Automutilation

J'aurais pu commencer. Je me suis juste fait un cœur au niveau de la hanche au compas, ça a mis plusieurs années à partir. J'ai trouvé ça tellement laid et inutile que finalement j'ai arrêté, c'était pas une solution. Dis toi vraiment que c'est débile ce que tu fais et ça marchera peut être pour toi aussi.
Cherche un autre truc où te défouler, quelque chose de constructif.

Si tu n'arrives vraiment pas à en parler à un proche, cherche un numéro d'aide à la jeunesse.

J'ai aussi eu une année difficile, c'était plus sous forme de brûlure mais l'idée est là, c'était ma façon d'extérioriser ce qui n'allait pas, le problème c'est que c'est un cercle vicieux, c'est pas la solution mais c'est facile de l'accepter quand même, comme dit Blodwen_ c'est souvent quand quelque chose ne vas pas, alors pour en sortir, je pense qu'il faut arriver à "régler" les problèmes qui causent ces automutilations, après je suis pas spécialiste donc bon, mais à mon sens, avant de penser à arrêter ça, il vaut voir ce qui a déclenché ça.

Merci pour vos réponses. Déjà je tien à dire que tout le monde me conseille de trouver quelqu'un à qui en parler. J'ai des amis, mais j'arrive pas, j'ai souvent voulu leurs dirent, mais j'ai jamais réussis, parce que avec eux je suis tout à fait normal, mais après c'est une autre histoire, alors dire à des amis, même proche " C'est fait des mois que j'me ravage les bras je fais quoi ?", je sais pas trop où le placer.
J'en avais parlé à mon mec au bout de pas mal de temps, mais dernièrement il m'a quitté à cause de ça, il m'a prise pour une folle donc ça à rien arrangé.

Après, identifier la cause je le sais, enfin je pense savoir. Sans m’étendre sur le sujet, j'ai jamais été très bien dans ma peau, j'ai eu une période où j'ai commencé à devenir anorexique, et dernièrement j'ai subit deux décès dont celui de mon meilleur ami, c'est pour ça que je commence à devenir aussi violente sur moi même. Pour moi, faire ça c'est un peu comme si je pouvais contrôler mon corps, j'veut dire, c'est moi qui décide comment ça va ce passer, et je crois que c'est ça que "j'aime là dedans". Parce que c'est plus moi qui subit dans ces moments là, même si d'une certaine manière, si.

Well... j'ai commencé à m'automutiler il y a maintenant un peu plus de 6 ans. Pour des raisons, des souffrances qui me paraissaient légitimes, suffisantes pour justifier mes actes.
Le problème c'est qu'après ça devient un cercle vicieux.
Là où les gens me reprochent de "me faire du mal", je leur réponds que "je me fais du bien pour faire sortir le mal". Mon mode d'extériorisation, quoi.
Ca va un temps, mais quand le moral va mieux, et que les souffrances diminuent et deviennent de simples et petites contrariétés, la lame est toujours là, elle. Et elle continue à glisser sur le corps, inlassablement....

Personnellement, en 6 ans, j'ai réussi à réduire, comme un fumeur diminuerait le nombre de clopes qu'il fume chaque jour, avec parfois des rechutes.
Mais je n'ai jamais réussi à arrêter véritablement.

Chacun a son Histoire, ses raisons. C'est compliqué de donner des conseils...
Tu dois trouver et résoudre toi même tes conflits intérieurs pour te libérer sur ce plan. Éventuellement si tu en as l'envie et la possibilité, un psychologue pourrait peut-être t'aider.... je sais que moi ça m'avait été bénéfique.

Pour ce qui est de l'acte en lui-même, même si c'est difficile d'agir uniquement dessus, moi ce qui m'avait aidé à arrêter quelques temps ça avait été une promesse à ma marraine, personne qui m'est très chère. Mais du coup je souffrais encore plus psychologiquement, privée de mon moyen de libération, donc c'pas forcément génial...

En tout cas le seul vrai conseil que je peux te donner, c'est, si tu n'arrives pas à arrêter, d'au moins faire très attention (hygiène, désinfection...), et de prendre soin de toi, après.

(Et sinon, dans le temps, les lames de rasoir laissent moins de marques que les moches cicatrices du cutter qui ne partent jamais.... c'est pas un encouragement à continuer, juste quelques mots pour t'aider à te préserver un peu, toi et ton corps, à défaut d'arriver à arrêter).

Je te souhaite tout plein de courage pour arriver à bout de ce démon.
Et si tu veux parler, fais-moi signe, je suis là.

Moi aussi je suis dans ton cas. J'ai commencé avec un compas mais comme je voyais que ça ne faisais pas de ''grosses marques'', j'ai continué avec un cutter. L'interieur de mon bras gauche est maintenant rempli de cicatrices qui ne s'en vont pas. J'ai commencé a cause d'une rupture difficile mais de temps de temps je continue alors que je vais mieux. C'est un cercle vicieux dans lequel il ne faut jamais rentrer même si c'est plus facile a dire qu'a faire. Je ne suis pas la mieux placée pour te donner des conseils je pense puisque je refuse toute aide malgré que je veuille en finir avec tout ça mais il faut que tu sois bien entourée et que tu en parle à ceux dont est sûre qu'ils ne te jugeront pas . Surtout bon courage et j'espere que tu t'en sortira