Ce jour-là, je marchai, insouciante et heureuse, fière de la surprise que j’allais faire à mon amoureux, Maxence. En effet, j’avais eu un rendez-vous médical près de son lycée et je m’étais donc dit que c’était l’occasion d’aller le chercher, alors qu’habituellement, c’était toujours lui qui venait me chercher, lui qui connaissait mes amis, lui qui venait chez moi etc. C’était donc le moment parfait de me rapprocher de lui et, me semblait-il, de lui faire comprendre à quel point je tenais à lui.
J’arrivai, donc, un peu après la sonnerie, en espérant qu’il serait toujours là. Il y avait devant le lycée, et comme devant tous les lycées que j’ai pu connaître, une foule de lycéens, leur clope au bec, riant et discutant. Alors même que je me demandais si j’allais réussir à l’apercevoir parmi tant de personnes, je le vis. A quelques mètres de là, entouré d’une bande d’amis, sûrement ceux avec qui il passait ces heures qu’il me refusait.
Je m’apprêtai à le rejoindre, même si l’idée d’arriver toute seule au milieu d’un groupe ne me tentait pas vraiment, quand je remarquai qu’il était en train d’embrasser. Embrasser, ce mot devrait suffire. Il était là, au milieu de ses potes à embrasser, à enlacer, à serrer contre lui quelqu’un qui à l’évidence n’était pas moi. Une brunasse, grosse, et dont je ne voyais pas le visage puisque cette poufiasse était en train d’embrasser langoureusement mon copain.
Une fois la surprise un peu passée, la colère fit surface, et ma première idée fut de me jeter au milieu des deux, de les séparer et de lui demander qui pouvait bien être cette autre fille, cette connasse qu’il était en train d’embrasser.
Mais quelque chose me retint. Ce qui me retint, c’était les circonstances de la chose. Il était devant son lycée, où il ne m’avait emmenée, il était avec ses amis, qui ne m’avaient jamais vue … Je compris rapidement que « l’autre fille », la connasse, c’était moi. Rien n’est plus avilissant, plus humiliant que cela … Je n’étais même pas la naïve qui se fait tromper, j’étais la conne avec qui on trompe. Celle qu’on cache. J’étais, en quelque sorte, son plan B.
Alors que je me retournai, prête à rentrer chez moi, moi qui pourtant me faisait une joie de lui faire cette surprise, de rencontrer ses amis, de connaître enfin son lycée, toutes ses choses qui m’étaient interdites par ma condition de « maîtresse », des larmes coulèrent douloureusement sur mes joues, que la colère avait rougies.
Comment avais-je pu me croire aimée, et estimée par ce crétin ? « Non, je préfère qu’on aille dans ton quartier » disait-il ! Tu m’étonnes ! Il aurait eu bien trop honte de se balader avec moi près de chez lui, et bien trop peur de croiser sa copine. Sa copine … Mais c’était moi, ça aurait dû être moi, sa copine ! Et bien, je le lui laisse, à cette naïve qui se fait tromper, tous les mercredis, et tous les dimanches. Ces deux jours que moi, j’avais tant chéris …
J’attendais à l’arrêt du bus qui me ramenait chez moi, déçue, triste, abattue, quand un groupe de fille vint attendre à côté de moi.
L’une était en train de parler à ses copines.
« … Et puis vous comprenez, il me colle ! Alors bon … Enfin, je sais pas comment je vais réussir à le supporter encore, sans lui dire « Ecoute mon coco, ça fait un moins et demi que je te trompe ! ». J’imagine trop sa tête à Maxence … Lui qu’est pas capable de passer une demi-journée sans moi ! D’ailleurs, demain, je vois mon Philippe à 4 heures, à Saint Germain, au Mondrian ! ça va être bieeen ! »
Toutes les filles pouffèrent d’un rire que je jugeai niais.
Je tournai la tête, et constatai, évidemment sans surprise, que la voix qui venait de raconter ça, n’était autre que celle de notre brunasse de tout à l’heure.
Au moins, je savais à quelle heure et à quel endroit j’allais donner rendez-vous à Maxence le lendemain ! Elle avait pris soin de me donner toutes les informations. Ah ! Il allait être surpris mon Maxence, de se retrouver nez à nez avec sa copine et le garçon qui depuis un mois et demi le faisait cocu !
Ah Maxence, si tu savais comme je ressens ce que tu vas ressentir …
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
1/12 |
10/03/2008 à 16:45 |
J'aime pas trop sauf quand ce passage "Mais quelque chose me retint. Ce qui me retint, c’était les circonstances de la chose. Il était devant son lycée, où il ne m’avait emmenée, il était avec ses amis, qui ne m’avaient jamais vue … Je compris rapidement que « l’autre fille », la connasse, c’était moi. Rien n’est plus avilissant, plus humiliant que cela … Je n’étais même pas la naïve qui se fait tromper, j’étais la conne avec qui on trompe." =) Voilou.
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2/12 |
10/03/2008 à 16:47 |
Je n'ai pas accroché.
Quelques phrases avec des fautes ( '' c’était toujours lui qui venait me cherchait, '' ) et un style un peu bancale.
C'est une histoire vraie ?
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3/12 |
10/03/2008 à 16:50 |
Argh bon, ça plait pas trop
(Jvais corriger la faute en effet, erreur d'inattention
)
Euh non, c'est pas une histoire vraie, heureusement
!
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4/12 |
10/03/2008 à 16:52 |
Mouais , pas vraiment accroché. (en mode télégraphique
).
Y'a des fautes comme on l'a déjà dit précédemment. Puis, l'histoire en elle-même n'accroche pas spécialement mon attention non plus.
EDIT : Ah c'est bon.
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5/12 |
10/03/2008 à 17:26 |
J'aime beaucoup
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
6/12 |
10/03/2008 à 17:57 |
Jolie texte.
Ce n'est d'ailleurs pas le premier que tu écris qui me plait.
Cependant si je peux me permettre les jugements de valeur à connotation péjorative tel que " brunasse " ou bien encore " poufiasse " me semblent pas s'accorder avec le reste.
Sur ce, bonne continuation.
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
7/12 |
10/03/2008 à 18:13 |
YOUHOUUUUU_ a écrit :
J'aime pas trop sauf quand ce passage "Mais quelque chose me retint. Ce qui me retint, c’était les circonstances de la chose. Il était devant son lycée, où il ne m’avait emmenée, il était avec ses amis, qui ne m’avaient jamais vue … Je compris rapidement que « l’autre fille », la connasse, c’était moi. Rien n’est plus avilissant, plus humiliant que cela … Je n’étais même pas la naïve qui se fait tromper, j’étais la conne avec qui on trompe." =) Voilou.
j'ai bien aimé ce passage aussi .
et au reste je n'ai pas bien acroché ...
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
8/12 |
14/03/2008 à 19:19 |
J'ai beaucoup aimé
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
9/12 |
14/03/2008 à 19:40 |
J'aime bien, c'est marrant à lire quoi. Sauf la fin, enfin, j'aurais aimé que ça continue, ou que ça s'arrête un peu avant, que ça soit tourné d'un autre manière, tu vois quoi. parce que là je trouve que c'est un peu brutal, ça fait pas "fin".
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
10/12 |
14/03/2008 à 23:10 |
Mh, j'aime, comme d'habitude. Je m'identifie au personnage (étrangement =S
)
C'est bien le:
"Je compris rapidement que « l’autre fille », la connasse, c’était moi."
...
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11/12 |
15/03/2008 à 00:05 |
j'ai adoré bon tout ce qui parle d'amour ou sa fini mal je suis prenant! faut dire que je n'ai presque connu que sa moi:s
en tout cas tu ma donner envie d'en savoir plsu y'aurat-il une suite?
La cocu d'un cocu (nouvelle) |
12/12 |
15/03/2008 à 19:27 |
beh je voi pas trop l'interet vu que c'est pas une histoire vrai
dsl