Moins de 18 ans
18 ans ou plus
Nobody2 | A méditer | 0 | 16/07/05 à 23:46 |
Au cours des dernières années, un mot a émergé des profondeurs de mon coeur. C'est le mot "bien-aimé", et je suis convaincu qu'il m'a été doné pour toi et tes amis. Comme chrétien, j'ai d'abord entendu ce mot dans le récit du baptême de Jésus de Nazareth. "Au moment où Jesus sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir et l'Esprit Saint descendre sur lui comme une colombe. Et il entendu une voix venant des cieux: 'Tu est mon Fils, mon bien-aimé, je mets en toi toute ma joie.' "...
[ami] voici ce que je veux te dire: "Tu es le bien-aimé". Tout ce que j'éspère, c'est que tu entendes ces mots prononcés avec toute la tendresse et la force que l'amour peut contenir. Mon seul désir est de les faire retentir dans tous les recoins de ton être... "Tu es le bien-aimé"...
Oui, il y a cette voix, la voix qui vient d'en haut et de l'intérieur, qui murmure doucement ou proclame fort: "Tu es mon bien-aimé, je mets en toi toute ma joie." Il n'est certes pas facile d'entendre cette voix dans un monde remplis de voix qui crient: "Tu n'es pas bonne, tu es laide; tu ne vaut rien; tu es méprisable, tu es insignifiante... à moin que tou n'arives à prouver le contraire."
Ces voix négatives sont si fotes et si persistantes qu'il est facile de les croire. C'est le grand piège, le piège de se déprécier soi-même...
La dépréciation de soi est le plus grand ennemi de la vie spirituelle parce qu'elle vient en contradiction avec la voix qui nous dit: "Tu es mon bien-aimé"
Etre le bien-aimé est la vérité centrale de notre existence.
Je te dis tout cela de façon très simple, parce que, même si l'expérience d'être aimé, n'a jamaisété complètement absente de ma vie, je ne l'ai jamais recunnue comme vérité centrale de ma vie. J'ai toujours tourné autour, dans des cercles plus ou moins grands, toujours. A la recherche de quelqu'un qui puisse me convaincre que j'étais effectivement bien-aimé. C'était comme si je refusait d'entendre la voix qui jaillit au plus profond de mon être: "Tu est mon bien-aimé, je mets en toi toute ma joie"...
Nous sommes bien-aimés. Longtemps avant que nos parents, nos professeurs, nos conjoints, nos enfants et nos amis nous aient aimés ou blessés, nous étions profondéments aimés. Voilà la vérité ultime de notre vie. C'est la vérité que j'aimerais que tu reconnaisses en toi-même. C'est la vérité proclamée par la voix qui affirme: "Tu es mon bien-aimé".
Si j'écoute cette voix avec un grande attention, j'entends en moi des mots qui disent: "Je t'ai appelé par ton nom depuis les commencements, tu es à moi et je suis à toi. Tu es mon bien-aimé, j'ai mis en toi toute ma joie. Je t'ai formé dans les profondeurs de la terre et j'ai tissé dans le sein de ta mère. J'ai gravé ton nom dans les paumes de mes mains et t'ai caché à l'ombre de mes bras amoureux. Je te regarde avec un infime tendresse et je prends soin de toi, plus encore qu'une mère prend soin de son enfant. J'ai compté chaque cheveu de ta tête et j'ai guidé chacun de tes pas. Où que tu aille, je vais avec toi. Où que tu te reposes, je suis là. Je te donnerai une nouriture qui comblera toutes tes faims et étanchera toutes tes soifs. Je ne te cacherai pas mon visage. Je te connais, tu es à moi; tu me connais, je suis à toi. Tu m'appartiens, je t'appartien"