Commentaire de texte.

Ah oui x)
Ben en fait c'est une partie du problème puisque je ne sais pas --' Je ne sais pas de quelle scène il s'agit, et je n'ai jamais lu le livre.

Si ça peut aider, ça commence à "Pendant ce temps-là, Estelle se remet de la poudre et du rouge" et ça se finit à "ESTELLE - Je suis toute petite, je me vois très mal".

Hahaha d'accord x) Le voilà :

Pendant ce temps-là, Estelle se remet de la poudre et du rouge. Elle cherche une glace autour d’elle d’un air inquiet. Elle fouille dans son sac et puis elle se tourne vers Garcin.


Estelle - Monsieur, avez-vous un miroir ? (Garcin ne répond pas) Un miroir, une glace de poche, n’importe quoi ? (Garcin ne répond pas) Si vous me laissez toute seule, procurez-moi au moins une glace.


Garcin demeure la tête dans ses mains, sans répondre.

Inès, avec empressement - Moi, j’ai une glace dans mon sac (elle fouille dans son sac. avec dépit JJe ne l’ai plus. Ils ont dû me l’ôter au greffe.

Estelle - Comme c’est ennuyeux.

(un temps. Elle ferme les yeux et chancelle. Inès se précipite et la soutient.)

Inès - Qu’est-ce que vous avez ?

Estelle, rouvre les yeux et sourit - Je me sens drôle. (elle se tâte) ca ne vous fait pas cet effet-là, à vous : quand je ne me vois pas, j’ai beau me tâter, je me demande si j’existe pour de vrai.

Inès - Vous avez de la chance. Moi, je me sens toujours de l’intérieur.

Estelle - Ah ! oui, de l’intérieur… Tout ce qui se passe dans les têtes est si vague, ça m’endort. (un temps) Il y a six grandes glaces dans ma chambre à coucher. Je les vois. Je les vois. Mais elles ne me voient pas. Elles reflètent la causeuse, le tapis, la fenêtre…comme c’est vide, une glace où je ne suis pas. Quand je parlais, je m’arrangeais pour qu’il y en ait une où je puisse me regarder. Je parlais, je me voyais parler. Je me voyais comme les gens me voyaient, ça me tenait éveillée. (avec désespoir) Mon rouge ! Je suis sûre que je l’ai mis de travers. Je ne peux pourtant pas rester sans glace toute l’éternité.

Inès - Voulez-vous que je vous serve de miroir ? Venez, je vous invite chez moi. Asseyez-vous sur mon canapé.

Estelle, indique Garcin - Mais…

Inès - Ne nous occupons pas de lui.

Estelle - Nous allons nous faire du mal : c’est vous qui l’avez dit

Inès - Est-ce que j’ai l’air de vouloir vous nuire ?

Estelle - On ne sait jamais…

Inès - C’est toi qui me feras du mal. Mais qu’est-ce que ça peut faire ? Puisqu’il faut souffrir, autant que ce soit par toi. Assieds-toi. Approche-toi. Encore. Regarde dans mes yeux : est-ce que tu t’y vois ?

Estelle - Je suis toute petite. Je me vois très mal.

C'est le théâtre !

Ah désolée x) J'trouvais aussi que la question était un peu bête ^^
Euh oui, c'est "mimésis et illusion".

Déjà, on peut voir qu'il y a une grande importance de l'apparence dans cet extrait mais sous différente forme, physique et plus morale. donc déjà, ça pourrait être deux grands axes, l'importance de la beauté extérieur, avec le superficielle et l'illusion, ensuite, une certaine forme de comique, voir de ridicule face à cette apparence. Je suppose qu' Estelle est la maîtresse, et Inès est sous sa tutelle ? Tu pourrais comparer aussi les deux mondes à travers la sagesse d' Inès quand à la réelle importance des corps.
(Je connais pas du tout ce texte donc, je sais pas vraiment si je m'embarque dans le bon axe de commentaire)

Un ptit up ! siouplaît ?

Ah ça je ne saurais pas te dire ^^

Mais j'ai à peu près trouvé mon plan, donc je devrais me débrouiller ! Merci à ceux (à celles en l'occurrence) qui ont répondu !