Bonjour !
Ardent lecteur, je n'avais jamais vraiment écrit avant ce êtit texte là. Les images sont très personnelles, donc si vous avez besoin d'éclaircissements (il y a un double sens dans le texte) je le détaillerais avec plaisir. En attendant, je ne vous donne pas tous les indices, ainsi vous pourrez sûrement mieux juger de l'esthétique pure du machin. Bonne lecture !
Faut arrêter de me poser des questions.
Je la cherche toujours, Ithaque. Enfin, elle doit plus ressembler à Inishmurray maintenant, avec ses falaises au regard dédaigneux, sa rosée acide et son herbe tranchante. Moi, j'y peux rien, c'est la faute à Calypso. On se laisse facilement piéger par les dentelles qui dansent.
Finalement, j'ai aimé un concept. On aime jamais vraiment que les concepts en fait. Elle avait une voix sans âge, une sérénade tyrannique à laquelle on se plie avec panache. Et ça, c'est la seule chose qui vous emmène en pleine mer. Parce qu'elle a vu tous les pays. Elle est tous les pays. Et tous les temps. Un appel à l'immortalité.
Faut avoir le cran de mourir. Moi, je l'ai pas. Alors je danse, une espèce de sarabande nihiliste, à l'allure arrogante mais aux pas peu assurés. J'en ai même vu certains qui dansaient avec encore plus de passion que moi. Plus immortels que l'immortel ? C'est là le coeur du problème, Calypso, elle fait naître le concept du "plus" dans celui de l'Infini. Celui qui la suit pourra faire tenir l'éternité dans le creux de sa main. Et refuser, c'est mourir.
Il y avait deux statues à Inishmurray. Elles n'avaient pas d'ombres, elles avaient refusé la lumière. L'une représentait un vieil homme, l'autre un goéland. Elles sont mortes de chagrin, érodées par la gravité. Calypso ne leur a pas accordé de jeunesse.
| La Calypso d'Inishmurray |
1/3 |
15/03/2012 à 02:47 |
C'est bien trop court, on n'a pas le temps d'entrer dans le texte. Mais le principe est intéressant et j'ai bien accroché. T'as prévu une suite quand même ? Parce qu'avec ces dix lignes, ça manque de matière.
| La Calypso d'Inishmurray |
2/3 |
15/03/2012 à 08:34 |
C'était vraiment un coup d'essai, je voulais m'assurer que l'ensemble n'était pas trop confus. Une suite je ne sais pas, un texte plus conséquent, très sûrement, j'ai pris du plaisir à écrire ces quelques lignes.
| La Calypso d'Inishmurray |
3/3 |
15/03/2012 à 15:42 |
C'est bien trop court pour qu'il contienne quelque chose d'intéressant. Le "double sens" prend justement sens dans un texte long, c'est pas en une dizaine de lignes qu'on a le temps de nous fournir grand chose. Le point positif c'est que c'est bien rythmé.
