Nan, les animaux sont pas amoureux, c'est évident...
Enfin... D'abord qu'est-ce que l'amour? (Attention, overdose typographique en vue!)
L’amour est un sentiment envers un être semblable ou non à soi. Il est le manifeste d'une force instinctive animale qui consiste à s'attacher à un ou plusieurs individus : pour l'Homme, de manière morale ou désireuse. Il peut être contrôlé par la morale Humaine et devenir une sorte de passion où le désir sexuel n'intervient pas. On peut alors appeler cela une relation amoureuse. Ou alors l'amour n'est pas du tout contrôlé et l'Homme obéit à son instinct primaire qui est la reproduction : l'amour devient alors une envie impulsive où l'Humain ne cherchera pas à se défaire.
L'amour peut être, selon la personne : faible, fort, obsessif ou douloureux. Selon ces critères, il peut être plus ou moins contrôlé par la morale Humaine.
L’amour est une notion complexe débattue depuis des siècles et encore débattue de nos jours. Cette notion est un sujet de médecine (pourquoi l'amour), de psychologie (l'impact de l'amour et de son absence), de sociologie (son rôle dans les relations humaines), de philosophie (dans quel but aimer ?), de théologie (l'amour de Dieu), d'Art (l'amour dans tous ses arts), de divertissement (les plaisirs de l'amour) et d'économie (le commerce de la rencontre amoureuse).
L’amour que l’on porte à une personne ou un objet naîtrait par ce qu'il nous apporte ou est susceptible de nous apporter. "Aimer" ne serait autre qu'une façon inconsciente d'avouer sa propre impuissance à l'autonomie pour un besoin particulier à un moment donné. Besoin d’aimer ou besoin de se sentir aimé ne serait autre qu'un besoin égoïste, qu'une attente de la personne qui pourrait combler les ‘manques’ immatériels ou matériels que nous ne serions pas capables de satisfaire par nous-mêmes. Par exemple, en Occident, le besoin d'un enfant entraînerait le besoin d’une compagne ou d’un compagnon à nos côtés, besoin qui nourrit un sentiment d’amour ou de besoin d’amour pour la personne que l'on attend pour concevoir cet enfant.
La réalité psychique du besoin d’enfant résiderait plus dans un besoin de sécurité motivé apparemment par le bien de l'enfant : le nourrir et l'accompagner vers l’âge adulte. Mais cette attitude, apparemment généreuse, sous-tendrait en fait un désir caché du parent d'être accompagné vers la vieillesse.
Dans ce type de situation, « aimer » ou dire « je suis amoureux(se) », serait une façon inconsciente de dire : « j’espère que la personne pour laquelle j’éprouve des sentiments amoureux m’apportera les choses que j’attends d’elle ». Tant que l’on sent chez la personne aimée la présence des choses que l’on attend d’elle, le sentiment perdure, mais si la personne aimée perd ou ne dispose pas d’une partie de ce que l’autre attend, le sentiment d’amour s’estompe ou s’éteint. Lorsque ce sentiment s’estompe, il n’est pas rare d’entendre : « Nos deux chemins se sont séparés » car « mes besoins ont changés », « nous n’avons pas suivi la même route », etc. À ce moment, la personne qui se sent "en danger" peut être sujette à des crises d'anxiété. La personne quittée peut y être plus ou moins indifférente ; si tel n’est pas le cas celui qui est « abandonné » aura probablement un sentiment de tristesse, de jalousie, de colère ou même de haine…
Zoologiquement, la vie et le comportement sexuels de l'homme présentent de nombreux points communs avec ceux des autres primates, et plus généralement avec l'ensemble des mammifères. L'observation de l'espèce la plus proche de l'homo sapiens sapiens, le chimpanzé nain du Congo ou bonobo (Pan paniscus), ainsi que celle des autres grands singes, suggère que l'amour ne serait qu'une forme évoluée de phénomènes existant déjà chez nos cousins sous forme atténuée.
Physiologiquement, le coït tel qu'on l'observe chez l'homo sapiens ne diffère guère de l'accouplement chez les grands singes. En revanche, la séquence amoureuse, des premières approches, de la séduction jusqu'à l'accouplement, semble avoir évolué parallèlement à l'hypertrophie du cortex cérébral dont a été dotée notre espèce au cours de son évolution récente. Les aptitudes à l'idéation, l'imagination, l'anticipation et à la stratégie qui en résultent ont complexifié le processus à l'extrême.
L'attachement durable, la formation de couples relativement stables s'observe également chez nos cousins, mais sans atteindre la diversité des comportements individuels, la durée, et le rôle fondamental de l'imaginaire constatés dans la vie amoureuse humaine.
Un autre facteur qui nous distingue des singes, avec d'énormes conséquences, est la disponibilité quasi constante de la femelle humaine à l'accouplement, ce qui n'existe pas chez les autres mammifères.
Les zoologues se sont en outre intéressés à l'avantage concurrentiel, du point de vue de l'espèce, que donne l'amour tel qu'il se manifeste chez l'homme. Il apparaîtrait comme nécessaire à la sécurisation du couple durant la période d'extrême vulnérabilité des jeunes, elle-même suivie de la phase de développement de l'intelligence d'un adulte, moments qui, rapportés à leurs équivalents chez les espèces proches, sont extrêmement longs.
Merci Wikipédia!
Ben quoi? Z'avez vraiment cru que je m'étais cassé les dents à taper ce bidule?
Enfin bref, conclusion: Les animaux tombent amoureux... Ou pas... Et vice versa, réciproquement et inversement...
Roh, pis j'm'en fous hein, font ce qu'ils veulent ces corniauds!