Moins de 18 ans
18 ans ou plus
xFlaviie | Slam / Poême pour cours de français | 3 | 20/03/13 à 01:09 |
Salut !
Pour mon cours de français, on a dut créer un Slam / Poême et j'aimerais bien avoir votre avis.
Merci
Le prince charmant
Celui dont toutes les filles rêvent de voir arriver depuis qu’elles sont jeunes enfants
Celui qu’on décrit dans les contes de fées,
Celui qu’on espère voir arriver sur son fidèle destrier
Celui qu’on veut à tout prix rencontrer
Celui qui nous fait rêver, qu’on veut embrasser
Celui avec qui on voudrait s’enfuir
Partir loin, et ne jamais revenir.
Mais dès qu’on sort de l’enfance
On se rend compte que c’est d’la sérieuse bullshit
On se dit qu’il est mort d’une encéphalite
Qu’il est avant son échéance
On se rend alors compte dans quelle sorte de société on vit
Il y a tant de choses inconnues
Auxquelles on nous a pas prévenus
Celles qui nous donneront le plus de soucis
La drogue, l’alcool et la cigarette
Des choses dangereuses nous sont offertes
Pour faire durer le plaisir
Qu’on a enfin la chance de saisir
Les préjugés font parties intégrante de notre vie
On n’est pas comme les autres, on nous rejette
Alors pour plaire aux autres on veut être jolie
Anorexie, boulimie, malheureusement nous guette
Un jour, détruite par un amour
On se met à déprimer
On écoute de la musique triste jusqu’à en pleurer
En pensant à cette histoire qui ne connaitra pas un nouveau jour
On écrit des citations sur Facebook en espérant qu’il comprenne
On voudrait qu’il arrive aussi vite qu’un marin qui entend le chant d’une sirène
Mais on sait bien que tout est terminé
Qu’on a gaffé, qu’on a tout ruiné
On regrette alors le temps de notre enfance
Le temps de notre innocence
On voudrait revenir en arrière
Avant le temps de nos idées suicidaires
On sait bien que tout ça est impossible
On ne croit plus être invincible
On comprend nos erreurs
On se trouve alors bien inférieure
Devant notre miroir on se demande ce qui s’est passé
Notre reflet nous renvoie une image qui nous dégoûte
Mettre la main sur un couteau, se mutilé
Regarder le sang tomber, goutes à goutes.
On repense alors à notre prince charmant
Celui qu’on rêvait de voir arriver étant enfant
Celui qu’on voyait dans les contes de fées
Celui qui nous a redonné envie d’aimer
Il a beau ne pas exister
Il demeure là, dans notre cœur
On y pense dans nos moments de malheur
Pour s'évader de notre triste réalité
Celle qu’on voudrait tragiquement quitter
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