Vallenttina a écrit :
Dans ma tête, l'idée même d'être amoureux ou d'aimer quelqu'un n'a rien à voir avec cette personne en elle même. C'est plus ce que ça éveille en nous qui est intéressant. Je sais que j'aime la personne en face de moi parce que quand on est ensemble, ce sentiment de bien être et de plénitude m'envahit instantanément et je flotte sur un petit nuage dans les heures qui suivent notre séparation. Alors forcément, quelque part c'est égoïste. Mais c'est une vision de la chose. SI c'était vraiment quelque chose qu'on aime chez une personne, je pense qu'on reproduirait les mêmes schémas avec ceux qui lui ressemblerait ; hors j'ai l'impression que chaque personne que j'aime est à des kilomètres du précèdent ^^
En espérant t'avoir été utile
PS : ma prof de philo à moi n'abordait jamais de sujets intéressants ...
Mmmh je crois que je vois ce que tu veux dire... C'est vrai que trouver des "raisons" de l'amour qu'on porte à quelqu'un peut sembler trop restrictif, trop "rationnel" si on veut... Et puis, après tout, on peu trouver à quelqu'un toutes les qualités du monde et ne pas en tomber amoureux/se, voire l'inverse.
Mais de là à dire que ça n'a rien à voir avec la personne en elle-même... Je veux dire, malgré tout, il y a bien des "critères". Par exemple, je serais bien incapable d'aimer une personne homophobe. '-'
Et pour qu'on soit attiré par quelqu'un, il faut aussi qu'il ai des "critères" qui nous attirent, physiques et/ou moraux... Donc pour se prendre d'affection pour quelqu'un, il faut bien que la personne en elle-même nous plaise, du moins l'image que nous nous faisons d'elle (mais c'est un autre problème).
C'est vrai qu'il y a forcément une part égoïste, mais ce n'est pas forcément négatif cela dit... Quoi de plus naturel (et de plus sain) que de vouloir être bien en présence de la personne qu'on aime? Encore que certaines personnes n'arrivent pas à se détacher de personnes qui les rendent malheureuses... Mais justement, n'est ce pas le fait de renoncer à ce sentiment dont tu parles et au bonheur vécu dans les premiers temps qui est le plus difficile?
Un autre point que tu as relevé et que je trouve intéressant: n'est ce pas une illusion de penser que chaque partenaire est "à des kilomètres" du précédent? Est-ce qu'on ne recherche finalement pas toujours la même chose, tout en espérant que ce sera "différent", mieux? Et donc en s'illusionnant sur sa différence pour mieux croire que ça se passera mieux que la fois d'avant?
Haha j'ai un bon prof de philo moi, et comme on est 8 dans ma classe de L on peut avoir des débats bien sympa! ^^
Mais malheureusement il va partir bientôt en congé paternité... J'espère que notre nouveau prof sera aussi bien que lui...