(Edit: Précision : ce texte est une espèce de métaphore de la vie autour du thème du cinéma ;))
Installé bien confortablement dans votre siège avec un paquet de pop-corn, vous voila au cinéma, seul, devant l'écran de publicité.
Vous êtes venu sans trop savoir comment et pourquoi voir ce film dont vous ignorez tout, mais dont vous devinerez surement certaines facettes, sans pourtant être cinéphile, car c'est un classique. Un film d'un genre tellement classique, fondé sur les même bases que tout ceux de ce genre, mais dont vous ne connaissez rien.
Sceptique, vous attendez sans savoir encore ce qu'il en est, mais pestez contre les publicités, désireux de voir le commencement.
Les lumières s'éteignent. Le film commence.
Le début est un peu particulier.
Relativement maladroit, il pose paisiblement les bases de l'histoire.
Ses bases sont plutôt classiques, mais les choix fait par le scénariste à ce moment de l'histoire auront une influence importante sur le déroulement du film.
Le film est lancé.
L'histoire est un peu simpliste, mais la naïveté et l'innocence qui en découlent vous mettent à l'aise.
Il ne se passe rien de bien particulier, mais vous comprenez vite que ces moments ont une importance sans trop comprendre pourquoi. Mais c'est justement cette fraicheur qui le rend agréable, malgré quelques moment assez rudes, camouflés derrière votre ignorance due au fait que vous ne connaissez pas toutes les facettes de l'histoire.
Arrive un moment ou l'histoire prend un tournant particulier.
Alors que vous ne perceviez pas immédiatement l'existence des autres moments rudes, celui la vous marque.
Il tranche radicalement avec les bases établies, vous ne comprenez pas pourquoi. Vous cherchez à comprendre, mais le film continue. Et trop vite.
Tant bien que mal, vous rattrapez un peu le fil de l'histoire, mais vous êtes déconcertés face à la cruauté dont prend parti le scénario. Vous pensiez être devant un film beau et naïf, vous voila devant un film compliqué, dur, violent, impartial, mais ou votre façon de le comprendre vous permet de l'interpréter comme vous l'entendez.
Mais il est cependant difficile de ne pas regretter l'ambiance du début, qui vous mettait à l'aise.
Le film devient de plus en plus dur.
Soit vous aimez le genre et prenez un plaisir certain devant tout ce défilé d'horreur, sans la moindre once de regret, soit vous acceptez les choses comme elles sont, en espérant saisir dans tout ce carnaval malsain quelques moments agréables, le début du film en tête, mais tirez quand même un rictus dégouté devant toute ces horreurs.
Vous pouvez aussi vous plaindre, avoir peur, ou même regretter d'être arrivé ici.
Il y a tant d'autre possibilités, mais généralement , ce sont celles ci qui ressurgissent chez les gens.
En général, les gens restent jusque au bout du film. Par curiosité, par amusement, pasque ils détestent ne pas aller jusque au bout, de peur de regretter, ou bien simplement pasque ils ont payé leur place.
Il y en a d'autre qui, par ennui, ou tout simplement pasque le film leur devient insupportable, décident de partir.
C'est assez mal vu, car il y a quand même des gens autour de vous, qui sont venu le voir, ce film.
Il y en a même qui apprécient votre compagnie, pasque elle leur permet de mieux le supporter. Elles ont peut-être envie de le voir jusque au bout sans s'en sentir la force seuls.
Alors ils hésitent.
Moi, j'hésite.
Qui sait comment ça va se finir.
Peut-être qu'un appel important de l'extérieur va me contraindre à quitter la salle. Peut-être que la fin me plaira. Ou même le film en soit.
Qui sait? Je pourrais me barrer en égoïste..
Ça serait plus simple.
Mais je ne peux pas.
Même si j'aimerais, des fois.
Pasque vu comme c'est parti, je doute que il y ait quelqu'chose à sauver finalement dans ce film.
Je me demande même si ceux à côté de moi ont réellement besoin de ma présence pour le voir.
Ils ont peut-être envie de le quitter, eux aussi, par moment. Mais une fois parti, on ne peux pas revenir..
Et qui sait, peut-être que dehors il fait un temps de merde.
Cinéma vivant |
1/9 |
07/12/2008 à 21:42 |
Pardon?
Cinéma vivant |
2/9 |
07/12/2008 à 21:43 |
Ca m'arrive pas souvent mais .. Trop la flemme de lire. X:
Demain, peut-être.
Cinéma vivant |
3/9 |
07/12/2008 à 21:44 |
Dis moi si j'me trompe, mais tout ce texte parle d'un film mais en réalité c'est d'autre chose ? (métaphore?)
Cinéma vivant |
4/9 |
07/12/2008 à 21:44 |
Enfin un texte intéressant. Et ça parle pas de cinéma (de ce que j'ai compris dans le subtil allégorique que j'ai peut être interpreté moi même)
Cinéma vivant |
5/9 |
07/12/2008 à 21:49 |
Bon, d'après le dernier post j'en conclus que oui
Bin écoute dans l'ensemble je trouve que c'est un peu long et légèrement ennuyeux
(du fait que ça soit long). Mais j'aime bien le texte quand même, car il a un sens qu'on devine quand même assez rapidement mais qui reste intéressant
Cinéma vivant |
6/9 |
07/12/2008 à 21:55 |
Effectivement, c'est un peu une métaphore sur la vie en elle même.
Excusez-moi de ne pas l'avoir précisé, je vais voir si je peux éditer le sujet ;)
Et, je pensais pas vraiment faire un pavé, à vrai dire je l'ai écris plus ou moins à l'instinct comme à mon habitude, donc après peut-être que c'est pas vraiment clair.
Mais content que le sens soit perçu quand même ^^
Cinéma vivant |
7/9 |
07/12/2008 à 22:01 |
Ouais il aurait tètre fallut le retravailler mais franchement il est pas mal quand même
Cinéma vivant |
8/9 |
07/12/2008 à 22:06 |
C'est vraiment sympa, la métphore m'a pas mal plu, je ne peux m'empécher de voir ma propre vie dans ce que tu raconte (et je dois pas être le seul, bref)
En tout cas c'est pas mal du tout, et ta dernière phrase resume bien la "problématique"
*mode dissert de philo en retard off*
Voila, ben en tout cas merci pour ce ptit moment de plaisir =)
Cinéma vivant |
9/9 |
07/12/2008 à 22:17 |
Willie McBride a écrit :
Ouais il aurait tètre fallut le retravailler mais franchement il est pas mal quand même
Mon souci est que je marche à l'instinct, et que je suis incapable de travailler un texte, n'ayant absolument aucune méthode ; ) Je suis un S avant tout (et mauvais en Maths, qui plus est)
Obsidien a écrit :
C'est vraiment sympa, la métphore m'a pas mal plu, je ne peux m'empécher de voir ma propre vie dans ce que tu raconte (et je dois pas être le seul, bref)
En tout cas c'est pas mal du tout, et ta dernière phrase resume bien la "problématique"
*mode dissert de philo en retard off*
Voila, ben en tout cas merci pour ce ptit moment de plaisir =)
De rien ^^