Je pense vraiment pas que le fait qu'un un incident, du type violence verbale ou physique, arrive une fois veuille dire que ça va se reproduire, pourtant en lisant les commentaires d'un topic, j'ai l'impression que si ça arrive une fois alors ça se reproduira, qu'on devient une sorte de bombe à retardement.
C'est pourquoi je voulais vous raconter un anecdote à moi, histoire de vous demander si, à vos yeux je vais recommencer à être violent d'après vous.
J'en suis déjà venu au main suite à un excès de rage, c'était sur mon père. Après c'est sûr que c'est pas pareil, mon père est plus fort et plus grand que moi. Je l'ai aussi aussi insulté, je lui ai dis que c'est la plus grosse merde que je connaisse, qu'il avait pas de couilles, qu'il était lâche, que c'était un malade mental, etc.
Et sorti du contexte, en lisant ça avant que ça n'arrive, j'aurai facilement dis que je suis qu'un gros connard violent.
En fait ça faisait des années que m'on père se défoulait sur moi, qu'il me donnait des coup ou s’énervait sur moi arbitrairement pour les problème qu'il avait avec mon frère, ma sœur, ma mère et tous les gens extérieurs à la famille sans jamais s’énerver chez les "fautifs". J'en parlais pas, je pensais que c'était normal, que chez tout le monde c'était comme ça, même que la faute était de moi alors qu'il me frappait "parce que je voulais un portable". J'arrivais pas à lui en vouloir du coup. Dès que j'ai j'ai compris je me suis senti horriblement blessé par la personne que j'admirais, que je respectais, et que j'aimais le plus. J'ai commencé à crier à l'injustice, ma mère me traitait de menteur, c'était comme si elle oubliait tout, mon petit frère et ma petite sœur m'insultaient et me jetaient la faute des problèmes de famille. J'aimais mon père, je le haïssais, je devenais fou et tout devenait contradictoire pour moi et je n'osais pas en parler autre part de peur de casser ma famille.
Alors un jour qu'il m'insultait, et s'énervait sur moi, j'ai pété les plombs, je lui répondais, j'osais lui dire tout ce que je pense, j'étais fou de rage, aveuglé par ma colère, et lui rigolais et se moquait de moi et m'insultait, j'ai commencé à l'insulter,il s'est énervé et a commencé à me provoquer physiquement. C'est bizarre mais je ne me contrôlais plus du tout et je lui ai donné un coup, ensuite il m'a foutu un coup de boule dans le nez, j'étais étourdis, il m'a rossé. Après cette histoire, mon frère et ma sœur ont arrêtés de me parler, ou plutôt ils m'insultaient parce que je ne suis qu'un connard égoïste qui veut faire péter la famille.
Alors je le demande. Est-ce que ça veut dire que c'est ancré en moi et que je retournerai vers "ma nature violente"?
De base je pense pas que "être violent" ça soit quelque chose qu'on est et qu'on le reste forcément, mais vu que j'ai l'impression que beaucoup
Désolé pour le style lourd de mon écriture, et merci pour ceux qui liront et répondront
j'ai besoin d'aide, voir si j'ai un problème |
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06/05/2014 à 23:22 |
Les deux situations sont complètement différentes si tu fais référence à un autre sujet publié dans la journée.
Ta violence n'était pas gratuite, t'as répondu à une autre forme de violence, en te lisant on a l'impression que c'était de la défense, voire de la survie. J'pense que t'aurais difficilement pu faire autrement, ça devait péter et ça s'est fait sous cette forme.
De plus, quand on vit dans un milieu où la violence est omniprésente (qu'elle soit verbale, physique, faite sur les animaux ou membres de la famille, il n'y en a pas une moins grave que l'autre) on peut difficilement grandir en se disant "maltraiter l'autre est mal" je pense.
Après toi t'as quand même l'air d'avoir conscience que ton acte a une certaine gravité, et quand on a réellement conscience de ça on est certainement pas fondamentalement mauvais. Disons que pour certaines personnes ça peut être le terreau d'un terrain violent. Comme ça peut justement rendre la personne consciente de la gravité de la violence (ou comme ça peut en aucun cas marquer)
Encore une fois il n'y a fondamentalement aucun rapport entre quelqu'un qui en arrive aux mains en réponse à un comportement violent (après tout il ne répond qu'au système qu'on lui a montré: plus je tape et crie fort, plus je domine) et violenter une personne qui n'a strictement rien fait tout en se donnant comme excuse "j'ai eu une enfance de merde"
Ce serait comme comparer une personne qui a été violente parce qu'elle a été agressée et qu'elle n'avait pas d'autre choix et une personne qui va en agresser une autre parce qu'un jour elle a elle-même été agressée et que donc cette personne payera pour son passé. Dans un cas on est dans la défense/dans la réponse au même niveau de violence en face. Dans l'autre c'est gratuit. Et dans ce dernier cas on peut se poser des questions sur sa nature violente. Après je ne pense pas que certaines personnes soient fondamentalement mauvaises et que quoi qu'elles fassent elles le resteront. Ma foi en l'humanité me fait penser qu'on est tous améliorable (par l'éducation en particulier) mais après je pense aussi que certaines personne ne s'amélioreront jamais, parce que jamais elles ne voudront/sauront prendre conscience du fait que frapper quelqu'un n'a rien de banal.
Donc je pense comme toi qu'on est tous rattrapables, qu'un coup porté ne fait pas de nous un monstre de violence condamné à rester en son état. Parfois la violence est la seule réponse, c'est ton cas. Parfois la violence traduit un profond malêtre qui mérite d'être soigné, pris en charge, mais je pense que dans ce cas la personne qui la subit a au moins le droit de partir et de ne plus avoir aucun contact avec la personne qui a fait preuve de violence. Et je pense pas que ce soit si aisé de se dire "j'ai un problème", parce que bien souvent pour ces personnes la violence est un système, leur système social, ils ont été dominé dans leur vie par la violence, ils imposeront leur domination par la violence. Pour eux c'est ça la vie, c'est la normalité, et ces personnes c'est extrêmement difficile de leur sortir ce système de dominant/dominé de la tête. Certains produiront ça sur leur animaux, sur leurs collègues, sur leur famille ou tout ça en même temps. Et tant qu'ils n'auront pas un réel déclic, ils continuerons, car ils ne connaissent que ça.
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2/5 |
07/05/2014 à 00:13 |
pourtant en lisant les commentaires d'un topic, j'ai l'impression que si ça arrive une fois alors ça se reproduira, qu'on devient une sorte de bombe à retardement.
Bullshit, ça dépend des gens, de la situation, du type de violence, de l'humeur du moment... On peut pas prévoir à 100% le comportement des gens
Anonyme_535025
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3/5 |
07/05/2014 à 14:23 |
je n'est pas l' habitude de dire ça mais ta situation est grave mais je te rassure tout de suite ce n' est pas de ta faute c" est celle de ton père l abuse de son pouvoir . plusieures cas son envisageable pour "justifier sa réaction " 1 Ton père a des problème ( par exemple une très forte pression un sentiment d' impuissance ,...) et il a besoin de ce "défouler " 2 tu n' est pas comme ton père aurais voulu que tu sois et il cherche a te faire réagir 3 .....( il peut y avoir plein de raisons mais a mon avis je crois que dans ton cas il s' agit du 1 ) ta mère et tes frères et soeures sont soumis et n' osent rien dire il y a aussi le fait de l' honneur de la famille qui ne doit pas être" bafoué" . Je ne pense pas que tu restera psychologiquement indemme de cette situation ( mauvais équilibre parentale, manque de soutien, violence a répétition ,..) malheureusement je ne vois pas comment tupourrai t' en sortir sur ce je te souhaite bonne chance en èsperant t' avoir aidé
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4/5 |
07/05/2014 à 21:30 |
Je pense que le mieux pour toi est de t'investir à fond dans tes études afin de quitter le cocon familial le plus tôt possible. Tu n'as pas l'air de quelqu'un de mauvais ..
Si tu as besoin de parler en tout cas n'hesite pas a m'envoyer un Mp.
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5/5 |
08/05/2014 à 21:22 |
Merci à ceux qui ont répondu!
Je suis content et rassuré, je pensais déjà que c'est pas qu'on fait preuve de violence qu'on le refera et vous me confortez dans mon idée.
Et sinon, pour l’anecdote, on dit que la violence ne résout rien, mais à partir de cet événement tout c'est simplifié. On a eu quelque semaines de tension avec mon père alors que d'habitude je lui pardonnais le lendemain au maximum, ma mère a ouvert les yeux avec le temps, et ça s'est tassé avec mes frangins.