[tout d'abord je sais que mon style est très rudimentaire mais bon... de plus, j'ai écrit ce texte de façon un peu floue par moments, c'est complètement volontaire; également à savoir le fait des changements de langages allant du soutenu au banal, c'est aussi souhaité]
J'ai neuf ans ans, je suis jeune, gentil et innocent. Jordan me fait signe de monter dans sa chambre et tu es là sur son lit, regardant comme lui l'écran de la télévision alors que la Playstation tourne. Des raclements, la musique du jeu, Jordan et moi qui rions... Celà te parait étranger. Tu nous regardes avec curiosité avant de nous laisser tous les deux devant l'objet de nos désirs ludiques d'enfants.
Curieusement je ne peux m'empêcher de penser à toi...
Le temps passe, nous nous retrouvons au collège. Nous sommes tous deux dans la même classe. Si je m'y étais attendu ! Ma timidité me bride, je n'arrive pas à te dire quoi que se soit alors que ton visage ne cesse d'occuper mes pensées. Je te vois constamment, durant les heures de cours, durant les récréations, le soir, même si tu n'es pas là je te vois et la nuit ne saurait déroger à la règle. Est-ce celà que le nirvana ? Ne pas savoir avec précision ce qu'il nous arrive tout en sachant que celà nous arrive, déplorer le fait de te voir si proche et à la fois hors de portée ? L'amour que l'on qualifie de magnificence, d'épanouissement suprême, de summum de la grâce humaine ... Est-ce donc celà ? L'amour n'est donc que douleur ? Heureusement, je te vois tous les jours pour conjurer ce mal car sans celà qui saurait ce qui m'arriverait ? M'a-t-on fait naître uniquement pour me faire comprendre que l'amour que l'humain requiert inlassablement n'est autre que la principale cause de ses tourments ? Mais je suis encore jeune et innocent, j'ai toute la vie pour trouver l'amour, le vrai, comme disent ceux qui prétendent l'avoir vécu.
J'entre au lycée et là, stupeur ! Tu n'es plus là ! La souffrance est-elle donc indisociable de mon destin ? Le manque commence à torturer encore plus que cet été... Cet été, la perspective de te voir quelques semaines plus tard me donner la force d'aller de l'avant, de continuer à arborer ces masques que je porte depuis tant d'années. Je n'en sais pas plus sur toi que tu n'en sais sur moi mais une difficulté perdure en moi : je n'ai pas d'amis pour m'aider. Non c'est faux, je me trompe en disant celà car j'ai des amis, des vrais, des bons mais les gens que l'on prend parfois pour des amis n'en sont pas et la destruction que des gens se croyant malins m'ont fait subirne peut s'empêcher de ressurgir.
Je lutte bravement pour garder la tête haute durant ce qu'il me paraît être une éternité mais c'est de plus en plus dur... surtout sachant que cet éternité ne présentait en fait que trois semaines... La dépression arrive soudainementn je ne peux m'empêcher de plonger dans l'associabilité malgré un soutient désespéré que m'apportaient mes amis... Ces amis qui s'échinnent à m'empêcher de me torturer et veulent que j'aille voir un psychologue afin de ma libérer de ce mal qui me ronge de l'intérieur. Malgré tous leurs efforts, je les délaisse et tente de continuer à avancer. J'avais déjà croisé sur ma route l'amie Résine et sa soeur Naturaleza mais elles étaient préssées et ne s'étaient pas attardées seulement aujourd'hi , elles avaient tout leur temps ... Ton visage continue de flotter dans ma tête et même encore plus qu'avant. La douleur que la simple vue de cette image provoque en moi s'est accrue depuis longtemps et il est temps d'expier. L'expiation d'un péché non commis est impossible et là, les amies Résine et Naturaleza me "proposent leur solution". Une solution que j'adopte. J'ai toujours sur moi un des "porte-bonheur"qu'elles me donnent. Leurs porte-bonheurs m'aident à résister mais il m'en faut toujours plus. Bientôt, les porte-bonheurs sont utilisés plus de dix fois par jour. Le monde autour de moi n'existe plus, seul compte mon monde, que je perçaois de plus en plus nettement, mon cher petit monde vide de soucis ou preque dans lequel n'apparaissent que les jumelles Résine et Naturaleza et ... toi. Oui, toi, encore et toujours toi, encore et toujorus cette vision qui ma brûle les yeux et dissipe les porte-bonheurs des jumelles sans lequels je deviens faible, vulnérable, craintif et angoissé. Seulement voilà, les deux soeurs, sentant leur influence diminuer appelent leur cousine Caïne qui me propose elle aussi sa solution. Je suis réticent, elle est impatiente. Caïne est une collectionneusen beaucoup moins patiente que ses cousines, elle me veut dans ses filets. Elle me propose un nouveau monde avec toi à mes côtés pour m'aimer. Juste nous deux, vivant l'un pour l'autre, sans contrainte de temps ... Elle m'offre la liberté, la possibilité dete sentir à mes côtés même lorsque tu n'y es pas. Je comprends qu'elle n'est autre qu'une vile succube prête à tout pour asservir plus à chaque instant. Ce n'est pas un nouveau monde qu'elle m'offre, mais une cage, dans laquelle trop de gens aussi désespérés que moi se sont retrouvés enfermés.
Je refuse violemment son offre et rejette par la même occasion les jumelles qui commencent à m'apparaître telles qu'elles sont vraiment, des montres elles aussi, des démones cherchant un esclave désespéré pour se blottir contre elles continuellement. Je cesse tout contact avec elles mais je comprends alors petit à petit la dure vérité, elles ont réussi à m'attacher, m'enchaîner à leur coeur. Ayant pris ma décision je continue vaillament de me battre mais elles sont fortes. Je réussi finalement à les mettre en fuite mais je les sens toujours m'épier ... peu importe, après tout le plus dur n'est-i lpas de les rejeter ?
Quelques mois passent, malgré leurs incessants assauts, je reste hors de portée et elles abandonnent finalement. La dépression est toujours présente et se fait plus forte maintenant que mes pieds touchent à nouveau le sol... et les abysses sont peuplées, d'autres horreurs peuven venir m'attaquerà tout moment ... C'est vers ce moment-là qu'arrive la démone aux mille cicatrices. L'oppression de mon amour pour toi est trop forte, la douleur omniprésente au même titre que la vision de ton visage au fond de mon coeur. Celle-ci m'instruit à sa façon et me fait adopter son adoration. Le rituel du "sacrifice de sang" devient quotidien et encore aujourd'hui j'en possède les marques. Celle-ci aussi me rend profondément dépendant à elle et un jour, la reine des abysses vient me rendre visite. Elle est belle et souriante. Elle m'explique que ce monde n'est pas fait pour moi et que je devrais la rejoindre à elle. Elle qui a le pouvoir d'effacer toutes les peines et douleurs d'une personne au prix de la souffrancedes autres mais lorsque l'on accepte sa proposition, on est refermé sur nous même et les autres semblent si loin de nous. Un fois de plus je pratique le "sacrifice du sang" et pensant à ton visage et au leiu de l'arrêter normalement, je poursuis le rituel jusqu'à la complète destruction des liens qui me lient à ce monde. Comme toujours dans les images que j'ai de toi dans mon coeur; tu ne souris pas mais tes yeux me fixent, parfois emplis de joie, parfois de tristesse, parfois de colère... Lors de la suite du rituel, je tente de ne plus penser à toi mais ton visage s'impose alors à moi et dans tes yeux s'expriment le plus total des mépris. J'essaie de t'intérroger mais tu ne me réponds pas et tout à coup je me rapelle. Mais que fais-je qui soit si bas ? Les flash arrivent en moi et me réveillent. Je suis étendu par terre dans une marre de sang coulant de mon poignet. J'essaie de me lever, sans succès. Je comprends ce que tu m'interdis et veux lutter pour te prouver mon amour. Je me bats contre la fatigue extrême qu m'habite, je bannis la lassitude et ferme mon esprit au désespoir. Désormais un seul objectif perdure : survivre. Oui survivre, une idée si stupide pour la plupart des gens qui vivent allègrement avec pour seule préoccupation les petits soucis du quotidien... Pour moi en moment, chaque seconde dure une heure, chaque pas est une épreuve, la cinquantaine de mètres qui me spare de la maison de Sean me paraît interminable. je rentre ant bien que mal chez lui, sans frapper, titubant. L'équilibre m'a quitté depuis bien longtemps, je tombe. Sa copine crie, il arrive en courant pour la protéger du danger mais il me voir par terre, soupliant l'étudiant en médecine qu'il est de préserver ce mince fil sur le point de lacher auquel je m'accroche si férocement. Celà se finit bien, des cicatrices plein le bras avec en plus une longue et fine sur le poignet ma le souffle de la vie est toujorus en moi.
Tu me manques tellement, je me suis accroché à cette chose que l'on appelle la vie dans l'espoir de te voir un jour à mes côtés. L'espoir... quelle notion particulière... A la fois si nécessaire et si inutile... Je décide de continuer de m'accrocher bien que je sois sur le fil du rasoir. D'un côté du tranchant se trouve la toxicomanie et de l'autre la mort. Je joue au funembule sur cette mince lame cherchant enfin la terre ferme sur laquelle je pourrai enfin me reposer, laisser cette horrible oppression s'envoler mais aujourd'hui je sais que je ne trouverai cette aire salutaire qu'une fois que je t'aurai déclarer mes sentiments. Je cherche, inlassablement, des occasions de te les confier mais la malchance s'acharne et chaque semblant d'occasion que je trouve m'est ravi.
J'ai aujourd'hui décidé de me battre afin de ne pas me laisser abattre. Dans mon coeur c'est la guerre, un véritable "tuer ou être tuer", je dois l'emporter face aux obstacles qui s'opposent à moi sous peine de destruction complète de ma raison.
Les dernières cartes sont sur le tapis. Maintenant, plus le droit à l'erreur...
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1/4 |
12/01/2008 à 00:39 |
désolé a 00:30, j'ai pas la foi de tout lire
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2/4 |
12/01/2008 à 00:40 |
lool^^ t'en fais tu auras tout le temps demain ou un autre jour ^^
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3/4 |
12/01/2008 à 00:49 |
mais sinon un comentaire plus constructif pour que je progresse ? (au fait désolé pour les fautes de frappe mais j'ai pas le courage de tout éplucher pour les arranger
)
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4/4 |
12/01/2008 à 01:15 |
J'ai bien aimé le début, la seconde moitié du texte me plaît moins.
Je saurais pas dire pourquoi, mais j'trouve la fin pas vraiment super, l'histoire dans le fond n'est pas très originale. Enfin je trouve. x)
Sinon, ouais, pas mal de fautes de frappes, d'orthographe parfois, mais ça, tu peux les corriger en écrivant ton texte sur word par exemple...