Bonjour à tous.
C'est plutôt délicat... Surtout que je ne sais absolument pas où mettre ce sujet. Y'a aucun topic à vrais problèmes.
Bref, allons droit au but.
Y'a de ça trois semaines, un de mes amis m'a appris que sa copine - meilleure amie (relation ambigue entre les deux) se droguait. Je précise, elle est âgée de deux ans de plus que lui, il a 19 ans. Jusque là, rien de bien grave, si je puis dire. Il a voulu gérer la chose par lui-même, il a essayé de la raisonner, l'a accueillie chez lui plusieurs nuits, pour qu'il puisse la contenir et lui faire comprendre que ça ne servait à rien de se droguer. Il a vraiment tout pris sur lui. Je suis au courant depuis le départ, je l'ai conseillé du mieux que je pouvais, et ça fonctionnait. Jusqu'à il y a une semaine.
Il m'a raconté qu'en aout, cette fille avait fait un test de grossesse, qui s'était révélé négatif. Soit. C'était quelques jours après l'acte, il ne pouvait rien juger. Sauf qu'elle a fait un second test y'a quelques jours, et elle lui a dit qu'il était de nouveau négatif. Or, il se trouve qu'elle lui a menti (je l'ai su aujourd'hui), et qu'en fait, le test était invalide. Il ne l'a pas crue quand elle lui a dit que le test était négatif parce qu'elle commençait à avoir le ventre et les seins qui grossissaient. Donc, aujourd'hui, il sait la vérité.
Le véritable problème ne se situe pas là. Il n'a pas envie de s'occuper d'un gosse "malade" selon ses mots, parce qu'il n'est pas responsable du comportement de sa copine. Je suis d'accord avec lui, sauf sur un point. C'est son gosse, et à partir de là, il a quand même un devoir de père à assumer. J'essaie de l'en convaincre, mais pour le moment, ça ne fonctionne pas. Pourquoi? D'une, parce qu'il est tétu. De deux, parce qu'il a un fort caractère et elle aussi. Ce qui fait que les deux, quand ils s'engueulent, ils n'y vont pas à moitié et ne se comprennent pas. Du coup, il veut qu'elle arrête de prendre ses cachets (je ne sais pas ce que c'est, lui non plus) à cause du bébé qu'elle a dans le ventre et à priori, elle n'a pas l'intention d'arrêter. A cause de ça, lui est prêt à abandonner son gosse. Je le comprends. La fille risque la santé du gosse en fumant, et en se droguant. Quelque part, je me dis qu'elle continue justement pour ne pas avoir à assumer ce gosse plus tard.
Il faut savoir que cette fille a été violée y'a quelques années. A deux reprises, par le même gars. Elle a également connu un gars avec qui elle avait eu une relation qui la battait. Elle a été enceinte à deux reprises, elle a avorté deux fois. Donc, elle a déjà des antécédents vraiment délicats, et me concernant, je pense qu'elle a une énorme culpabilité du fait qu'elle ne pense pas être assez forte pour élever un enfant. Je ne le connais pas plus que ça, je ne l'ai vu que deux fois, mais c'est ce que je pense. Y'a de multiples interprétations, mais celle-ci me semble la plus plausible.
Maintenant, on va en venir au fait. Pourquoi je viens vous en parler? Parce que je suis à deux doigts d'intervenir, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Ce gars, c'est mon ami, et pour ça, je n'ai pas l'intention de le laisser tomber. Sauf que je n'ai pas non plus l'intention de le laisser abandonner son enfant. Ne serait-ce que parce que lui a un père absent et qu'il sait ce que c'est que de vivre sans père. Même si je comprends ses motivations pour refuser de s'occuper de son enfant, je n'adhère pas. Et j'ai l'intention d'intervenir, en essayant de convaincre la fille en question (je l'ai en ami facebook. Pour une fois que c'est utile...). Je suis prêt à sacrifier mon amitié avec lui pour qu'il prenne confiance de ça. Je n'en ai vraiment rien à faire car je refuse qu'il abandonne son enfant. Je ne peux pas le concevoir. Et je ne veux pas non plus le laisser tomber tant que je n'aurai rien tenté.
En soi, rien ne m'oblige à intervenir. Je pourrais le laisser se débrouiller tout seul. Mais pour moi, on ne parle pas de quelque chose d'anodin. Et quelque part, je ne veux pas le voir fuir une telle responsabilité. Certes, il n'est pas responsable des agissements de sa copine. Seulement, il devrait, pour moi, tout tenter pour la persuader d'arrêter ses bêtises et lui remonter le moral. Fin, je sais pas...
Vous, que feriez-vous si vous étiez à ma place?
J'ai déjà pris ma décision, mais toutes les idées sont les bienvenues pour avoir un autre avis sur le sujet.
Ah oui, désolé pour le petit pavé.
Un bordel sans nom ! |
1/8 |
03/11/2011 à 15:12 |
Est-ce que la mère au moins veut qu'il s'en occupe de l'enfant ? Parce que cacher le fait d'être enceinte n'est pas anodin non plus. Après oui, comme tu l'as dis, leur vie ne te concerne pas, mais je peux comprendre que ça puisse te toucher... Mais à moins de raisonner la fille (parce que c'est elle qui a réellement besoin d'être raisonnée), je pense que c'est voué à l'échec. Ton ami est dans une situation délicate, mais c'est à peine s'il a été prévenu qu'il allait devenir père... Je sais pas, personnellement je le comprend qu'il ne veuille pas se charger de responsabilités qui ont l'air de le concerner qu'à moitié.
Enfin bon. Personnellement je ne me mêlerai pas de ça... Ce n'est pas ton enfant qui est à venir. Même si tu veux aider ton ami, je pense que tu as fais de ton mieux, mais tu ne peux pas agir à sa place.
Un bordel sans nom ! |
2/8 |
03/11/2011 à 15:25 |
la fille fume et se drogue. sans doute boit-elle aussi.
beaucoup de critères négatifs qui peuvent donner accès à certains problèmes graves au bb à venir.
Vu ce risque médical majeur, il vaudrait mieux que cette fille passe des examens et anlyses de façon à voir si l'enfant n'est aps déjà handicapé.
s'il l'est, vaut mieux avorter et vite. même si elle en a déjà subit 3. s'cccuper d'un enfant handicapé n'est aps une mince affaire. il demande beaucoup de courage au pèe comme à la mère. et si celle-ci en est incapable le gamin en souffrira encore plus
Un bordel sans nom ! |
3/8 |
03/11/2011 à 15:59 |
@Barszcz : Le truc, c'est que je peux encore agir pour limiter les dégats. Si, par contre, après avoir agi, rien ne change, je me retirerai.
@lizzig : C'est trop tard pour avorter. Le rapport qui a provoqué la grossesse date de fin aout au mieux. Je me suis renseigné, deux avortements sont possibles. L'un est avec une pilule, l'autre est l'avortement par aspiration et il n'est pas gratuit. 160 euros sans compter les frais d'hopitaux, je pense. Donc, y'a peut-être encore un espoir concernant l'avortement. Sinon, elle ne boit pas. Elle fume et se drogue, mais ne boit pas. Le truc étrange, c'est qu'elle a développé une dépendance à cette drogue hyper rapidement et à priori, ce n'est ni de l'extasie, ni de la cocaine.
Merci en tout cas.
Un bordel sans nom ! |
4/8 |
03/11/2011 à 16:08 |
Je pense pas qu'au planning familial ils fassent payer l'avortement "chirurgical", mais bon, elle a pas l'air de souhaiter avorter. Et puis bon, pour "limiter les dégâts", faudrait surtout qu'elle, elle arrête de se droguer, comme a pu le dire lizzig. Peut-être qu'elle ne souhaite pas avorter de nouveau mais compte abandonner son bébé ? Ton ami discute de ça avec elle ?
Un bordel sans nom ! |
5/8 |
03/11/2011 à 16:11 |
Le verbe discuter n'existe pas chez eux... Ils ont tous les deux un caractère de chien, métaphoriquement parlant, donc quand l'un n'est pas d'accord, ils s'engueulent plus qu'autre chose.
Ah, pour le planning familial, je ne sais pas, je vais me renseigner. Merci de l'info.
Un bordel sans nom ! |
6/8 |
03/11/2011 à 16:23 |
14 semaines d'aménorrhée (absence de règles) max, elle peut s'arranger avec l'hopital pour payer beaucoup moins cher, l'avortement est un droit en France.
Y'a un délais d'une semaine pour faire des prises de sang et aller voir un psy mais si elle est à 1j de ne plus pouvoir, l'hopital la fera passer en priorité même si en théorie c'est illégal.
Donc le rapport date d'Août ça devrait aller.
Après c'est son choix à elle.
Ceci dit, ce n'est pas parce qu elle veut garder un bébé qu'elle doit l'imposer à son ami, surtout vu sa situation à elle.
Je pense que si elle veut l'élever seule alors tant pis pour elle.
Ce serait quand même interessant que l'hopital se penche sur ses analyses (qu'elle devra faire tôt ou tard) histoire de lui expliquer les répercutions que ça pourrait avoir sur l'enfant.
Voir un psy ce serait chouette aussi, m'enfin...
Un ami est là pour écouter et conseiller, pas pour forcerà prendre dles décisions ou nous passer un savon.
Sacrifier son amitié pour le bien de l'autre... Je ne pense pas que ça soit vraiment réalisable, autant conseiller et laisser libre.
Si cet enfant vient à naitre (et selon ce qu'elle prendre ça pourrait ne pas arriver) et à vivre sans père, ce ne sera pas "la faute" de ton ami mais de la fille en question.
Un bordel sans nom ! |
7/8 |
03/11/2011 à 19:19 |
Disons que je suis prêt à lui foutre des coups de pied aux fesses si la fille veut arranger la situation, mais pas lui.
J'ai oublié de préciser un détail assez important, les parents de la fille sont musulmans, donc niveau tolérance (je tiens ça de mon ami qui est musulman aussi), ça risque de ne pas passer pour elle.
Quoiqu'il en soit, merci des conseils.
Un bordel sans nom ! |
8/8 |
03/11/2011 à 21:10 |
En haut tu dis que c'est sa meilleure amie et après tu dis que c'est sa copine j'ai pas trop compris euh le bb va être handicapé :/ c'est sur