Les ailes de la Victoire.

Quel âge avez-vous ?

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18 ans ou plus

behappy_   Les ailes de la Victoire. 5 Ce jour à 19:26

C'est une nouvelle que j'ai fais il y'a un mois environ, pour ceux qui ont le courage de lire jusqu'au bout, j'aimerais avoir quelques avis. J'arrive pas vraiment à m'auto évaluer. Bref, concrètement :

Les ailes de la Victoire.

L'immensité du ciel noir semblait refleter une mer étoilée ce soir là. Mes yeux s'y perdait devant cette grandeur surnaturelle alors que moi, Edouard, 16 ans et demi, je n'étais qu'un simple mortel insignifiant.

Edouard, de taille et de corpulence plutôt normal, pensait que sa vie était dénuée de sens, sans importance, comme celle de tout être humain. Jusqu'à qu'il l'eût vu. Mais nous y reviendrons plus tard. Edouard, disais-je, était de nature calme, préférant se morfondre dans ses pensées plutôt que de rire et de s'amuser comme le faisaient ses camarades. Ce jeune homme d'un petit mètre soixante dix avait les cheveux mi longs tout ébouriffés laissant paraître une mèche tombante devant lui. Ses yeux étaient très noir, très profond, comme si en un regard on pouvait se plonger dans toutes ses pensées. Il avait cette réputation de faire fuir quiconque du regard, ou presque. Il s'habillait comme tout le monde, bien qu'il detesta les généralitées. Son plus gros défaut semblait être son atroce curiosité. La hauteur, la liberté, voler au dessus les nuages, c'est ce dont il rêvait ; sauter en parachute.
Le soir il prenait un réel plaisir à se mettre sous ses draps bien au chaud, et regarder en face de lui les flocons de neige flotter dans l'air sur un fond bleu foncé doucement illuminé par le clair de lune. Il disait même que si l'on regardait ce décor somptueux trop longtemps, un monde nouveau apparaissait.
Edouard était en première et depuis 5 années passées il se retrouvait systématiquement dans la même classe que cette charmante demoiselle. Elle avait les cheveux dorés, comme jaunit par la chaleur d'un coucher de soleil frémissant. C'était une fille modèle ; toujours bien coiffée, ses sourcils soigneusement épilés. Elle était dôtée d'une banalité lassante dont Edouard aurait pu facilement se passer. Elle avait juste un petit pendentif qu'elle ne quittait jamais, mais il n'y prêtât pas plus d'attention. Cependant son regard envers elle changea très vite lorsque leurs yeux fûrent amenés à se rencontrer. Ce fut un choque qui lui est encore incertain. L'espace d'une seconde lui avait suffit pour comprendre pourquoi le destin les avait mis cinq ans de suite dans la même classe. Il l'aimait à en mourir, il l'aimait par dessus tout, il l'aimait tellement fort, que si il lui venait à l'idée de le crier il en ferait hurler les morts. Peut-être était-ce son orgueil, ou sa timidité fulgurante, mais dans tout les cas il était dans l'impossibilité de lui dire qu'il était tout simplement fou d'elle.
Il fût un temps ou il essaya, mais en vain. Edouard était à chaque reprise paralysé par sa beauté à glacé le sang et ses yeux d'un vert transparent foudroyant. Depuis ces echecs il ne retenta plus. Elle s'appelait Victoire, ironie du sort non ?
Chaque matin Edouard se reveillait à sept heures avec toujours la même hantise de sortir de ses doux rêves. Chaque midi il restait seul à manger et s'en portait garant. Chaque heure de cours il les passait à contemplait cette magie de la nature qu'était Victoire. Chaque soir il admirait le ciel et la multitude d'étoile qui brillait comme bruler par des etincelles. Sa vie n'était qu'un éternel recommencement. On pouvait prévoir chaque jour de ce qu'il ferait ou ne ferait pas, tout se résumait à un ennui mortel. C'était accablant.
L'aube se levait lentement et le reveil qui sonna fit dresser Edouard de son lit. Il le frappa nettement de manière à ne plus entendre le grésillement qu'émettait les ondes ne captant pas. Il se leva rapidement et s'habilla, puis il mit sa mèche devant ses yeux et s'empressa de monter dans le bus qui l'attendait déjà. Il faisait un froid glacial ce matin de Décembre. Edouard enjambait déjà les marches de son lycée que la sonnerie retentit.
Il se situait deux rangées plus loin derrière que Victoire dans la classe, et comme toujours il l'observa passionnément, regardant ses cheveux d'or en passant plus bas jusqu'à sa nuque anormalement nue. Il remarqua qu'elle avait perdue son pendentif sans qu'elle ne s'en rendit compte. Le collier était à ses pieds et Edouard le vit très vite. Il patienta tout le cours pour à la fin se precipiter vers le pendentif. Il vit Victoire partir au loin et s'appretait à le lui rendre mais il fût repris par sa peur anéantissante et était totalement incapable de faire ce qu'il voulut entreprendre. Il fût submergé d'un grand moment de solitude et de regrets le soir même. Le collier de sa belle à la main, il resta longtemps allongé sur le lit de sa chambre et comme pour ne pas changer ses habitudes il regarda les flocons de neige se balancer lentement comme les notes d'une douce musique mélancolique. Il aperçut au bout du pendentif une photo, et il ne put s'empecher de regarder qui errait au bout du collier depuis tant de temps.



Je me preparais à voir qui se cacher sur cette photo alors qu'à ce moment-là jaillit devant moi un spectable absolument grandiose. La neige ne s'arrêtant point de tomber s'ouvrit tel un rideau au théâtre pour accueuillir ses artistes, et de là sortit une formidable créature.
A première vue la chose avait les caractéristique principale d'un être humain, à savoir deux bras, deux mains, deux oreilles, une bouche et un nez. Mais cette créature teintée d'or était en revanche toute petite et avait l'allure d'un ange. Elle déploya ses ailes et s'en servit pour s'approcher vers moi, et lorsqu'elle fût assez proche elle prit la parole.
- « Bonjour! Hihi! Ne t'en fais pas je ne te veux aucun mal » ricanait-elle naïvement. Je ne répondais pas, encore trop étourdis par cette stupeur. Elle continua.
- « Je m'appelle Lola, fille de lalo qui lui même était fils de... Oh! Pardonne-moi je m'égare, cela m'arrive parfois. Mais revenons-en au vif du sujet! Je suis là pour t'aider, et je vais te le prouver de suite. » J'acquiesçais, et regardais bouche bée Lola.
- « Allez viens maintenant ! » reprit-elle.
Ce fut un silence abasourdissant, un noir d'une clarté obscure, une peur monumental. Subitement une violente rafale de vent me percuta et je fûs ramené à mon esprit.
Je remarqua très vite que j'étais dans la peau de Lola, que je portais le pendentif pesant autour de mon cou, et qu'en dessous de moi s'étendait sur toute ma vue la ville où je vivais. J'appris très naturellement à voler, faute d'avoir le choix. Je savais ce que je devais faire, avec ce collier autour de mon cou je me dirigeais vers la maison de Victoire. J'avais une vue impressionnante de là haut, je detenais la liberté. Je nageais à travers cette océan de nuage, j'inspirais de gigantesque quantité d'air pur et fraîche. Mais petit à petit je me rapprochais de sa maison et mon ventre se contracta de peur.
Victoire avait laissé la fenêtre entrouverte et j'en profitais pour me rendre le plus discrètement possible dans sa chambre. Tout était enormissime, à ma gauche une armoire colossal, à ma droite un bureau titanesque, et devant moi ma déesse dormant dans son petit lit insignifiant. Plus mes ailes me portait vers elle, plus j'avais peur en repensant à tout mes echecs. Mais c'étais une chance unique dont je disposais et il ne fallait en aucun cas la manquer.
Je me trouvais juste à côté d'elle, tout près, si près que je sentais tièdement son souffle endormie m'effleurer, si près que j'entendais les lourds battements de son coeur sourdement résonner. Je déposa le collier délicatement puis je repartit me plonger dans le ciel pour rentrer chez moi. J'étais déjà haut et je m'imaginais sa tête demain matin à la vu de son collier préferé. Soudainement je repensa que je n'avais pas pris le temps de regarder qui était le fameux personnage sur la photo. Et ma curiosité frappa de nouveau, m'obligeant à retourner chez elle pour mettre fin à ce doute éffrayant. Mais ce fût seulement à mon retour chez Victoire que je me rendis compte qu'elle eût disparue. J'étais stupéfait et paniquer. Où était-elle ? Que lui était-il arrivée ? Allait-elle bien ? Je repartis en direction de ma chambre, plus affligé que jamais.
Mais subitement une violente rafale de vent me percuta et je fûs ramené à mon esprit. Puis ce fut un silence abasourdissant, un noir d'une clarté obscure, une peur monumental.



Tout à coup Edouard fût reveillé, il était allongé sur son lit, immobile. Le pendentif n'était plus dans sa main. C'est un retour brusque à une réalité fatale, je n'ai jamais eu ce collier, ce n'était qu'un long rêve, pensait-il. Cependant le doute persista et il sortit de chez lui, puis resta longuement devant le pallier de sa porte sous la neige qui flottait doucement dans l'air pur d'un hiver froid. Il regarda le ciel pensant apercevoir Lola, mais rien de tout cela ne se réalisait et il perdit espoir. Il ouvrait la porte pour aller se recoucher quand la légèreté d'une douce voix tremblante prononça son nom. Il se retourna et vit Victoire avec le pendentif autour du cou. Edouard regarda attentivement la photo du collier et remarqua que la photo n'était autre que lui.Il ne comprit que lorsqu'elle prit la parole.
- « Bonjour Edouard, je m'appelle Victoire, fille d'Olivier qui lui même était fils de... Oh! Pardonne-moi, je m'égare cela m'arrive parfois. »
Edouard la contempla, et ils se regardèrent longtemps, sous une pluie de neige dansante autour des deux jeunes.

L'amour m'a donné des ailes Victoire, susurra Edouard.

Les ailes de la Victoire. 1/5 27/01/2008 à 20:30
Eh ben y'a pas beaucoup de courageux dis donc =)
Les ailes de la Victoire. 2/5 27/01/2008 à 20:30
Très joli
Les ailes de la Victoire. 3/5 27/01/2008 à 20:44
Oo trop trop bo!!!!
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