Heartbreaker
Quoi qu’il en soit, j’avais pris plusieurs rêves pour des réalités accessibles, intimement accessibles. Tu vois, je perds les Hommes dans des réflexions scabreuses et stéréotypées, toutes inachevées.
Je pose des questions dont nul n’aura jamais les réponses. Quant à savoir comment sauver un cœur brisé…
Dans la nuit, je n’aspirais qu’à un seul songe : voir le couteau déchirer ma chair, regarder les abîmes richissimes du désespoir détruire mes os.
Je sais que, de ton côté, les mensonges te sondaient, prêts à te voler ces champignons vénéneux qui pendant des siècles ont empoisonné mon âme. Ils étaient mis à nu dans ton propre esprit délétère ; ô bellâtre préjudiciable, tes sentiments et tes erreurs se retrouvent plongés dans le bonheur quand tu poses tes magnifiques yeux sur moi.
Quelle délectation infantile et nocive…
Je me suis battu pour que la vérité reste, qu’elle, d’un coup habile porté à la souffrance factice des Hommes, donne un regain de vitalité à la pensée originelle qui s’était perdue dans les gouffres hormonaux de l’homme comme de la femme.
Les sentiments, eux, avaient tout mon concours pour agir.
Détruire ?
Je ris. Je t’ordonne de prendre ma main, pour enterrer mon amour.
Et briser leurs cœurs.
Déchire ma peau pour enlacer un souhait démagogue, essence d’un dialecte synchrone : le regard et le sourire. Désir raisonnable et sagesse inexpérimentée, aspects antithétiques d’un même phénomène dont le sens demeure illégitime et également universel : l’amour.
Et ce que la séparation admet, le manque de souffle, l'inaptitude à respirer, l’envie subite et inachevable d’accepter la douleur désenchantée par le réel.
Conduisant ton âme perdue sur le chemin de la mort, celui qui mène à l’hédonisme, je prie la vérité d’exister pour toi comme pour tous les autres, d’être un processus discursif inaltérable.
J’admets, source de pêchés invraisemblables (caractères irréfutables ?), avoir perdu dans la fragrance nocturne le moindre de tes parfums, ces effluves morbides qui feront que tu t’éteindras un jour dans la tristesse des gens qui t’aiment, dans la joie des gens qui te haïssent.
Mais demande-toi, réfléchis aux mots qui suivront, s’ils te paraîtront vrais ou non. Les personnes qui t’aiment véritablement, pour elles, que tu sois physiquement existant ou non importe peu, car leur esprit t’immortalise de manière absolue.
Même si tu affirmes dans la nuit la plus profonde, pour m’oublier, que tu es né pour me haïr, sache que la façon dont tu demeures éternel dans mon âme est la fois vraie et subconsciente : totalement absolue.
Tu as trahi ta propre vie, juste pour goûter au mensonge.
« Je referai ces erreurs si je dois revivre ces instants, car rien n’est dû au hasard. »
N’occulte pas la prose inconsciente, la prise de conscience, car elle n’est pas due au hasard.
Dans une visée préméditée et construite de mes propres mains, je t’ordonne d’écouter cette chanson qui enterrera ton cœur.
J’idolâtrais tout ce que je voyais dans tes yeux, ce cauchemar éveillé, émerveillé, qui m’obligeait à errer sur ton propre chemin.
Prudent, raisonnable et réfléchi, faisant de ton principe premier les prémices de cette raison discutable ; et moi, j’admets avoir fait des tragédies sépulturales et adjacentes à toutes ces ascendances des moments de bonheur intimes et inaccessibles.
Ce que l’antithèse illustre ici à nouveau, c’est que l’amour et sa source contestable et paradoxale nous ressemblent étrangement.
Tu es véritablement vivant dans le lac de mes larmes, je souhaite marcher dans ces souvenirs, les rencontrer à nouveau sur des chemins qui semblaient avoir disparu.
Je prends ta main et j’enterre ton amour.
Tu as trahi ta propre vie, juste pour goûter au mensonge.
Tu as trahi ta propre vie, et ma voix va briser ton cœur.
J’ai écrit cette chanson, et elle a enterré mon cœur…
Le briseur de coeurs |
1/15 |
06/11/2007 à 16:51 |
C'est vraiment agréable à lire. Délicieux même. J'ai murmuré ces mots pour le simple plaisir de leur sonorité...
Le briseur de coeurs |
2/15 |
07/11/2007 à 13:31 |
Très beau texte!!!! Un peut triste, une langue extrêmement bien domptée, un style professionellement maitrisé.....Tout pour une future écrivaine!
Le briseur de coeurs |
3/15 |
08/11/2007 à 20:50 |
Merci Dagora, merci Tim
D'autres avis ?
Le briseur de coeurs |
4/15 |
08/11/2007 à 20:54 |
sempai a écrit :
Merci Dagora, merci Tim
D'autres avis ?
T'as foiré mon anomnymat!!!!!!!!
Le briseur de coeurs |
5/15 |
08/11/2007 à 21:02 |
J'aime pas.
Le briseur de coeurs |
6/15 |
08/11/2007 à 21:03 |
Magnus a écrit :
J'aime pas.
C'est facil ça, argumente
Le briseur de coeurs |
7/15 |
08/11/2007 à 21:05 |
* J'ai trouvé ta chanson vraiment très belle. Félicitations.
Le briseur de coeurs |
8/15 |
08/11/2007 à 21:09 |
Play M0bil3 a écrit :
Magnus a écrit :
J'aime pas.
C'est facil ça, argumente
Tout aussi simple que de dire : "très beau texte."
Seulement vu que c'est négatif, c'est plus embêtant , hein.
Je dirai donc simplement que je n'accroche pas.
Certains en font tp , d'autres pas assez, il faut savoir trouver le juste milieu.
J'ai trouvé que l'auteur accordait plus d'importance aux mots qu'à ce que le texte devait montrer.
Le briseur de coeurs |
9/15 |
08/11/2007 à 21:22 |
Tout simplement magnique. Comme d'habitude
Le briseur de coeurs |
10/15 |
09/11/2007 à 17:56 |
Ce texte peut peut nous laisser insinuer certaines choses te concernant ... C'est magnifique en tout cas.
- Tjodalv -
Le briseur de coeurs |
11/15 |
09/11/2007 à 22:09 |
Ce texte, pour répondre à Magnus, doit simplement montré, comme l'a dit Dagora, la finesse de certaines sonorités. Cette chanson à un fond, un fond que l'on peut comprendre totalement si on ne s'arrête pas aux mots, mais il faut savoir la comprendre de deux façons dans ce cas. Certains ont besoin d'une lecture pour comprendre, pour voir les deux aspects, se rendre compte dans le plaisir que leur offre les mots de la profondeur de l'histoire.
Je ne pense pas que la bonne démarche, la démarche d'un bon lecteur, soit de chercher la profondeur d'un texte en occultant les mots, car le sens d'un texte est d'une évidence implacable quand on ressent ses mots...
(Désolée Parasite pour ton anonymat
)
Le briseur de coeurs |
12/15 |
09/11/2007 à 22:10 |
(Et je m'excuse pour les fautes, syntaxiques ou d'orthographe, mais on est vendredi soir... ^^)
Le briseur de coeurs |
13/15 |
09/11/2007 à 22:12 |
trop long
Le briseur de coeurs |
14/15 |
10/11/2007 à 00:09 |
sempai a écrit :
Ce texte, pour répondre à Magnus, doit simplement montré, comme l'a dit Dagora, la finesse de certaines sonorités. Cette chanson à un fond, un fond que l'on peut comprendre totalement si on ne s'arrête pas aux mots, mais il faut savoir la comprendre de deux façons dans ce cas. Certains ont besoin d'une lecture pour comprendre, pour voir les deux aspects, se rendre compte dans le plaisir que leur offre les mots de la profondeur de l'histoire.
Je ne pense pas que la bonne démarche, la démarche d'un bon lecteur, soit de chercher la profondeur d'un texte en occultant les mots, car le sens d'un texte est d'une évidence implacable quand on ressent ses mots...
(Désolée Parasite pour ton anonymat )
Ce n'est pas ça.
Mais la sonorité même que tu fais apparaître tout au long du texte, cache le reste.
Et lorsqu'on a l'impression qu'il manque quelque chose, on a comme un arrière goût.
Tu joues tp sur les la sonorité des mots, et c'est bien ça le pb, ça a légèrement tendance à gâcher le texte en lui-mm.
Je ne dis pas qu'il faut chercher le sens du texte sans avoir au préalable compris ce que voulait nous montrer les mots, je montre juste que ces mêmes mots engloutissent juste la profondeur du texte. Alors nous ne voyons plus une image, nous nous ressentons plus les mots, les paroles, le texte, nous n'entendons plus que des sons, qui au bout d'un certain moment deviennent pesant.
Soit, cela reste mon avis.
Le briseur de coeurs |
15/15 |
10/11/2007 à 18:41 |
Et je trouve ça bien que tu aies pu développer un peu cet avis, Magnus.