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Murdurer |
automne |
2 |
16/07/06 à 16:12 |
Je me promene seul dans cette avenue.
Les couleurs des feuilles, monotones.
jonchant le sol maintenant disparu.
Voici les prémices de l'automne.
Le vent souffle sans cesse
les oiseaux disparaissent
le soleil ? chez les abonnés absents.
Le froid ? présent, inlassablement.
Mes idées s'envolent dans les airs.
Tout comme ces feuilles qui ne sont guère
Plus larmoyantes que mes pensées.
C'est ça l'automne, insensé !
On se laisse doucement aller
Vers la poésie saisonnière
Moi, je musarde dans cette allée
Seul, avec mon âme, prisonnière.
automne |
1/2 |
16/07/2006 à 17:36 |
Le romantisme revient!ça fait chaud au coeur!
Trés joli!
automne |
2/2 |
16/07/2006 à 21:35 |
Hum... Sérieux manque d'harmonie couplé à un rythme assez anarchique qui tend à atténuer le lyrisme. POur un meilleur résultat, il conviendrait d'user d'une métrique harmonieuse et d'essayer de césurer les énoncés de manière plus claire. Par ailleurs, la syntaxe fait souvent défaut, et nuit au passage des sentiments du texte vers le lecteur.
En outre, je pense qu'un jeu plus régulier sur les rimes pourrait procurer meilleur effet. Sinon, le fond me laisse aussi un problème quant à la chute: en effet, la finalité que tu sembles observer est que le poète n'est finalement qu'un prisonnier de son âme, alors qu'il me semble que le but, l'objectif, la raison d'être de la poésie est justement la libération de l'âme (tourmentée?) du poète. Même l'idée de l'envol semble décrite comme une part de la monotonie ce que je trouve un peu embarrassant. Lorsque les idées du poètes s'envolent, il s'envole avec elle et, alors, il échappe à tout contrôle, par l'extériorisation du "moi", par la transfiguration du "je"... Bref, la poésie est vectrice de liberté, ce qui n'est pas montré dans ce texte...