"j'en ai vu des choses..." (texte de théâtre)

_Zeste-

"j'en ai vu des choses..." (texte de théâtre)

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20/01/09 à 21:30

Voici un court monologue que je dois écrire pour le théâtre et ma représentation de fin d'année. Le format du monologue explique les libertés prises au niveau de la syntaxe et la grammaire. Le but n'est évidemment pas d'avoir un langage trop lyrique ou alambiqué. Si possible il serait mieux de le lire à voix haute. Si vous pouviez aussi me dire de quel type de personnage pensez-vous qu'il s'agit (mais s'il me semble que ça saute aux yeux). J'aimerais vos avis et conseils, merci d'avance.

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J’en ai vu des choses, certaines qu’on n’ose imaginer à tel point on a peur qu’elle se réalisent. Parfois on parle de violence ou d’horreur. Moi je n’pense pas. Non pour moi c’est pas ça. Quand on l’a vécu c’est impossible à décrire, les mots ne suffisent pas. Lorsqu’on y est, faut m’croire, c’est pire que touts les mots qu’on a pu utilisé, que toutes les idées qu’on a pu s’en faire. Et pourtant, une fois là-bas, j’en ai eu des idées. Des idées qui ne me ressemblaient pas, qui n’étaient pas de moi. Ce sont des idées qui fusent. C’est ça, elles fusaient, elles sifflaient dans ma tête, comme des obus, elles s’entrechoquaient et se déchiraient. Puis à la fin il ne reste plus rien qu’un brouillard épais et une odeur âcre et pestilentielle, c’est l’odeur de la mort je pense. Mais je ne comprend toujours pas au fond, ma tête déborde de questions, sans doute faut-il que je la vide. Au fond je ne veux pas comprendre, je ne veux plus, et vaut mieux pas. Quand on y est, on doit agir et on nous demande de n’pas réfléchir, là dedans, c’est pas utile, c’est quand on commence à réfléchir qu’on se fait zigouiller. Et j’en ai vu des choses. Le problème, c’est que j’y ai pris part, j’y ai participé, et cela ça me ronge de l’intérieur, ça me tue. J’ai plus confiance maintenant, ça fait longtemps que j’ai perdu confiance dans l’Homme. Ça a commencé quand je me suis rendu compte que je n’pouvais pas avoir confiance en ma personne, que j’étais capable d’accomplir des choses que j’aurais jamais cru pouvoir faire avant. Finalement je suis mort. Tout aussi mort que ceux qu’on a tué là-bas. Parce que ça m’a détruit, ça m’a dévoré, j’ai pas cessé d’y penser, parce que moi, j’ai survécu…

Belle du Singe  

Frosties  

abrupt_tea  

Frosties  

"j'en ai vu des choses..." (texte de théâtre)

5/6

20/01/2009 à 22:15

Pfeuh que de plagiaires !

_Zeste-