres. »
Daine ajusta le col de son gilet pare-feu Herazien, car il n’eut même pas droit ne serais-ce que temporairement à l’armurerie de ses employés. « Ce sont mes ancêtres qui vous ont autrefois trahis, nous ne sommes que l’héritage de la tyrannie de votre peuple. A présent nous sommes indépendants et nous vous offrons notre aide, mon aide. Retenez bien cela l’Impitoyable, nous sommes votre allié. L’officier croisa les bras et derrière son heaume, Daine cru voir ses sourcils se froncer.
— Les Anciens ne sauraient vous venir en aide si jamais vous prononciez ces mots en présence de mes hommes bien moins tolérants que je ne le suis. Votre aide, nous vous l’avons achetée, et notre nation est la plus puissante de la planète, n’oubliez jamais cela. »
Ils doivent en avoir des tas d’archéologue spécialisés et plus aptes que moi, songea-t-il, je devrais suivre ses instructions ou ils auront vite fait de m’expédier dans le néant moi et mes ossements. « Nous ne sommes pas sur Garton ici. Mais, je me tiendrais à carreau. »
Un hologramme s’activa au milieu de la salle, c’était le sous-officier qui l’avertit du début de l’opération. Il parlait avec un fort accent Alkian, mais avec la langue commune des deux nations alliées qu’est l’Herazien. « L’opération Roche Écarlate débute, Sergent Daine Adem, rejoignez-nous à la salle 344 de l’étage 62, et préparez votre esprit pour un largage orbital. Terminé. »
L’hologramme disparut. L’impitoyable sortit de la salle sans un mot en frôlant les bords de la porte coulissante automatique avec le bas de sa robe-armure. Cela faisait une semaine qu’il avait été embarqué dans cette station spatiale après un voyage interstellaire de plusieurs mois, à vrai dire il ne les comptait même plus, mais la vie à l’intérieur était plutôt luxuriante et apaisante. En attendant le début de sa mission. Ses généraux avaient vendu ses services au commandant Mortheman Arrhon en guise de bienveillance, et la Confédération Herazienne allait vraiment avoir besoin de l’aide des forces militaires de l’Ordre dans le futur, en raison des menaces récentes du puissant Empire Hellgaroth.
Traversant les couloirs de l’immense station orbitale, il s’arrêta à un petit coin où une vitre le permit de voir la planète sur laquelle il fut sur le point de poser les pieds. La première planète conquise par des humains se dit-il, mais sûrement pas la dernière connaissant l’ambition des ordriques. Il se dit que rien que le fait de penser cela lui coûterais sa tête, heureusement qu’ils ne disposent pas de technologie capable de lire dans les pensées, seulement de les enregistrer, les modifier, et supprimer. Se disant qu’il ne devrait pas prendre son temps, il dépêcha ses fesses à rejoindre son nouveau groupe qui promit d’être tous sauf amical. La porte coulissa à son approche, et le regard des soldats se tourna dans sa direction. Le sous-officier prit la parole. « Herazien, n’oublie pas d’emporter une cape et un foulard, une tempête de poussière nous attend à l’atterrissage.
— La tempête était prévue dans deux heures.
— Et on va atterrir dans deux heures.
— Mais on va être propulsé dans quelques minutes…
— Et le saut durera deux heures ! »
Daine fut contrarié d’une telle preuve de mauvaise foi, comme s’il le fut exprès pour emmerder le connard d’Herazien qu’il était à leurs yeux. Immobile, plusieurs secondes après il fit deux pas, entrant dans la salle d’embarquement. « Si vous comptez être aussi désagréable durant notre opération, vous retournerez à Garton la tête séparé du reste de votre corps, et notre Commandant nous enverra un vrai archéologue.
— Si votre Commandant a nécessité mes services et non d’un autre c’est que je suis essentiel dans cette opération, il fit plusieurs pas en direction du sous-officier, assis sur une caisse de munition, alors si vous tenez à la vôtre de tête, ne faites rien que vous pourriez regretter, nous comprenons nous ? »
Le sous-officier fit un geste du regard à un de ses subordonnées. « Nous sommes le groupe Gordon G-T-46823, je suis l’unité 3 du groupe, G-U-3, le sous-officier ici présent est G-U-1. Naturellement, nous sommes 12. Vous êtes le numéro 12.
— Et vos noms ?
— Aucune utilité, nous ne sommes pas votre nation de faiblards prenants comptes de ce genre d’éléments. »
Offensé, Daine n’avait aucune envie de se laisser faire, mais il n’osa pas prendre de risque et ignora les méchancetés gratuites. D’ailleurs, il se jura de toujours les ignorer, ainsi il n’aurait aucun problème à effectuer sa tâche pour retourner dans ses terres natales le plus rapidement possible. Terres natales appartenant à l’origine à l’Ordre se rappela-t-il en se retenant de sourire. Il dégaina et vérifia l’état de son fusil d’assaut, son pistolet lance-pieux, son foreur à une main et son PDA. Les autres firent de même. Ils activèrent tous en même temps leurs heaumes afin d’englober leurs crânes. « Gordon 6 vous aiderez Gordon 12 à entrer dans la capsule, ensuite nous entrerons tous en ordre numérique croissant » dit le Sergent ordrique du ton autoritaire que tout gradé héritait naturellement.
Gordon 6 se rapprocha de Daine et lui indiqua sa capsule tout en l’aidant à s’y installer. Il enclencha un des boutons de la console s’ouvrant à lui et la capsule se referma, la console holographique disparue. Coupé de l’air de la station, l’air de la capsule était entièrement indépendante, d’après les données de son PDA englobant son avant-bras, il pourrait vivre plusieurs mois dans l’espace rien qu’avec le réservoir principal. Celui d’urgence étendant cette durée à plus d’un an. Plusieurs vibrations retentirent, chacune étant la fermeture de la capsule d’un ses collègues « Gordon », je vais avoir du mal à me faire à leur hiérarchie semi-religieuse songea-t-il. A la douzième vibration, il n’en ressentit plus. La capsule glissa lentement vers le bas, s’arrêta. L’écran en face de lui indiqua une ouverture du SAS dans dix secondes. Le SAS s’ouvrit, goba la capsule, se referma. De légers sifflements s’échappèrent d’en dessous, c’était les tests du fonctionnement des propulseurs de la capsule, censé accélérer la descente. Tout à coup l’Herazien se sentit vertigineux, aspiré dans le néant, sa respiration tranché par l’aspiration. Ses tympans furent mis à l’épreuve par le grondement assourdissant de l’oxygène s’évaporant dans l’espace. Il s’évanouit quelques secondes. En reprenant conscience, il aperçut l’infinité d’étoiles magnifiant le vaste espace qu’il eut passé des nuits à contempler lors de ses escapades archéologiques nocturnes. Il leva la tête et vit l’immense station spatiale dont il vint à l’instant d’être propulsé, brillants d’une infinité de néons bleus parsemés ci et là, des torus à chaque extrémité de la station tournant sur eux-mêmes. Malgré sa crainte de l’arsenal militaire de l’Ordre, il trouva ce spectacle éblouissant.
Il utilisa l’écran de sa vitre pour communiquer avec son groupe militaire, un chat s’ouvrit par le commandement de sa pensée et il leur écrit de la même manière. « Prêts à toucher le sol d’une autre planète que Garton ?
— Ce sera un grand honneur pour moi répondu 3.
— Vous croyez que nous pourrons nous détendre dans un des globes-mondes installés sur la planète ? demanda 2.
— Non Gordon 2, nous y irons seulement pour retourner dans la station écrit 1, le sous-officier.
— C’est dommage, ça a l’air tellement beau. »
La conversation continua pendant que Daine s’en déconnecta pour fermer les yeux et se reposer. L’atterrissage était prévu dans quelques minutes. Sa capsule vibrante à nouveau, il se réveilla et vit sur son écran un schéma représentant sa capsule entrant dans l’atmosphère. Bordel, j’espère que la capsule est à l’auteur de la réputation des ordriques et qu’elle tiendra le choc se dit-il. Mais Daine n’avait pas peur du néant, à plusieurs reprises il l’avait frôlé, au point qu’il se dit que lorsque le néant en aura marre de le perdre de vue à chaque fois qu’il s’en approche, il apparaitra en forme humanoïde pour lui dire « mais tu vas venir merde ? » Mais il sentait qu’en cet instant, la seule chose qu’il frôla fut les mini astéroïdes présents en millions autour de la planète. Non, la chose qui l’inquiéta était de faillir à sa tâche en mourant bêtement tué par la technologie, décevoir le conseil de la Confédération et sa famille.
Une série de lourde vibration le fit paniquer, il transpirait. Sa vitre brillait d’une lueur rouge-feu, la capsule tremblait tellement qu’il crut qu’elle allait explosée à tous moment. L’écran en face de lui indiqua « ATTERRISSAGE IMMINENT ».
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