Je suis ridicule, je suis ridicule et je le sais. Tu dois me prendre pour une pauvre folle là où je suis juste amoureuse. Je suis attirée vers toi par une force surhumaine, je n’arrive pas et ne veux pas y résister. Je ne cesse de t’observer, tu hantes mes rêves, mes pensées. Ne vois-tu point la vérité dans mes yeux ? Ne te l’ai-je pas dit ? Je t’aime, je brûle intérieurement, je me consume. Tu es en face de moi, si proche et si distant à la fois. J’ai cru entrevoir une lueur d’espoir, mais il me semble que je me suis leurrée depuis le début. J’ai failli défaillir ce matin lorsque tu m’as demandé si tu étais pour moi une bonne raison de sécher les cours. J’avais envie de répondre que j’irais décrocher la lune pour que tu m’aimes. Je donnerais ma vie, mon honneur et ma dignité pour une miette de ton attention. Je ne supporte déjà plus de passer une minute sans te voir. Je déprime de plus en plus, et cela aura deux conséquences nommées vingt-cinq janvier et quatorze février.
Certes, le vingt cinq est lié à mon passé propre mais le quatorze, c’est la saint Valentin et aussi la fête des amoureux. Donc double coup de poignard dans le cœur, surtout que c’est en plus un jour où nous avons cours, ce qui implique que je vais te voir. Je ne sais comment je vais réussir à te regarder dans les yeux. Je ne te forcerais pas à m’aimer pourtant, je continuerais à te regarder de loin comme je le fais actuellement. Ce dont tu ne te doutes pas c’est que je suis une obstinée de première catégorie et que je ne renoncerais pas si facilement à une personne que j’aime. Je suis persuadée, au fond de ma folie, qu’un baiser entre nous serait l’accord parfait. J’ai peur qu’en lisant ces lignes tu ne me rejettes, que tu ne me trouves trop folle.
Tu es meilleur qu’une drogue, tu m’apaises et tu me rends joyeuse. Je ne peux m’empêcher de t’admirer, je suis accro à toi tout simplement. Le seul dilemme qui m’habite c’est de savoir si tu reviendras un jour sur ta décision où si tu resteras sur ta position pour toujours. Je sais la douleur que cause un cœur brisé mais j’ai réussi à aller de l’avant. Alors pourquoi pas toi ? A dire vrai, je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Je n’en peux plus de rester là à t’observer, à te manger des yeux tout le temps. Je veux que tu sois à moi. N’entends tu donc jamais quand je t’appelle de toute mon âme ? Je me meurs intérieurement. Et de savoir que je vais t’avoir sous les yeux l’année prochaine me plonge dans la plus grande douleur ou dans le plus grand bonheur, j’hésite à l’espérer.
Chaque larme que j’ai versée pour toi, chaque fois que j’ai appelé ton nom, que j’ai désiré tes lèvres, désiré tes bras, tout ceci était destiné à extérioriser la douleur que j’ai quand tu es distant. Je veux que tu m’aimes, ne fut-ce que pour une heure, un jour. Je m’en contenterais et je chérirais le souvenir de ces minutes passées avec toi comme je chérirais un trésor d’une valeur immense.
Ridicule(ment amoureuse) (refait) |
1/5 |
27/05/2014 à 13:24 |
C'est vraiment saisissant, je me sens plongé au plus intime de ces sentiments là. Pas ceux de ton intimité à toi qui ne regardent que toi après tout, mais ceux que chacun peut ressentir. Tu arrives à faire passer un message universel sur l'émotion humaine. Bravo !
Ridicule(ment amoureuse) (refait) |
2/5 |
28/12/2015 à 16:49 |
Très émouvant, bravo!
Ridicule(ment amoureuse) (refait) |
3/5 |
28/12/2015 à 17:37 |
Mouais je suis pas convaincu, en plus j'ai pas compris c'était quoi le 25 janvier, mais si c'est le jour du râteau alors ça fait flipper :c
Ridicule(ment amoureuse) (refait) |
4/5 |
28/12/2015 à 19:28 |
Ben on dirait plutôt un extrait de journal intime, comme si t'avais lâché tout ce que tu voulais dire, mais sans songer au lecteur ni à la qualité/cohérence (au niveau des registres) de ton texte. Limite, certaines tournures, en plus d'être cucul panpan, sont très clichés. Ca semble presque forcé, comme si t'avais voulu rensre tout cela poétique et imagé, en vain. Comme Sora je suis pas du tout convaincue désolée!
Ridicule(ment amoureuse) (refait) |
5/5 |
28/12/2015 à 20:32 |
Crapouye a écrit :
Ben on dirait plutôt un extrait de journal intime, comme si t'avais lâché tout ce que tu voulais dire, mais sans songer au lecteur ni à la qualité/cohérence (au niveau des registres) de ton texte. Limite, certaines tournures, en plus d'être cucul panpan, sont très clichés. Ca semble presque forcé, comme si t'avais voulu rensre tout cela poétique et imagé, en vain. Comme Sora je suis pas du tout convaincue désolée!
De même, j'écrivais ce genre de textes sur skyblog quand j'étais bien plus jeune ; si c'est un texte juste pour toi, pour relâcher tes émotions, c'est cool si ça te fait du bien, si c'est de la création destinée à un lecteur... Je suis pas fan. J'ai l'impression de voir plein de clichés romanesques à la suite.
Par contre, pour le côté plus personnel, et ça c'est vraiment mon avis à moi.. Quand je lis ça, j'ai envie de te secouer et te dire de te calmer. T'as 18 ans, t'as l'air de t'être pris un râteau et de lui chialer après depuis des mois. Je le répète T'AS 18 ANS ! Ce mec n'est pas spécial, ce mec n'est pas le seul et unique mec qui peut te rendre heureuse. On a tous cru ça de quelqu'un, pour en final s'en battre les steaks et en rigoler des années après, quand on trouve sa vraie moitié (ou pas même!)