Bienfaisance cléricale.

AlwaysA

Bienfaisance cléricale.

11

05/12/08 à 19:59

Je l'ai connu un soir de juin. Il faisait chaud et il pleuvait. Je ne me rappelle plus vraiment les détails de cette interminable soirée. Les gouttes d'eau perlaient contre la fenêtre de ma chambre. Je me noyais alors dans un océan superficiel de faux sentiments. Je me disais: "tantôt heureux, tantôt malheureux, la vie vaut-elle le coup? Plus tard, je me souviendrais de mon adolescence comme la goutte qui aurait pu faire déborder l'immense vase." J'entendais les pleurs divins couler dans un perpetuel et sempiternel clicetis mécanisé et programmé, descendant de la voute celeste pour s'abattre sur le sol arrogant, devenu boueux pour trop de vanité. Je méditais sur le sens de la vie, j'étais dans un torpeur réelle, presque voulue. J'avais trop peur de rester longtemps dans un sentiment de jouissance, car plus douloureux encore aurait été la chutte dans l'état contraire.
Puis, j'apercus par cette même fenetre un étrange personnage, seul être sans parapluie sous le Déluge intrépide. Etait-ce le reflet de mon imagination ? Etait-ce cette personne qui aurait fait l'allégorie de ma position du moment ? Seul sous l'orage de la vie, sans protection aucune ?
Je me decidais alors de lui porter secours, enfin, porter secours et un bien grand mot .. Je descendais en cavale les indénombrables marches de l'escalier et passait le seuil de la porte, de la sortie de secours. Voilà bien longtemps que je n'étais sortit de ma bulle.
Je courais vers cette forme étrange, cette personne qui semblait pouvoir ce mélanger aux ondes aquatiques . Je l'interpellait, lui parlait, hurlait pour qu'il m'entende, mais il attendit que je m'époumona pour se retourner . Je tenais deux parapluies et lui en donnait un . Je lui offrais la protection contre l'exterieur, un moyen de se cacher et de se réfugier. Je luis offrais un parapluie, je lui offrais mon parapluie. Il ne dit pas non, il ne pouvait pas se le permettre, mais il ne semblait pas aussi heureux qu'il aurait dû l'etre. Nous parlâmes. Les cadavres des pluies jonchaient le sol immaculé de perles azurées.
Nous dialoguèrent donc, à l'abri de tout, du monde, des problèmes, des gens, de la vanité, de la beauté, de la raison même ... grâce à la pluie, divine offrande.
Plus tard, je me surprenais à me perdre dans la lueur de ses yeux, bleus comme l'eau qui nous avait accompagnée tout au long de notre vogue . Alors, tel un prodigieux nocher devant l'incertitude du temps et du parcours, je pris la décision la plus dure de ma vie, fallait il prendre un raccourci et risquer la tempête ou prendre son temps en risquant de couler ? J'étais capitaine de mon navire , et je l'embrassais . J'avais risqué la tempete et avais trouvé la plénitude. Je n'étais plus moi même, j'étais plus qu'avant. Je m'étais trompé .
C'est lui qui m'avait sauvé, il était le messie et moi le pécheur qui pensait l'avoir sauvé lui même dans un élan d'orgeuil soudain. C'était lui et non pas moi . C'était beau, et non pas de ma faute.
Il avait purifié mon être pour toujours.

WriterDreams  

Bienfaisance cléricale.

1/11

05/12/2008 à 21:25

C'est joliment bien écrit malgré les quelques fautes ou les phrases parfois sans sens. Si j'ai bien compris il s'agit de l'amour d'un garçon pour un autre garçon, de la peur qu'il ressent à l'idée de lui dévoiler ce qu'il a au fond du cœur, de ce que depuis déjà longtemps il tente de lui cacher. Un jolie thème qui devrait rappeler des souvenirs à quelques uns.

Ok ça se trouve je me suis totalement trompé dans l'interprétation du texte

WriterDreams  

Bienfaisance cléricale.

3/11

05/12/2008 à 21:42

Vanicat a écrit :
J'aime bien malgré les petites fautes de passé simple/imparfait.
Sinon j'interprète le texte de la même manière que toi Youngcon ^^

je me sens moins seul tout à coup

AlwaysA  

WriterDreams  

mamzellemoi  

Bienfaisance cléricale.

6/11

05/12/2008 à 22:45

Oh !
C'est trop beau
J'adore .............=D
Sois fier je comprends tes textes

AlwaysA  

AlwaysA  

Frosties  

AlwaysA