Moins de 18 ans
18 ans ou plus
manunu | juste comme ça ... | 2 | Ce jour à 18:48 |
début d'une nouvelle que j'ai décidé de commencer et de finir.. donc pour les courageux donné moi votre avis.. bien sur je ne prétents pas que ce soit bien mais j'avais envie de le montrer.. (bizarre..)
Aujourd’hui du vide , il y a si longtemps que l’on y pense. Autant de temps que les pensées mâchées ont été bouleversées, renversées… Marie cherche un sourire aujourd’hui pour la rassurer , mais dans cette ville aux milles couleurs, tout est vide, sans détour..
Il est 5 heures du matin. Le jour ouvre ses portes et Marie entre , les deux pieds dans la réalité.. Elle quitte le monde des rêves. Marie ne se connaît pas ,elle se découvre au fur et a mesure des pages : elle se déteste ou s’apprécie ;mais quoi qu’il arrive , elle se subit…
Ce matin il fait frisquet , elle enfile une écharpe puis part travailler. Marie collectionne les visages, elle emprunte aux gens qu’elle croise leurs expressions , leurs sourires, leurs désespoir et satisfaction.
Ce matin c’est un moustachu aux joues creuses, les yeux baissés, les lèvre crispées.
Emotive dirons nous , ou buvard qui pompe l’essence des autres. Si ils ne peuvent la partager alors Marie est a sec…
Aujourd’hui , de l’attente, des secondes, des minutes qui s’additionnent , s’accumulent jusqu’à ne plus avoir de place. On s’étouffe .Il n’y a plus de temps juste son corps posé..
Marie ouvre ce dossier qui s’encre sur son bureau. A l’intérieure , on l’interroge, on la demande.. Marie se sent important. On efface la face de l’homme.. La fierté s’affiche.. mais l’espace d’une seconde elle se souvient que tout cela a une fin..
Apres tout ce n’est pas grave.. il faut bien vivre, on verra demain. Elle répond , se surpasse .
On l’acclame ,elle s’acclame et puis reprend les rames..
Voici peut être ,le résumé de nos vies : un effort ,une réussite et on attend la suite…
Le suite qui sera encore plus belle .Ca nous stimule. Alors on y tient a cette vie, qu’elle soit longue et pleine des tumultes qui apportent la sérénité. Alors on a peur de manquer demain de peur qu’il soir le bon l’ultime accomplissement, faudrait pas crever sans savoir…
Dans la tête de Marie ce genre de réflexion ne se manifeste qu’en alerte car ça encombre la vérité.. on tombe si elle nous hante pendant l’action…
Aujourd'hui besoin d'aide.. après une chute il y a la bute, dure a grimper où faut s'accrocher.. le visage du vieil homme revient avec ses trais dures, ses craquelures....
Marie cherche autre chose que cette face, elle est lasse de ces masques , cherche une mains , bien chaude, une main qui rode, qui l'attend. Qui guettait sa dégringolade pour venir se tendre du bout de grands bras fors...
Marie rentre chez elle, assise sur le sofa elle pense à un homme.. aux sensations, aux frissons des bras autour de soi, quand il fait froid..
Journée aux milles facettes, ce soir les lumières quittent marie, il n’y a personne , pas de mains, pas de bras, plus le souffle irrégulier, imparfait de l’être aimé…
Les larmes comblent les craquelures tels des ruisseaux qui serpentent entre la roche dure d’un cœur qui implore.. des ruisseaux qui creusent pour devenir rivières, fleuves et océans.. océans immenses.. déserts d’eau qui remplacent le cœur meurtri avide de vie…
On se rappel soudains pourquoi l’aube était vide ce matin... on se remémore pourquoi l’identité nous quitte.. pourquoi la réussite nous lâche dans le vide.. parce que l’on est démunie de la vraie réalité qui sauve, qui protége.. celle de la présence qui rassure que l’on ne moura pas sans heurter , sans être encré dans l’âme d’un autre..
Les yeux se ferme sur ce souhait.. D’enfoncé, bien profondément c’est ongles dans la chaire de l’autre, dans le souvenir d’un autre..
Les yeux se ferment sur la volonté de s’assuré, de rassuré l’esprit, du néant..
Marie espère ,Marie rêve avec ses dossiers refermés, ses esprits tourmentés, ses pensées bouleversées de trouver une clef qui même si elle n’est pas la bonne sera donnée l’impression que l’on ne sera pas oublié…
juste comme ça ... | 1/2 | 27/08/2006 à 19:59 |
juste comme ça ... | 2/2 | 28/08/2006 à 00:04 |