Commentaire littéraire

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Missdu38530 Commentaire littéraire 3 01/03/08 à 14:55

J'ai un commentaire à faire pour lundi sur un extrait de L'Etranger d'Albert Camus.
J'ai commencé mon relevé linéaire mais je séche un peu, je trouve pas grand chose Confused
Je vous mets l'extrait, si vous trouvez des remarques formelles et une proposition de plan, je suis preneuse Razz



(Incipit) L'Etranger exprime fortement le sentiment de l'absurde face à un monde et à une existence dont le sens résiste à l'homme. Une succession de hasards conduit le narrateur Meursault, personnage décalé, étranger au monde, à commettre un meurtre. La premiére partie du roman se clôt sur le récit de cette scéne qui se déroule sur une plage proche d'Alger, où vit le narrateur. (Fin incipit)


J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire et ce serait fini. Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi. J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il était encore assez loin. Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire. J'ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j'ai senti des gouttes de sueur s'amasser dans mes sourcils. C'était le mêe soleil que le jour où j'avais enterré maman et, comme alors, le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau. A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j'ai fais un mouvement en avant. Je savais que c'était stupide, que je ne me débarasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas. Mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant. Et cette fois, sans se soulever, l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. a lumiére a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupires et les a recouvertes d'un voile tiède et épais. Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel. Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épis et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. out mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le révolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout à commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.


Merci d'avance Smile

Commentaire littéraire 1/3 02/03/2008 à 01:16
Personne ? Sad Crying or Very sad
Commentaire littéraire 2/3 02/03/2008 à 01:45
Cherche sur google Wink
Commentaire littéraire 3/3 02/03/2008 à 12:04
J'ai regardé, ce qu'il y'a est payant Confused
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