Lecture analytique : Enfance

Halla

Lecture analytique : Enfance

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11/01/09 à 19:59

Voila un passage d'Enface, de Nathalie Sarraute

"Quel malheur quand même de ne pas avoir de mère !"
"Quel malheur ! ...." le mot frappe, c'est bien le cas de le dire, de plein fouet. Des lanières qui s'enroulent autour de moi, m'enserrent... Alors c'est ça, cette chose terrible, la plus terrible qui soit, qui se révelait au-dehors par des visages bouffis de larmes, des voiles noirs, des gemissements de desespoir... le "malheur" qui ne m'avait jamais approchée, jamais effleurée, s'est abbatau sur moi. Cette femme le voit. Je suis dedans. Dans le malheur. Comme tous ceuix qui n'ont pas de mère. Je n'en ai donc pas. C'est evident, je n'ai pas de mère. Mais comment est-ce possible? Comment ça a t'il pu m'arriver, à moi ? Ce qui avait fait couler mes larmes que maman effaçait d'un geste calme, en disant : "il ne faut pas..." aurait-elle pu le dire si a avait été le "malheur"?
Je sors d'une cassette en boits peint les lettres que maman m'envoie, elle sont parsemées de mots tendres, elle y evoque "notre amour", "notre separation", il est evident que nous ne sommes pas separées pour de bon, pas pour toujours...Et c'est ça le malheur?


Donc voila le passage, et j'i une lecture analytique a faire dessus, la question est :
Comment ce passage nous prouve que les tropismes de crystalisent en un seul mot?

Tropisme : Reaction psychologique peu exprimable, indefinissable .
Sortes de mouvements instinctifs qui sont indépendants de notre volonté, qui sont provoqués par des excitations venant de l'extérieur.

Merci de votre aide :$

Halla