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Anonyme |
J'ai mal. |
9 |
06/11/11 à 20:48 |
Hello,
Bon mon problème se résume en un mot: Scarification.
Je me scarifiais déjà il y a un an, et j'avais décider d'arrêter cette année, il y a environ un mois. Puis, suite à une histoire toute conne j'ai recommencé. Plus fort qu'avant, plus souvent qu'avant. Et l'enfer recommence. Je suis de nouveau accro, j'en dors plus la nuit, je vais jusqu'à rêver que je me taille.
Bref, si je poste ce sujet, c'est parce que je reconnais enfin que j'ai besoin d'aide.
Je n'ai pas envie de mourir, c'est juste que parfois le simple fait de vivre est si douloureux que je ferais n'importe quoi pour que ça s'arrête.. J4ai essayé diverses techniques, pas forcément très futées pour combler ce manque ou faire en sorte de le remplacer, mais ça ne marche pas, et mon passé me rattrape toujours..
Le hic, c'est que ma mère refuse que j'aille ou voir quelqu'un, ou carrément me faire interner quelque part quelque temps. Elle me dit qu'elle n'apprécie pas ce genre de "médecine", et que si je veux aller mieux c'est à moi de le vouloir. L'année dernière elle a fait une dépression nerveuse quand elle a su que je m'automutilais, et elle à clairement précisé que si je recommençais, elle ne voudrait plus jamais entendre parler de moi.. J'aimerais lui dire que ce n'est pas de ma faute si je vais mal, ou même trouver des solutions pour aller mieux, vraiment.
Sauf que j'y arrive vraiment pas, j'aurai besoin de vos conseils..
Je ne dirai pas: Ne critiquez pas ou n'aillez pas de jugement négatif car j'ai besoin de l'avis de tous.
Merci de m'avoir lue.
J'ai mal. |
1/9 |
07/11/2011 à 19:48 |
Je suis (étais : Une semaine). Pareil que toi, dès que ça va mal je me scarifie quand ça ne va pas fort. D'accord ce n'est pas la solution, mais ça détend.
Pour arrêter ? Déjà si tu reconnais avoir besoin d'aide, c'est que tu es prête à arrêter de faire cela, non ? Tu détruit ton corps plus qu'autre chose, tu le sais, et tu le regretteras plus tard, quand tu te rendras compte qu'il y a beaucoup plus dur dans la vie, et que tu as des cicatrices parce qu'étant jeune, tu n'arrivais pas à surmonter des choses dures.
Pour arrêter, il faut que tu t'accroche à quelque chose qui te tiens à coeur, que tu aime vraiment beaucoup. Donne-y du temps, et pense à autre chose surtout.
Si jamais, viens en message privé, j'espère t'aider.... COURAGE !
J'ai mal. |
2/9 |
09/11/2011 à 18:33 |
Salut,
Il faut en parler à un médecin, que tes parents le veuille ou pas... Commence par ton médecin traitant qui t'orientera vers un spécialiste (psychologue, psychiatre)... Eux seuls pourront t'aider.
Si tu sens que tu veux déjà arrêter par toi-même, c'est déjà très bien mais un spécialiste me semble indispensable.
Bon courage
J'ai mal. |
3/9 |
09/11/2011 à 19:22 |
C'est déjà la preuve d'une grande avancée que tu reconnaisse avoir besoin d'aide et que tu accepte ou demande celle ci. Si ta mère refuse, ce n'est pas vraiment un problème puisque tu y a le droit.
Normalement dans ton lycée, il y a un conseiller pour ce genre de chose, un genre de psychologue (en général c'est lié à l'infirmerie, tout ça). C'est anonyme et sauf si c'est à ta demande ils n'en parlent pas aux parents. Apres, si tu veux éviter de faire ça au lycée, les villes mettent à disposition des centres de type planning familial, ou la plupart du temps c'est sans rendez-vous, anonyme et surtout gratuit.
Voila, après je pense que c'est plutôt en s'adressant à ces personnes que tu trouveras une solution, en tout cas bon courage.
J'ai mal. |
4/9 |
09/11/2011 à 19:49 |
Hello envoi moi un mp si tu veut j'ai été un peu dans la même situation on pourrai en parler
J'ai mal. |
5/9 |
09/11/2011 à 19:57 |
Twist a écrit :
Normalement dans ton lycée, il y a un conseiller pour ce genre de chose, un genre de psychologue (en général c'est lié à l'infirmerie, tout ça). C'est anonyme et sauf si c'est à ta demande ils n'en parlent pas aux parents. Apres, si tu veux éviter de faire ça au lycée, les villes mettent à disposition des centres de type planning familial, ou la plupart du temps c'est sans rendez-vous, anonyme et surtout gratuit.
Tout a été dit je crois. Tu reconnais que tu as besoin d'aide, c'est déjà un pas en avant je trouve, alors prends la cette aide, donne toi les moyens de te sortir de ça.
J'ai mal. |
6/9 |
09/11/2011 à 19:58 |
Demande de l'aide a tes amis, il pourront peut être t'aider a t'empêcher cet "auto-mutilation" si j'ai bien compris
J'ai mal. |
7/9 |
09/11/2011 à 20:04 |
Indesirable13 a écrit :
Demande de l'aide a tes amis, il pourront peut être t'aider a t'empêcher cet "auto-mutilation" si j'ai bien compris
C'est pas dit. Au lycée, pour certains, quand on peut enfoncer quelqu'un, on s'y prête a coeur joie. Faut simplement savoir qui sont les vrais amis dans l'histoire, mais surtout pas aller le crier sur les toits. Les rumeurs vont vite.
J'ai mal. |
8/9 |
09/11/2011 à 20:07 |
Tu te débarrasses de ce que t'utilises pour te couper
.
J'ai mal. |
9/9 |
09/11/2011 à 20:43 |
Quelle macabre occupation, que de se scarifier.
Si je puis me permettre une question, c'est "pourquoi te scarifies tu?".
J'veux dire, sans me répondre que c'est plus fort que toi, généralement, on ne fait pas ça par plaisir, il y a un élément déclencheur, qui nous amène à penser que se charcuter le bras aide à aller mieux. (ce qui est très faux d'ailleurs).
Si tu ne souhaites pas en parler ici, je le comprendrais parfaitement, si tu ne veux pas m'en parler, également. Sinon, tu peux m'envoyer un MP qu'on en discute. =)
Pour ce qui est de ta situation vis-à-vis de ta mère, les "bons réflexes" ont été cité plus haut. J'aimerais juste ajouter un truc. Pourquoi tu ne lui dirais pas que justement ce n'est pas de ta faute si tu vas mal? J'veux dire, à la fin de ton message, tu dis cela, que tu aimerais lui en parler.
Faut te lancer je pense. Laisser cela pourrir entre vous n'est pas la bonne solution je pense.
J'dis pas de balancer ça dans la conversation en mode "gros bourrin", mais tu vois, le faire en douceur, sans faire monter le ton, lui faire comprendre que tu as besoin de son aide, et non pas de son hostilité.
Je comprends sa réaction, elle veut prendre soin de toi, et je pense qu'elle ne comprend pas ton geste. Explique lui.
On croit souvent que nos parents ne peuvent pas nous aider, nous comprendre, mais à qui la faute? C'est peut être nous qui bloquons la conversation à ce sujet, qui nous enfermons dans ce schéma de pensées, alors que quand on regarde bien, baaah, nos parents, ils ont été jeunes avant nous (nan, sérieux? O_o), ils ont une expérience de la Vie, et elle n'est peut être pas aussi éloignée de la nôtre que ce que l'on croit. D'ailleurs, mes parents m'ont déjà dit maintes fois, que l' "on a les enfant qu'on a été". C'est sans doute pas aussi faux que ce que l'on pourrait croire.
Enfin bref,
Si jamais tu as envie d'en parler, je t'écouterai.
Courage, jeune demoiselle !