Premiére possibilité::
Il faut chercher l'origine du surnom de New York dans les courses et le jazz. C'est apparemment John J. Fitzgerald, chroniqueur des courses de chevaux au Morning Telegraph, dans les années 20, qui lança le terme de "Big Apple" --La Grosse Pomme.
En reportage à la Nouvelle Orléans, il entendit des valets d'écurie noirs Américains appeler les champs de course de New York, "The Big Apple." Le terme lui plut et il donna comme titre à sa chronique "Around the Big Apple." "The Big Apple" servit par la suite à décrire tout ce qui touchait aux courses à New York. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser le terme de "Big Apple" pour désigner n'importe quelle grande ville surtout du nord des Etats-Unis, puis pour désigner New York, et plus particulièrement Harlem, comme la capitale mondiale du jazz.
Par extension, "The Big Apple" devint synonyme de New York et le terme de "Fun City" - la ville où l'on s'amuse bien - qui était très utilisé dans les années 60 disparut au profit de "The Big Apple."
Deuxiéme possibilité::
Au 19ieme siècle, dans un New York qui regorge de maisons closes, la pomme est le nom de code discret pour les belles et fraîches courtisanes. Cette appellation elle-même provient d'une aristocrate française- Evelyne Claudine de Saint-Évremond - qui émigre à New York et ouvre un des premiers salons destiné à la rencontre des jeunes gens de bonne famille, ou les jeunes filles prennent par syllogisme le nom de "pommes d'Eve".
Dans les années 1920, New York est réputé pour ses champs de courses. John J. Fitzgerald est chroniqueur au Morning Telegraph en voyage à la Nouvelle Orléans. Il se rend compte de la fascination qu'exerce New York sur les amateurs de courses lorsqu'il entend des valets d'écurie employer le terme "Big Apple". Il reprend l’expression à son compte, écrit la chronique "Around the Big Apple", en faisant l’expression consacrée pour parler de l’univers des courses new-yorkaises. C’est pourquoi au croisement de Broadway et West 54th Street, vous verrez un panneau signalant le « Big Apple Corner » installé en son honneur.
Le terme est repris dans les années 1930-1940 et accompagne la naissance de New York comme capitale du Jazz – et plus particulièrement le quartier de Harlem. Les musiciens parlent de « Big Apple » pour désigner la boule d’angoisse qu’ils sentent dans leur gorge avant de monter sur scène dans ce haut lieu du Jazz.
Enfin, en vrac, la « Big Apple » fait aussi référence aux pommes distribuées aux pauvres pendant la grande dépression, à une danse populaire des années 1930, et aux night clubs de Harlem.
De cette foule d’explications concurrentes sur les origines lointaines du symbole, il en ressort une, plus récente, qui explique sa diffusion. De manière très claire, «The Big Apple » est officialisé dans les années 1970 par la New York Convention et le Visitor's Bureau lors de leur campagne de pub sur la ville. Dès lors le terme est utilisé par tous- sauf peut être par les new-yorkais eux même- pour désigner la ville en générale, son bouillonnement, son dynamisme et sa frénésie.
Jack FitzGerald: “There's only one Big Apple. That's New York.”
Je crois que la réponse y est...
Bizzoux
mr. Greg