Andranik* Mardiros
*(libération de l'Arménie, combat) (Marthyr)
De Yerevan au Desert de Syrie et de Mésopotamie,
Des ruelles glaciales au sable brûlant,
De la vie à la mort.
Tel est leur destin,
Nés pour mourrir,
Traitres avant leur premier souffle...
Traitres pour avoir aimé leur pays.
Traitres pour avoir combattus aux côtés de ceux qu'ils respectaient.
Traitres pour avoir suscités la jalousie de leur allié...
Des ombres de profilent à l'horizon.
Des mois durants, ils marchent,
Pieds nus, chevilles et poings liées,
Et enfants arnachés sur le dos des femmes.
Leurs coeurs frêles écrasent lourdement,
Les corps décharnés;
De leurs fils, de leurs frères, de leurs mères...
Lorsqu'ils arrivent à mi-chemin de leur destination,
C'est déjà la fin pour certains d'entre-eux.
Ce fleuve devant eux, ce fleuve couleur de Moïse,
Charriant des cadavres,
Les leurs s'y joindrons dans peu de temps, qui sait ?
Voici le tour des jeunes vierges de traverser le fleuve en barques,
Accompagnées de leurs bourreaux.
Le fleuve passé, elles sont devenues femmes,
Des femmes aux courbes souillées par "les" assassins.
Des femmes de la honte...
Les morts-vivants continuent leur marche,
La foule ammaigrie et épuisée comment à se réduire,
Les plus faibles sont abandonnés aux chacals et aux rapaces,
Les plus courageux s'enfuient,
Et sont sauvés par leurs frère de coeurs et leurs anciens ennemis de guerre:
Khurdes, Soviétiques et Ambassadeur d'Europe,
Mêlent leur vie déjà tourmentée à celle des "traitres".
Les "traitres" n'en ont plus pour longtemps...
Ils continuent à tomber, ils sont démembrés, déchiquetés,
Les "bourreaux" prennent plaisir à dominer et à torturer,
Ceux qui jadis s'étaient battus pour eux à leurs côtés,
Pour vaincre les Soviétiques.
Dans la foule qui se dirige vers la mort,
Il y a:
Des Malakian, des Manouchian, des Dolmayan, des Odadjan, des Tankian,
Et d'autres personnes qui ont aussi un nom,
Mais qui bientôt seront anonymes, oubliés, inconnus du reste du monde.
L'aurore commence à poindre,
Les derniers cris retentissent,
Les derniers cadavres ambulants tombent,
Les derniers "bourreaux" sont executés.
C'est fini.
Plus de 3 millions d'Arméniens, accusés de traitrise,
Ont été victimes de la jalousie,
De ceux qu'autre-fois ils appellaient "frères".
Ceux pour qui ils ont combattus le peuple qui a aidé les survivants de ce massacre.
"Traitres" parce-qu'ils possedaient "une" terre, "leur" terre.
"Traitres" parce-que leurs "frères" Turcs ont perdus la terre Soviétique qu'ils convoitaient.
B. Kim. (tous droits réservés)
C'est un poème sur lequel ma prof de français a eu les larmes aux yeux, et elle m'a demandée de le lire lundi... elle l'a lu quand il n'était pas terminé, maintenant le voici fini... j'aimerais avoir votre avis... merci
Andranki Mardiros |
1/5 |
12/06/2005 à 14:08 |
Andranki Mardiros |
2/5 |
12/06/2005 à 15:27 |
...
Andranki Mardiros |
3/5 |
12/06/2005 à 17:37 |
abruti... (ne vous inquietez-pas, j'ai mes raisons pour le traiter comme ça)
Andranki Mardiros |
4/5 |
12/06/2005 à 17:51 |
mortel avec un bon fond de metal ca pourrais rendre bien !!!!!
je t'aime mon amour de toujour ,et n'ais de coeur que pour t'aimer comme je n'ais d'yeux que pour te contemplé et de bouche que pour te dire je t'aime ou te couvrir de baisés .
kim mon ange tu reste gravé dans mon coeur et figé dans mes penssés , je t'aime
Andranki Mardiros |
5/5 |
12/06/2005 à 18:01 |