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Heather chapitre 1, votre avis.

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Misery_D

Heather chapitre 1, votre avis.

18/03/09 à 18:27

En ce moment j'écris un roman semi-autobiographique dans le mem style que l'auteur lolita pill j'aimerais avoir votre avis s'il vous plait.

La buée contre les vitres mouille ses doigts, elle ne dessine plus, juste des traits difforment et désorganisés qui n’ont de sens que pour elle.
Elle a apprit à oublier la gêne, les regards et l’odeur nauséabonde qui émane des transports en commun le dimanche matin.
Tous ces gestes et attitudes sont calculés pour que personne ne croise ses yeux bouffis de mascara, elle se cache de ce qu’elle est vraiment par delà le fond de teint étouffant et les faux semblants.
Les freinages brusques du chauffeur lui donne la nausée, alors elle inspire profondément dans son écharpe qui elle même contient un mélange d’un cendrier plein et de fraise.
Elle a toujours aimé l’odeur de la cigarette peut être parce qu’elle lui rappel lorsque son père était encore à la maison ou lorsque son meilleur ami la serrait contre lui, peut importe les deux ne sont plus dans sa vie depuis des années, et l’écharpe fais aisément l’affaire.
Dans la rue c’est toujours les mêmes procédés ; elle marche les yeux fixant le sol, sale, de chewing-gum, mégot et papiers en tout genre. Dégainant une jambe après l’autre, ses talons plein de terre souffre sur le bitume trempée d’un mois de mars, mais elle n’y prête guère attention, elle ne prête attention à rien de toute façon, elle a cessé de penser à partir du premier verre de vodka.
A présent les gouttes fusillent son visage et remplacent les larmes qu’elles n’osent pas montrer.
Elle passe dans les jardins du capitole, (c’est là ou les vieux viennent s’assoir et se laisser mourir au fil des saisons).
Elle aime voir cette misère mondaine qui sais sera dans plusieurs années la sienne.
Elle aimerait prendre une photo de ce spectacle répugnant qu’elle affectionne tant, mais elle n’a pas pris son appareil, elle ne l’oubli jamais pourtant …
Il parait que toutes les filles de quinze à vingt ans sont des minettes en chaleur, à l’affut de la moindre relation fructueuse, elle n’est pas de celle là, elle ne l’a jamais été.
Pas pour renier la société qui transforme c’est enfant un mini pouffe avide de consommation, Non !(Ca elle le fait, et son plaisir à elle c’est les crèmes senteurs et gadget inutile faisant de la lumière fluo). Juste parce qu’elle ne voit plus la sociabilité comme un plaisir mais plus comme une action de dépit perpétuel : Il faut des amis, il faut une vie social, il faut un mec, il faut baiser avant tes Dix huit ans, il faut, il faut …
Elle a tout fait dans les règles : Elle fréquente du beau monde pour adapter sa vie social à ses envies de sortis, elle couche avec des mecs qui font partis de sa vie a un moment ou un autre, et puis c’est Youporn qui fera le reste …
Oui Heather car c’est ainsi qu’elle s’appelle est le stéréotype parfait de la fille de passage, celle avec qui vous aimez coucher et parler durant des heures mais jamais avec de celle avec qui vous voudriez vivre.

H. une dandy moderne ou une psychotique suprême ? Je dirais simplement une abruti en manques d’attention. On fait comme tout le monde, on est comme tout le monde, quoi qu’on en pense au final on reste un calque de ce que les autres veulent de nous.
Heather elle est comme ça aussi elle ne sait pas faire la part des choses, elle essaie de retrouver en chacun ce qu’elle n’a jamais su être. H. déteste les filles de la ville, rentré dans leurs normes de fricé chic et enculable à tout moment ne lui plait pas, elle préfère s’enfermer chez elle et se noyer dans ses souvenirs inexistant d’enfance bâclé et de musique insonore à qui ne la comprends pas.
Cette fille vous parait triste, seule, suicidaire peut être ? Elle n’est rien de cela, elle joue simplement un rôle qui lui va comme un gant, un rôle appris par cœur au fil des années.
Elle est manipulatrice, elle sait comment vous prendre du simple bourge de st Etienne, au parisien à l’allure de « dandy » écrivain et fumeur de joint.
Elle fait tous ce qui lui semble représentait un intérêt particulier et une échappatoire à toutes les modes féminines, peu de fille tag’ alors elle taguera, peu de fille joue aux jeux vidéo alors elle y jouera, aucune fille n’arrive à garder un mec … Elle non plus.
Heather a déjà rencontré un garçon comme elle, inutile de dire qu’ils se sont détruits mutuellement. Ce mec On l’appellera Kate, pourquoi Kate ?
Peut être parce qu’il est maigre comme un clou et aussi blanc que de la Coke. Et puis il faut avouer que cela lui va plutôt bien au fond.
Lui aussi avait tendance à écrire beaucoup de merde en tout genre histoire de se faire mousser sans l’avouer. Il vous dira qu’il écrivait pour lui mais à la façon dont il insistait et le ton avec lequel il lisait ses textes, cela ne trompe pas. L’avantage?
Il écrivait bien, le désavantage c’était que ses écrits ressembler un récapitulatif grotesque et sur joué de sa vie plus ou moins plongé dans l’alcool et la drogue douce …
Pour ça elle avait déjà sa vie et ça lui suffisait, mais il y avait autre chose, quelque chose qui la liait à lui, comme une attraction maladive. L’attraction des mots !
Enfin après 1an d’échange plus ou moins fructueux et de belles paroles sans intérêt, ils ont couché ensemble et elle ne l’a jamais revu. Elle a encore son écharpe blanche au fond du placard qu’elle ne sort jamais mais qu’elle ne désir pas jeter car c’est la seule marque de ce qui c’était passé, la seule preuve de son crime au sentiment.
Elle n’a pas pleuré quand il est partit, elle voulait qu’il parte,
K. était le reflet amer d’Heather. Elle ne supporter pas se voir tel qu’elle était vraiment …

Heather déteste les pubs du métro, elles les trouvent vulgaires et pathétiques toutes des putes aguicheuses prêtes à montrer leurs seins pour te vendre des tampax ou du deo.
Quand elle prend le métro H. ferme les yeux pour ne pas voir la population s’agglutiner comme des veaux destinés à l’abatage des 35 H. Les gens sont laids quand ils s’impatientent, leur tics sont variés; cela va de la pouf tapotant son Ipod se touchant 3 fois les cheveux par minutes en mâchouillant grossièrement son Chewing-gum, au bon sarkoziste dévisageant les Moins de 20 ans avec un air Vomitif. Heather quand elle ferme les yeux s’enfouit dans sa musique et se prends pour une héroïne de B.O. qu’elle ne sera jamais durant une dizaine de station. H prends toujours la dernière rame c’est toujours là qu’il y a encore des places assises, et sort un livre, elle lit pour oublier, H. Fuis la réalité commune et préfère s’enfoncer dans des histoires de monstre ou d’amour vaseuse.
De toute façon il n’y a que dans les livres que les Histoires d’amour persistent, peut importe les filles que vous croiserez chaque jour vous disant qu’elle aime X ou Y et que rien ne les séparera jamais car l’amour est plus fort que tout, c’est des foutaises, des illusions donnés à celle qui veulent encore y croire; Pucelles affreusement boutonneuses qui n’ont aucunes expériences.
H. est intelligente, elle, a compris depuis longtemps qu’on ne pouvait se fier qu’a ses deux doigts plutôt qu’à une paires de couilles aussi belles soient elles.
Elle a apprit à souffrir avec le temps, testant tout les nouvelles façons indirect de la lâcheté masculine aussi évolutive que la nouvelle technologie, de nos jours il est plus approprié de larguer par SMS, MSN, ou encore Facebook, plus simple et rapide…
Les jeunes aiment la rapidité, leurs histoires d’amour c’est du FAST-FOOD,
Tu commandes, tu avales, tu as mal au ventre, et tu jettes…
Heather est fascinée par l’aisance masculine, la facilité avec laquelle il évolue dans leur univers, toujours plus naturel qu’une fille. Ils peuvent parler de tous sans qu’on les place dans des clichés mal fait, H. aurait aimé être un mec, pour pouvoir rire avec les autres de la bourre du week-end et sans avoir de remords, pour arrêter de faire semblant qu’elle s’'intéresse aux dernière collection de Mode, pour arrêter d'avoir peur d'être juger, pour envoyer descendre toutes les filles et savoir qu’elles aiment ça, pour pouvoir se branler 3 fois par jour sans que les autres trouvent ça dégueulasse, mais « Normal ».