Êtes-vous ou connaissez-vous des gens sexuellement attiré(es) par les cadavres?
Cadavres |
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04/09/2005 à 17:43 |
La nécrophilie est une attraction érotique envers les cadavres, dont la motivation la plus souvent citée par les psychiatre est la tentative de posséder un partenaire qui ne résiste pas ou ne rejette pas le nécrophile.
Selon le Docteur Jonathan Rosman et le docteur Philip Resnick, il existe trois types de "vraies" nécrophilie :
1- L'homicide nécrophile, le meurtre pour obtenir un cadavre
2- La nécrophilie régulière, l'utilisation de cadavres pour un plaisir sexuel
3- Le fantasme nécrophile, envisager les actes mais sans agir
Dans leur étude sur 122 cas de nécrophilie, la plupart des personnes correspondaient à la seconde catégorie. Plus de la moitié travaillaient dans une morgue ou un autre établissement en rapport avec le monde funéraire.
Dans un autre rapport, Paul de River rapporte le cas d'un fossoyeur italien qui commença à se masturber alors qu'il travaillait dès qu'il devait enterrer une belle jeune femme. Afin d'obtenir un orgasme, il devait toucher le cadavre. Peu de temps après, il commença à avoir des rapports sexuels avec les cadavres lorsque personne n'était aux alentours. Un jour, on l'a trouvé la bouche sur le sexe d'une femme morte. Arrêté, il a admit avoir violé plusieurs centaines de cadavres. Le diagnostique de Paul de River est que cet homme (et tous les nécrophiles) sont des psychopathes.
Il cite l'autre cas d'un homme (qui travaillait dans une société de pompes funèbres) qui se masturbait contre les cuisses des cadavres alors qu'il les embaumait. Il en vint à avoir des rapports sexuels avec quatre ou cinq cadavres chaque semaine. Un soir, il suça le sang et l'urine d'une adolescente décédée, puis voulu mâcher des parties de son corps. Se ravisant, il mordit ses fesses et la sodomisa.
Les Annales offre plusieurs histoires singulières de ce genre d'activité, y compris la peur des Egyptiens que les embaumeurs puissent violer les épouses décédées. On les gardaient alors à la maison jusqu'à ce que la décomposition soit manifeste. Une légende raconte que le roi Hérode tua sa femme puis coucha avec elle dura plus de sept ans.
Selon le peu que l'on sait de cette activité très secrète, les nécrophiles sont à 90% des hommes. Toutefois, les femmes aussi peuvent être nécrophiles. Une apprentie embaumeuse a expliqué que durant les quatre mois de son stage, elle avait couché avec plusieurs cadavres. Elle a admit ne pouvoir atteindre l'orgasme avec un homme vivant, en partie parce qu'elle avait été brutalisée durant son adolescence, puis violée. Elle pouvait par contre "s'exprimer" pleinement avec des cadavres, sans avoir peur.
Parmi les employés funéraires, peu de femmes ont accompli leurs propres rituels érotiques, et l'une des plus connues est Karen Greenlee. Elle n'a tué personne pour obtenir un corps, mais elle était très attirée par les cadavres masculins.
En 1979 en Californie, Greenlee devait conduire le corps d'un homme de 33 ans à un enterrement, mais elle partit avec le corbillard et emmena le corps chez elle. On la retrouva et elle fut inculpée d'avoir volé le corbillard et d'avoir empêché un enterrement. Apparemment, ce n'était pas la première fois qu'elle ressentait une telle attraction sexuelle envers un mort. Dans la bière du cercueil, elle avait placé une longue lettre qui détaillait les expériences érotiques qu'elle avait eu avec une vingtaine de cadavres masculins. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait tant besoin de toucher des cadavres, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Lorsque la lettre fut découverte, Greenlee fut renvoyée. Dans une interview donnée plus tard au journaliste Jim Morton, elle raconta des moments érotiques en détail : l'aura de la mort, l'odeur, la maison funéraire, le deuil et tout ce qu'il y avait autour. Ce n'était pas seulement une stimulation sexuelle, c'était toute une mentalité. Elle aimait l'odeur du corps fraîchement embaumé d'un jeune homme, et même le sang qui pouvait sortir de sa bouche lorsqu'elle montait sur lui. Elle admit être entré par effraction dans des morgues et avoir ouvert des tombes dans le but de poursuivre son habitude. Honteuse au départ, elle accepta ensuite ses désirs.
Contrairement à une croyance courante, la plupart des nécrophiles sont hétérosexuels, bien que la moitié des nécrophiles assassins soient homosexuels. Un désordre de la personnalité n'a été diagnostiqué que dans 60% des cas, dont 10% étaient des psychotiques.
Les métiers grâce auxquels les nécrophiles entrent en contact avec des cadavres sont : aide-soignant d'hôpital, gardien dans une morgue, assistant de salon funéraire, clerc, employé de cimetière et soldat. Bien entendu, la majorité des personnes travaillant dans ces domaines ne sont PAS des nécrophiles.
La plupart des violations de cadavres ont lieu avant l'enterrement, mais il y a eu des cas où les corps ont été déterrés dans un cimetière. En 1985, une adolescente de 15 ans fut enterrée en Italie après être décédée d'une blessure à la tête. Deux jours plus tard, sa tombe fut découverte ouverte. Elle reposait sur le couvercle de son cercueil, sa robe blanche relevée au-dessus de ses hanches. Un examen révéla qu'elle avait été sodomisée, et deux serviettes retrouvées dans la tombe indiquaient que deux personnes étaient responsables de cet acte.
L'un des premiers chercheurs à décrire des cas de nécrophilie fut Richard von Krafft-Ebing, un neurologue allemand qui a publié " Psychopathia Sexualis " en 1886. Les classant comme des crimes inspirés par le désir sexuel, il fait l'inventaire, cas après cas, de personnes qui ont accompli des actes érotiques en la présence d'un cadavre.
L'un des ces cas concernait le Sergent François Bertrand, qui aimait disséquer des animaux quand il était enfant, et eut des fantasmes de torture violente une fois adulte. En 1849, il déterra un corps enterré depuis peu avec ses seules mains, dans le cimetière du Père Lachaise, avec l'intention de le violer. Lorsque le corps apparu dans la terre, Bertrand devint frénétique. Non seulement il le viola, mais il démembra le cadavre, le coupa avec une bêche et éparpilla les morceaux dans le cimetière. Des examens révélèrent qu'il en avait mâché certains. Il recommença peu après. Il fut appréhendé et condamné pour quinze actes similaires mais ne passa qu'un an en prison. Il expliqua qu'il avait commencé à se masturber à l'âge de trois ans et qu'il ne pouvait pas s'empêcher de violer des cadavres. C'était une pulsion à laquelle il ne pouvait résister.
Von Krafft-Ebing croyait que la nécrophilie, bien que perverse, pouvait être simplement un moyen de n'avoir aucune entrave à la satisfaction sexuelle. L'assujettissement total est en lui-même érotique pour certains.
Un autre cas que présente Krafft-Ebing est celui de Victor Ardisson, un entrepreneur de pompes funèbres et fossoyeur, qui buvait son propre sperme quand il était adolescent et qui viola plus d'une centaine de cadavres dont il avait la charge. Il déterra certains corps pour les emmener chez lui (ou des morceaux de corps). C'est là que la police découvrit le corps pourrissant d'une fillette de trois ans. Ardisson avait entendu qu'elle était malade et avait fantasmé durant des journées entières. Lorsqu'elle était morte, il avait volé son corps de sa tombe, l'avait ramené chez lui et avait eu des rapports sexuels oraux avec elle, dans l'espoir qu'elle ressusciterait. Puis, il l'avait gardée auprès de lui, dans son lit, durant plusieurs jours. Il possédait également la tête d'une adolescente de 13 ans sur sa table de chevet, qu'il appelait "ma fiancée" et embrassait souvent. Von Krafft-Ebing le décrit comme "débile" et "vide de tout sens moral".
Alors que Krafft-Ebing publiait son ouvrage, un autre nécrophile, Henri Blot, fut arrêté. Une jeune ballerine était décédée et Blot l'avait sortie de sa tombe pour la violer. Quand il avait eu terminé, il s'était endormi. C'est le fossoyeur qui le découvrit et le réveilla. Le cadavre avait de toute évidence été violé, et Blot fut arrêté. C'était apparement la deuxième fois qu'il agissait ainsi, et lors de son procès, il expliqua : " Chaque homme à ses goûts propres. Les miens se portent vers les cadavres ".
Bien que la nécrophilie ait été élevée dans certaines cultures au rang d'exercice spirituel, la majorité des gens la considèrent avec consternation et dégoût.
sources : http://tueursenserie.free.fr/Etudes/Psycho/Necrophilie.htm