Auratos

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Auratos 3 20/11/14 à 15:20

Salut Smile
Je vous présente Auratos, ma troisième nouvelle et la dernière de mon premier recueil de nouvelle qui sera nommé "Alkian : Prélude à la calamité" et qui sera sans doute édité, sachant qu'un éditeur est déjà interessé.
J'aimerai beaucoup récolter des critiques & commentaires, ça m'aiderais beaucoup pour améliorer mon texte le plus possible.

Bonne lecture, je posterais la suite si vous le réclamez. Smile

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Chapitre 1


En ce jour pluvieux de fin d'Août 2011, je me préparais à l'imminente rentrée scolaire. J'étais en quatrième, et depuis ma naissance je n'avais jamais eu de réel défi à l'école ; chaque matin en me levant, je savais que je m'ennuierais à mourir pendant 8 heures, parfois moins. Les années passait, le cerveau de mes camarades se développait, et je pouvais donc enfin m'amuser à les analyser, observer leurs gestes, réactions, et la cohérence entre ce qu'ils font croire qu'ils sont et leurs actes. Cependant, ils ont tendance à me prendre pour un fou, ou en tous cas quelqu'un de bizarre. Je lis très vite, je peux terminer un roman de mille pages en quelques minutes, je retiens tous et n'oublie rien. Mes capacités physiques sont elles aussi supérieur à la moyenne, à tel point que mon dernier professeur d'EPS me faisait soulever des poids tout effectuant un parcours complexe et en résolvant des problèmes mathématique. Il me conseillait d'aller dans un établissement spécialisé pour libérer mon potentiel, mais ça ne me disais rien. J'aimais ma place actuel dans cette société.

Je sentais cette chose en moi depuis mon premier souffle sur ce monde, mais je ne suis jamais arrivé à identifier cette chose. En discutant avec des amis, j’eus comme première conclusion que ce n'était rien d'autre que mon intelligence qui me jouais des tours. Mais aujourd'hui cette chose grandis, et je suis encore plus troublé que je ne l'ai été. Et aujourd'hui alors que j'ai quatorze ans, j'ai développé une nouvelle passion, cette fois pour les cieux. Les étoiles m'ont toujours fasciné, mais jamais avant je n'avais réfléchis sur ce qui pouvais bien les constituer, leur origine, et s'il y avait d'autres planètes. Si oui, à quoi pouvaient-ils ressembler ?

Après avoir battu plusieurs joueurs en équipe contre moi tous seul sur Supreme Commander 2, je me dirigea au salon, où ma mère regardais la télé, vautrée sur le canapé avec son air si mélancolique et tristement habituel. Il lui manquait un petit quelque chose pour la rendre plus heureuse, et c'est seulement depuis quelques temps que j'avais compris ce qui pourrais réellement l'aider : de la compagnie. Un remède simple mais efficace, qui fonctionnais sur tout être humain normalement constitué. « Maman, tu regardes quoi ? Fis-je, j'avais pris l'habitude de poser des questions rhétorique pour paraître moins bizarre.
— Une série pourrie du dimanche.
— Tu devrais rencontrer un homme, maman. »

Elle fut surprise de la manière dont j’avais aborder la chose en changeant brusquement de sujet. Ce regard qui se figea sur moi, je le connaissais bien ; celui qui voulais dire « je suis fière de t'avoir ». Je lui suggéra de s'inscrire sur un site de rencontre. « Non, je veux pas Maxime.
— Pourquoi pas ?
— C'est juste hors de question.
— Tu attends encore papa ? »

Ma réflexion semblait l'avoir vexée, ou troublée, je ne saurais dire. Elle détourna les yeux vers la télévision et me suggéra après un long soupire de la laisser tranquille. Certaines personne pourrait croire qu'il y eût du mépris dans ses propos, mais je savais qu'il n'en était rien et qu'elle m'aimait plus que tout au monde.

J’enfilai ma veste et sortis à l'extérieur. L'odeur et la fraîcheur urbaine fouettais mon visage alors que je me plaisais à la contemplation de la société moderne, mais aussi de la nature si mystérieuse. Il m'arrivait d'observer une feuille, et me dire que mille ans plus tôt, des chevaliers foulais probablement cette terre, je n'arrive pas à exprimer ce sentiment, mais je suis sûr que toi qui me lis a déjà ressentis ça. La pluie contribuait à la tristesse des lieux ; je traversa un petit chemin près d'un ruisseau et m'enfonça dans la forêt. J'étais désormais à l'abris de toute présence humaine, je me coucha sur la terre humide et observa le ciel, les larmes des nuages frottant mes vêtements, mon visage et me piquant les yeux. Je me sentais bien.

Une autre source d'humidité ruisselait sur mes joues, je ne me sentais pas seulement « bien », j'étais aux anges, dans un véritable rêve éveillé. Je ferma mes yeux et permit à la torpeur d'envahir mon esprit. Je profitais de ce moment intense, et décida de revenir ici aussi souvent que je le pourrais. Lorsque j’ouvris les yeux, je vit un magnifique petit visage féminin. « Hé, c'est mon coin ici ! »

Yeux dans les yeux, je mit quelques secondes à réaliser ce qui se passais. Elle sourit en réalisant mon trouble, et je me releva les vêtements recouvert de terre. « Tu dormais ou quoi ? reprit-elle.
— On peut dire ça comme ça, j'étais bien là, et tu as tous ruiné.
— Moi c'est Laurie, et j'ai trouvé ce coin avant toi !
— Qui part à la chasse perd sa place. »

Son visage présenta désormais un sourire espiègle, qui allait à ravir avec son beau visage. « Vilain garçon » reprit-elle avant de s'en aller, « on se reverra », et elle me laissa seul, confus. Je rentra chez moi et changea mes vêtements, ce qui provoqua au passage quelques grognements de ma mère en me demandant ce que j'avais pu faire pour les mettre dans un tel état. Lorsque je m'endormit cette nuit-là, j’eus d'étranges rêves. J'étais dans une maison commune, ma mère et mon père était là, mais j'étais quelqu'un d'autre, dans une famille différente. Je n'ai jamais connu mon père, il était partit pendant la grossesse de ma mère. Avoir une vraie famille soudée était-il mon plus grand rêve, ou était-ce une simple pensée de mon subconscient ?

Quelques jours après arriva la rentrée. Les milliers d'adolescents de tout âge envahissant toutes les cours du collège ; j'arrivais facilement à imaginer la charge de travail des professeurs, et le stress qu'ils devaient accumuler jour après jour, entre les élèves au comportement négatif et les parents d'élèves en accord avec ces attitude. Moi, j'étais au delà de tous ça, et c'est sans doute pour cette raison que les professeurs m'appréciait plus que les autres. C'est d'ailleurs l'un d'eux, monsieur Arkh, qui me défendais chaque fois que l'on m'accusais de triche, car j'avais toujours la note maximale sur les évaluations qu'il s'agisse de mathématique, d'histoire, de français ou de S.V.T. Il m'avait apprit que je devais faire semblant d'être plus nul que je ne le suis, autrement cela pourrait m'attirer des ennuis et depuis, mes notes avaient radicalement chuté, passant d'une moyenne générale de vingt sur vingt a quinze sur vingt. C'était vraiment frustrant de devoir me limiter, mais c'était plus distrayant de chercher où mettre une faute grossière que d'avoir réponse à tout.

Si seulement il n'y avait que ça. Mes camarades se moquaient régulièrement de moi, critiquant mes notes élevés, riant de mon caractère réaliste ; derrière tous ça, j'étais au fond qu'un jeune garçon sensible et curieux. Un jour, un groupe de jeunes plus âgés que moi ont essayé de me faire du mal à la sortie du collège. Ils étaient cinq. C'était aussi le nombre de personne qui fut expédié à l'hôpital ce jour-là ; jamais je n'avais pratiqué de sport et pourtant, j'arrivais si facilement à contrer leurs coups et contre-attaquer... Bref.

En cette nouvelle année scolaire, j'appris que j'allais avoir comme professeur de français, monsieur Arkh. Au moins, cette année promettais d'être un minimum intéressante, et je ne connaissais que quelques personnes de ma nouvelle classe. Après la fin de cette première journée de classe inintéressante, je fut invité à une soirée à la fin de la semaine ; une soirée de début d'année, consistant à nouer quelques liens, mais je n'y allais que pour la distraction que cela pourrait m'apporter. Ce genre de soirée était remplis d'alcool, de jeux douteux et de que sais-je encore, et vu notre âge c'était très stupide de leur part. Mais je ne comptais pas boire, jamais. J'aime avoir les idée claire, si quoi que ce soit me manipulait, je ne saurais le supporter.

Les jours défilant, je ne cessais d'avoir des rêves plus étrange les uns que les autres depuis ma rencontre avec Laurie, était-ce une coïncidence ? Le jeudi, je rêvais encore une fois de cette étrange famille, et je semblais être une fille.

Samedi, je me préparais pour la soirée de début d'année, en choisissant des vêtements neutre mais sombre, reflétant ma personnalité ambigu pour les autres, logique pour moi. Ma mère m’interpella, inquiète pour moi, et elle avait toutes les raisons de l'être. « T'es sûr de vouloir y aller ? Ils risquent de t'embêter, fit-elle en parlant de l'adolescent en général.
— C'est bon maman, j'ai envie d'essayer. »

Elle me répondit en me prenant dans ses bras maternel, ce qui avais pour effet de me rassurer la majeure partie du temps. Je culpabilisais à l'idée de la laisser seule pendant toute la soirée, elle qui avait déjà tenter de se suicider dans le passé. Dans notre société, cet acte était mal vu, mais j'avais l'esprit plus ouvert que les autres : elle voulait juste disparaître, ne plus exister, pour elle ma vie n'existerais plus une fois plongée dans le vide qu'est la mort. Il n'y aurait donc aucune raison de pleurer pour elle, car elle serait enfin en paix, hors de ce monde meurtri et rongé par la haine. A ce propos, les rêves des personnes normalement constituée sont généralement un espoir d'avenir meilleur dans la société, un métier bien payé, une famille commune, tous ça. Mon rêve à moi, était d'un jour éradiquer ce mal qu'est la haine, mais je ne faisais que combattre le feu avec le feu, ce qui n'arrangeait absolument rien ; j'étais trop petit dans ce grand monde pour pouvoir y changer quoi que ce soit.

Dans cette soirée, je ne connaissais que quatre invités : Ruby, Laura, Thibaut et Melvin. L'une était une brune aux cheveux long, aux allures gothique avec une fausse timidité, l'autre était plus réservée, discrète avec la même chevelure que Ruby mais en moins remarquable. Thibaut était le genre de mec à draguer tous ce qui bouge, qui a un cercle d'ami composé uniquement de filles et c'est lui qui organisait la soirée. Melvin était celui que beaucoup de gens craignaient, ne se laissant pas faire et cherchant souvent les embrouilles. Nous étions une bonne vingtaine dans l'appartement des parents de l'organisateur ; en clair nous profitions de l'absence de ses progéniteurs.

Après avoir traverser une multitude de rues de Montpellier, j'arrivai devant l'immeuble où se situais l'appartement de Thibaut. Il m'avait communiqué son adresse, et je n'avais pas eu besoin de GPS à l'inverse des autres pour le trouver : j'avais de toute façon mémorisé la carte de la ville. J'appuyai sur le magnétophone où figurais son nom de famille, me présenta, et la porte se déverrouilla pour me permettre d'entrer.

A l'intérieur, l'ambiance était pour l'instant calme ; le grand écran de Thibaut absorbais quelques invités en affichant une émission télé-réalité à vomir. Moi, je rejoignit l'organisateur de la soirée pour discuter un peu avec lui, j'avais développé une certaine timidité dû aux moqueries des autres, alors je restais aux côtés de ceux que je connaissais déjà. Un certain Adel s'approcha de nous et dit à Thibaut : « pourquoi t'as invité le nerd ? Il va ruiner ta soirée. »

Ils me regardèrent tous les deux et s'éloignèrent pour discuter en privé pour parler dans mon dos. Même pas un peu subtile. Ne sachant quoi faire et légèrement démoralisé par ce début de soirée déjà catastrophique, je m'en alla au balcon pour admirer le ciel et les étoiles qui commençait déjà à se montrer, mais je n'étais pas seul, il y avait Laura. « Tu ne vas pas avec les autres ? fis-je.
— Bof, répondit-elle, je connais personne et ça commence à être chaud.
— Comment ça, chaud ?
— Bah j'ai vu deux filles se peloter et partir dans une chambre.
— Et ben...
— Ouais comme tu dis. »

Elle dégaina son portable et tapota dessus ; je ne portais pas un grand intérêt comme les autres face à cet engin de communication très utile. Une fois son message envoyé, elle le rangea et inspira longuement, déjà atteint de la fatigue. « C'est censé durer jusqu'à quelle heure ? dis-je pour combler le vide.
— Sûrement toute la nuit mais je pense pas rester trop longtemps. »

Avant que je ne put lui répondre que moi non plus, Thibaut ouvrit la porte du balcon pour me dire : « Maxime, fait toi petit ce soir s'teuplait, je veux pas que tu ruines ma réputation, ok ? C'est Ruby qui a insisté pour que tu viennes, alors soit sage. »

Mes sourcils se froncèrent. Je ne pouvais me laisser faire plus longtemps face à cet affront. « Vous avez quoi exactement, tous, à me péter les burnes ? J'ai rien fait que déjà vous commencez à m'énerver ?
— Hé, calme-toi ou je te sort par la peau des fesses », répondit-il en haussant le ton.

Je n'arrivais plus à argumenter, à présent, il n'y avait qu'une manière d'arranger la situation. Je le prit par le cou et le souleva contre le mur, mais Laura vint s'interposer en me suppliant d'arrêter, me répétant que ça n'arrangerait rien. Thibaut lui m'insultait tout en se débattant. Je sentais des regards se figer sur moi, et en regardant à ma droite, je constata que tous les invités présent dans le salon assistait à la scène avec humour et horreur pour certain. Je lâcha enfin mon emprise sur Thibaut et il tomba à terre en se prenant le cou et en respirant avec difficulté. « Toi t'as fait une grosse connerie, fit-il, dégage ou je t'éclates la gueule, grosse merde. »

Des larmes de colère ruisselait sur mes joues. Je n'en pouvais plus de cette race humaine si méprisante et haineuse, pour rien en plus, je n'avais jamais rien demandé moi. Dans mon excès de haine, je frappa de toute mes forces la vitre de la porte du balcon, la brisant en morceau et en me coupant la main. Je rentra à l'intérieur de l'appartement et quitta aussitôt les lieux. Au pied de l'immeuble, Laura me rejoint et m'offrit des pansements qu'elle venait de voler dans l'armoire à pharmacie de Thibaut. « Viens on va marcher un peu », me fit-elle avec l'intention de me calmer.

Nous nous asseyons sur un banc à quelques rues des lieux de l'incident. « Je n'y arriverais pas Laura, je ne pourrais jamais être heureux dans une société pareil. Tous le monde se moque de moi et me méprise sans raison, tout est fait contre moi, je ne peux pas... »

Les larmes se firent de plus en plus nombreuses à couler de ma joue, frappant le sol au rythme de mes gémissements de désespoir. Elle me prit soudain dans ses bras et je m'y laissa aller, sa courte chevelure frottait ma joue gauche, c'était une sensation agréable. En fermant mes yeux, je tomba instantanément dans une lourde torpeur, et cette fois je rêva de Thibaut. J'étais lui, dans la soirée d'aujourd'hui et pour la première fois je pouvais contrôler mon rêve. Afin de déchaîner ma colère, je me mit à tous casser dans l'appartement, les personnes autour de moi furent surprise et certains essayais de m'arrêter en vain, je les projetais contre le sol.

« Maxime ? Maxime ?! Réveille-toi ! »

Je me réveilla la tête contre les cuisses de Laura. « C'est pas désagréable mais bizarre, fit-elle d'un air moqueur, aller lève toi !
— Désolé, répondis-je en me levant, je sais pas ce qui m'est arrivé, je me suis endormis d'un coup.
— Parait que mes bras sont ceux de Morphée. »

Elle ricana d'une manière si douce et plaisante à entendre, même son sourire était beau, la beauté féminine était si agréable à regarder. Je m'extirpa de son étreinte et soudain, les sirènes de la police retentirent de loin en direction de l'immeuble d'où nous venions.

« J'y vais, fis-je, ils ont du foutre le bordel et un voisin à appeler la police. On pourrais garder contact ?
— Ouais bien sûr, tiens mon numéro. Si ça va pas tu m'envoies un message d'accord ?
— Ça marche. »

Je me releva et commença à marcher vers chez moi, mais d'un coup je me retourna et lui dit : « Hé. Merci. » Elle me répondit d'un hochement de tête accompagné d'un sourire amical, et je m'en alla enfin pour terminer cette épouvantable soirée. En m'approchant de chez moi, une idée me vint en tête. J'allais mal, très mal, et jusque là je n'avais connu qu'un seul remède à cette tristesse qui rongeait mes entrailles à ce moment-là. Je dévia de ma trajectoire pour me diriger vers cette forêt ou j'avais rencontré Laurie et son fameux coin de méditation. Une fois arrivé je me plongea aussitôt contre le sol et cette fois ce n'étais non pas les nuages et la pluie que je put contempler non, mais les étoiles magnifiant la beauté stellaire entourés de ce vide si mystérieux. Mes yeux se fermèrent d'elles-même face à ce spectacle cosmique que tous les êtres humains du passé, du présent et du futur pouvaient contempler comme je le faisais.

Était-ce un signe du destin, ou un second heureux hasard ? J’entendis des bruits de pas contre la terre, et en ouvrant les yeux, je tomba encore une fois nez-à-nez avec cette belle humaine qui avait comme prénom Laurie. Elle me parla, moi, toujours couché à l'aise par-terre contemplant sa grande chevelure et ignorant presque ses mots. « T'es encore dans mon coin là... Tu sais quelle heure c'est ?
— Désolé, j'en avais besoin. Il n'y a qu'ici que je me sens mieux. Comment ça se fait que tu es toujours là quand j'y suis ?
— Parce que c'est mon jardin, idiot. »

Je riais, encore et encore, au point qu'elle dut me coller sa main à ma bouche pour me retenir. Cette situation était si comique et originale ; moi dormant dans le jardin d'une inconnue, et elle papotant avec moi, habillée en pyjama. Plutôt que de me chasser, elle se coucha à l'opposé de moi, nos têtes se frôlant presque. « C'est vraiment beau, dit-je d'un air comateux.
— Ouais. Je t'avais dis qu'on se reverrais.
— En effet.
— Tu sais comment je m'appelle mais je sais pas comment toi tu t'appelles.
— Maxime.
— Enchantée.
— De même.
— Tu dois pas avoir beaucoup d'amis avec ton comportement bizarre pas vrai ?
— En effet.
— Bah, c'est la même pour moi. »

Nous contemplions tous les deux les cieux. Se calme méditatif me rendit clairvoyant, et me poussa à penser à voix haute. « Ce serais vraiment bien si tous le monde pouvait enfin se comprendre mutuellement. Le monde serait tellement meilleur.
— C'est bien dis ça. »

Des larmes sortirent de mes yeux, s'en suivirent rapidement des gémissements de lamentation. « Pourquoi tu pleures ? m'interrogea-t-elle.
— Parce que nous serons tous mort depuis longtemps lorsque ça arrivera.
— Ouais. Tu as entièrement raison... »

C'est ainsi que je m’endormis à ses côtés malgré la basse température de cette nuit septembrale.

Auratos 1/3 20/11/2014 à 15:41
Le style est pas assez modeste je trouve, mais la description de la soirée me plaît bien, ce genre de soirée où tu demandes pourquoi ils l'ont organisée alors qu'aucun ne cherche à diffuser quelque chose d'intéressant.
Puis la présence de la nature est agréable
Auratos 2/3 29/11/2014 à 02:45
Chapitre 2

« Réveille-toi Maxime ! »

Ce n'étais pas la première fois que je m'endormais en classe et rêva d'être une autre personne. C’était toujours la même chose quand je me réveillais, je devais subir les regards et ricanements moqueurs de mes propres camarades. Au moins lorsque c'était en français, le professeur Arkh s'arrangeait pour cesser cela, mais leurs pensées étaient là ; au fond je préférais qu'ils montrent ce qu'ils pensent plutôt que de se terrer dans un silence factice. Le professeur s'éloigna de moi et je reprit mon cahier avec les leçons que je recopiais inutilement du tableau ; je retenais tous mais de cette façon je paraissais moins bizarre que je ne le suis réellement.

Ce jour-là des militaires étaient venus donner quelques informations sur ce qu'est l'armée, pourquoi ça existe, tous ça. Il y avait même un officier supérieur qui s’était déplacé depuis Perpignan rien que pour nous. Ça ressemblait plus à de la propagande que de l'information, mais ça avait le mérite de faire sauter la moitié du cours de français. Lorsqu'ils arrivèrent, le silence revint d'un coup, sans doute que les lourds bruits de pas de ces hommes à la masse musculaire développée pour et pendant le combat intimida les adolescents autours de moi. Ils portèrent des uniformes impeccable, avec des insignes un peu partout, un d'eux était de tout évident le colonel, car il avait le plus d'insigne. « Bonjour à tous, fit-il, je suis le lieutenant-colonel Nigel Arkh » et il continua en présentant les quelques sous-officiers l'accompagnant. Je leva promptement la main et l'interrogea : « vous avez un lien de parenté avec le professeur ?
— Oui effectivement, ta question est pertinente. »

Il se tourna vers le professeur, avec un petit sourire espiègle. « Je suis son cousin. Tes élèves sont tous aussi brillants ?
— Malheureusement non, mais je suis plus idiot que lui. »

Le professeur, le colonel, ses hommes et mes camarades riaient en chœur bien que je ne compris pas la partie où c'était censé être drôle. Suite à quoi il débuta son exposé sous les yeux curieux des élèves. Des miens aussi en fait, car je ne mettais jamais réellement interrogé sur l'armée. Une fois l'heure terminé, ça en fut de même pour la séance de propagande des militaire, et lorsqu'ils quittèrent la salle, je remarqua que le colonel chuchota quelques mots au professeur tout en lui donnant un petit bout de papier. Sachant qu'ils étaient cousins, ça ne me paressais pas tellement suspect mais un peu quand même. Plusieurs heures après je pu terminé cette énième journée fort ennuyeuse de cour, et lorsque j’embarquai dans le véhicule de ma mère pour me ramener chez moi, je reçu un message sur mon téléphone portable. « C'est Laura, ça te dit de se voir maintenant ? C'est à propos de tes rêves. »

Ces derniers jours j'avais pris goût à parler de rêves avec Laura, elle aussi en avait, mais pas d'aussi étranges que les miens. Je répondis favorablement à son message et demanda à ma mère de me déposer chez Laura. J'arrivai au pied de la porte de sa maison quand je m’évanouis soudain, sans explication rationnelle. Je fut instantanément transposé dans un énième rêve où j'étais le colonel Arkh entouré d'hommes en costume mais je ne put comprendre de quoi il s'agissait puisque je me réveilla face à Laura. « Maxime ? Ça va ? Tu veux que j'appelle une ambulance ?
— Non ça ira, répliquai-je en me relevant de son fauteuil. »

Elle était visiblement seule chez elle, et j'avais un peu de mal à comprendre le motif de son invitation, nous parlions suffisamment de nos rêves par sms, pourquoi demander à se voir ? Je l'interrogea sur cette dernière réflexion. « Bah je crois comprendre ce qui t'arrive. Te moque pas hein, mais je pense que tu as des visions ! Tu vois comme dans certain films ou séries, dès fois le héro à des visions ! Un peu comme Raven, sauf que toi tu t'endors, tu te figes pas.
— Mais...
— Regarde quand tu t'es évanoui sur moi après la soirée, tu as rêvé de Thibaut et de sa crise, et il l'a réellement eu !
— Sauf que je contrôlais mon rêve.
— Tu en avais peut-être l'illusion !
— Ouais, c'est pas faux.
— Et puis, il y avait autre chose Maxime... »

Elle s'en alla vers sa cuisine pour prendre quelque chose à boire et ramena une canette de coca pour elle et moi. Elle reprit : « quand tu étais endormis tu avais des marques bizarre sur le visage, un peu comme si tu pleurais mais que tes larmes étaient devenus noire.
— Je saurais pas l'expliquer. Peut-être que mes glandes lacrymales ont secrétés du liquide lacrymale plus sombre en raison de...
— Arrête, toi-même t'y crois pas. »

Je baissa la tête instinctivement car je savais qu'elle avait raison. D'ailleurs, elle avait tendance à avoir souvent raison ces temps-ci. Laura était, avec Laurie, une des seule personne auquel je pouvait faire confiance. L'espèce humaine était en grande partie mauvaise, mais dans un tas d'ordure on peut trouver des choses qui ont de la valeur. « Pourquoi tu m'as fait venir ?
— J'allais te le dire. Je suis sûre que tu as des visions, je veux t'aider à en avoir. Tu n'as jamais essayé d'en provoquer toi-même ?
— Non.
— Tu veux bien mon aide pour t'y aider ? »

Après quelques instants d'hésitation, je fini par hocher la tête. Elle reprit : « d'accord. Hum. Concentre-toi sur... Thibaut tiens !
— Cet être inférieur ne m'intéresse pas.
— Roh... essaye !
— Bon d'accord. »

Je me concentra donc sur Thibaut, son visage, le dernier souvenir que j'avais de lui mais rien ne me venais. « Marche pas », lui dis-je d'un air abattu. Ce n'était rien d'autre qu'un énième échec ; j'avais beau être plus intelligent que la moyenne, je n'avais encore rien accomplis de significatif. Je me contentais de paraître normal pour éviter les moqueries, j'étais lâche et peureux. Je lâchais aussi des vannes pour occuper l'esprit des autres, pour les empêcher de penser à ma différence. « Bon je sais, alors imagine Thibaut te regardant pendant que je te prenais dans mes bras sur le banc ce soir-là.
— Quelle est la différence ?
— Essaye je te dis. »

Cette seconde tentative fonctionna. Je me sentais aller et soudain je pus avoir une vision de Thibaut. Il était assis, la manette en main, jouant à un jeu vidéo de football avec des amis à lui, rien d'extraordinaire à priori. Dans cette vision, je pouvais penser, je pus donc m'extirper par ma volonté. « Ça a marché ! Et t'avais encore ces marques sur ton visage, je t'ai pris en photo. Tiens, regarde. » J'avais effectivement des marques en dessous de mes yeux, ça formait des symboles, des signes étranges et symétrique, se coupant au bout, comme s'ils pouvaient continuer à grandir. « Je... tu as truquée la photo ?
— Non, je te le jure ! Mais j'avais raison. Quand tu t'es imaginé dans mes bras, tu as tous de suite pu avoir une vision.
— Tu penses que l'endorphine y est pour quelque chose ? Ou peut-être la sérotine, la dopamine, l'ocytocine ? Sachant que l'ocytocine est un polypeptide comportant neuf acides animé de formule brute étant C43H66N12O12S2 permettant une sensation de bien-être, faisant disparaître le stress et favorisant la production d’œstrogène, peut-être que ces sensations me permettent d'obtenir une vision et...
— Maxime, calme toi ! Je comprend rien à ce que tu me dis. »

J'avalai une gorgée de coca et me secoua la tête pour reprendre mes esprits. « Je veux dire que me détendre et vider mon esprit suffirais, tout en me concentrant sur la personne.
— Et bien vas-y, fait-le sur quelqu'un d'autre. Je sais pas... la femme de monsieur Arkh par exemple ? Il nous fait que parler d'elle !
— D'accord. »

Je vida mon esprit, ne pensa à plus rien sauf à la photo que m'avais montré le professeur d'elle. Soudain, j'étais au volant d'une voiture et la nuit tombais. Merci à elle, la femme du professeur regarda son portable pour voir l'heure du jour et il était exactement la même heure, et le même jour qu'au moment où je me suis concentré sur elle. Je pouvais voir de loin une voiture arrivé dans l'autre sens, puis une autre. Lorsqu'elle se baissa pour admirer son ventre gonflé étant enceinte de plusieurs mois, j’entendis un bruit sourd et très effrayant ; le bruit de la mort. La femme du professeur fut projeté loin du véhicule en heurtant un autre de plein fouet et je me réveilla aux côtés d'une Laura inquiète, j'étais en train de pleurer. « Maxime ? Qu'est-ce que tu as vu ? Pourquoi tu pleures ?
— Je... heu... »

Elle me serra dans ses bras et pendant quelques secondes je m'endormis encore et je voyais madame Arkh avec un cordon ombilical me reliant à... oh mon dieu, je la voyais depuis les yeux de sa fille mourante. « Je viens de voir la femme de monsieur Arkh mourir. »
Auratos 3/3 29/11/2014 à 02:45
Chapitre 3

Je vis dans le regard de Laura à la fois de l'inquiétude et du scepticisme. « C'est vrai ?
— Je mens jamais Laura. »

Elle regarda à droite à gauche, ne sachant comment réagir. « On devrais peut-être heu... je sais pas », reprit-elle.

Après un instant de silence total dans la pièce, j'envoyai un message à ma mère pour lui demander de venir me chercher en expliquant à Laura qu'il se faisait tard. Lorsque ma mère fut arrivée, elle me serra dans ses bras en me demandant de faire attention à moi. Ces petites attentions et ces offrandes d'affection gratuite ; c'était une des rares choses que j'aimai de l'être humain. J'étais persuadé que quelque part dans l'univers existait une civilisation faite d'amour sans haine. L'endroit où résideraient ces êtres vivants serait la définition même du paradis, sans aucun doute. Je m’endormis cette nuit-là avec les visions d'horreur du cadavre de la femme du professeur, vision que j'avais eu depuis les yeux de sa petite fille mourante. J'espérai de tous mon cœur qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar et rien de plus. Je rejoignis ma mère et nous partions. Durant le trajet, je me plus à observer l'ambiance nocturne urbaine si glaciale et étrange. Pendant ma contemplation de l'extérieur, ma mère me regarda parfois se demandant probablement ce que je pouvais bien penser sans m'adresser la parole. Cette nuit j'essayai à nouveau d'avoir une vision de la femme du professeur en vain, alors je m'essaya à quelque chose de dangereux et malsain en exploitant un des plus grand défaut de l'être humain, la curiosité. Et si après tout, ce n'était pas de simples visions ? Car j'ai vu en direct l'accident de la femme du professeur, ça ne faisait aucun doute.

Je pensai à Laura et ça fonctionna quasi-instantanément. Elle avait les yeux fermée, je ne pouvais donc pas voir ce qu'il se passait. Lorsqu'elle les ouvrit, il y avait face à elle un homme à peine plus âgé que nous, environs dix-sept ans. Je m'extirpa aussitôt de cette vision d'horreur. Je l'admet, j'avais mal interpréter ses gestes tout à l'heure, je croyais à un début d'amour, mais au final, c'était un simple début d'amitié. Pourquoi les relations humaines étaient devenus si ambigu et malsaine ? La haine qui m'envahit à ce moment était indescriptible, puissante, froide, terrible. Je me devais de penser à autre chose, quelque chose de plus beau comme... Laurie. Malgré l'heure tardive elle était plongé dans son ordinateur, se promenant sur divers forums et parlant à des amis à elle. Ma vision à travers elle était floue comme si il y avait de la buée. Je compris rapidement qu'elle était larmoyante, mais pour quelle raison ? Laurie entra dans l'onglet avec sa page Facebook, et je pus voir la conversation entre elle et un garçon. Il la menaçait de viol si elle ne s'offrait pas à lui, rien que ça. Une rage encore plus profonde que la précédente me rongeait du plus profond de mon être. Ma haine envers l'humanité s'accumulait petit à petit depuis ma naissance, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle était à son paroxysme.

Je quittai les yeux de Laurie et m'arracha les cheveux en laissant échapper des gémissements de rage, serrant les dents, frappant mon lit de toute mes forces et tous d'un coup, le vide. J'étais dans une salle entièrement sombre à part la lumière qui m'éblouissait le visage. Je me sentais ailleurs, et j'étais effrayé par ce néant infini. Ma mère apparut face à moi mais ce n'étais pas elle, je le sentais. Elle me dit d'une voix désincarnée : « tu sais où tu es. Tu es en moi, tu es en toi. La barrière entre la conscience et l'inconscient est juste là, près de toi... et tu l'as ouvert, je l'ai ouvert. »

Je regardai ce qui se présentait face à moi avec l'apparence de ma génitrice. « Je suis le seul gouverneur de mon esprit, tu n'es qu'illusion, fis-je.
— Sais-tu que ta venue ici est volontaire ? »

Je dévisageai l'être face à moi durant mon instant de réflexion. « Je... ne comprend pas.
— Toi qui est si supérieur aux autres, tu n'arrives pas à me comprendre ? C'est normal. Tu ne peux comprendre ce qui ne peux l'être.
— Alors explique moi. »

Ma mère disparut et ce fut Laura qui apparut derrière moi. « Tu as ouvert la barrière m'empêchant de communiquer avec moi, à l'image des schizophrène bien que ça soit une ouverture maladroite. Toi, tu l'as fait avec perfection, et te voilà dans la dimension spirituelle de la rêverie. Lorsque tu dors, tu vois mes pensées comme tous les autres humains. Tu sais que ton potentiel est immense si ce n'est infini, et dans ton excès de colère, tu as compris comment débloquer ce potentiel.
— En fusionnant avec mon inconscience.
— C'est ça.
— Bien que je ne sache pas réellement le sens de tous ça, quel effet cela aura-t-il ?
— Tu deviendras ce que tu es réellement, ce que tu as toujours été.
— Je ne sais même pas qui je suis vraiment.
— Le doute embrume ton esprit, laisse moi te montrer. »

Tel un rêve lucide, je fut transposé dans un des lieux de mon enfance, mon école maternelle. Je me souvins de cette sensation de libertés, mais aussi de cet étrange sentiment de manque, de douleur, de haine et de désespoir. Mon inconscience m'aidait à comprendre le véritable sens de la vie, d'une âme, à quel point la vie peut être si grande et profonde, et qu'en un instant elle pouvait disparaître. Un gâchis. Nous pouvons être tous et rien en même temps, nous seul décidons de notre véritable chemin, c'est le libre arbitre. « Ce que je te montre et te fais ressentir, tout être humain ressens la même chose. Comprends-tu à quel point l'humanité est si stupide à vouloir s’entre-tuer ? A détester son prochain ?
— Tous détruire pour mieux reconstruire.
— Oui, tu commences à comprendre. »

Cette fois j'avais douze ans et c’était mon premier jour de collège. Ces moqueries incessantes sur l'absence de paternité dans ma vie et mes facultés intellectuelles. Ce n'était pas une vie, je fuguais au moins une fois par mois, je séchais les cours le plus souvent possible, je méprisais tout être humain et je m'en prenais à ma mère. Je lui en voulais de m'avoir donner la vie et de m'avoir donner l'occasion de subir toute cette haine. « Depuis cette époque, elle m'aime moins.
— C'est faux et je le sais. Je peux voir ce que tu seras adulte puis vieux. Je ne suis pas juste une inconscience, je suis bien plus que ça. Ce que tu ne peux voir, je le vois. L'affection d'un parent pour son enfant est sans limite. C'est un lien profond et plus puissant que tous ce qui existe. L'amour. »

Laura laissant sa place, le professeur Arkh apparut. Mon inconscience reprit : « Tu es le seul être humain à pouvoir communiquer aussi clairement avec son inconscience. Sais-tu seulement à quel point nous sommes uniques ?
— Je pense déjà en avoir une idée.
— Nous pensons, nous ne sommes qu'un.
— Pas pour moi. Pas encore. »

Je revit ce que je vit il y a quelques minutes, l'apothéose de l'horreur humaine. « Laurie est en danger.
— Et nous devons l'aider, si nous fusionnons, cela sera certainement possible.
— Mais je vais changer, je ne serais plus vraiment maître de moi-même.
— Si. Tu seras juste ce que tu as toujours été, sans l'influence de l'éducation et de la société.
— Je crois comprendre. »

Je voyais cet instant de clairvoyance à dormir près de Laurie. « Est-ce ça, l'amour ?
— Presque. L'amour est la plus puissante force qui existe, elle va au-delà de la haine. L'amour que tu crois n'est qu'éphémère et inventée par la société pour faire une illusion générant un semblant de bonheur. Ça ne reste qu'un sentiment d'attachement et d'affection, rien de plus. »

Je m'écroulai à genoux face à lui. Des larmes humidifièrent mes joues et vinrent frapper le sol d'une noirceur stellaire. Il me tendit la main. « Viens. Fusionnons. Découvrons la véritable force ensemble et remodelons le monde. »

En approchant ma main de la sienne, je sentis les alentours trembler et une puissance démesurée prendre possession de mon corps.

J'ouvrai soudain les yeux et j'étais enfin de retour dans la réalité, mais mon absence semblait l'avoir affecté. J'étais accroupis les jambes croisés, mes mains serrés et je lévitait au dessus de mon lit. Lorsque j'ouvrai mes mains, une infinité de lumière apparut devant moi tel des hologrammes. C'était la carte de la galaxie. Jusqu'où mes nouveaux pouvoirs s'arrêterait ? J'étais désormais capable d'une multitude de choses pour aider ceux que j'aime. Juste avant que ma mère ne pénètre ma chambre, je me posa sur mon lit dans la même position que je fut en lévitation et désactiva cette carte que je ne put comprendre tous de suite. Lorsqu'elle entra et me demanda ce qui venais de se passer, je lui dis en toute sérénité : « je suis aussi surpris que toi maman. Je peux tout arranger dans notre monde. J'en ai désormais le pouvoir. »
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