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J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal.
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| Anonyme | J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 8 | 16/04/13 à 15:30 |
Bonjour les gens,
Déjà si je poste en anonyme c'est parce que certaines personnes du site connaissent mon copain et franchement, j'ai pas envie de l'inquiéter avec ce qui m'arrive, je ne veux pas le quitter et j'ai pas envie que ça instaure un malaise dans notre couple si il l'apprend.
Bref, ça va faire bientôt deux mois que je sors avec C. on s'est rencontrés un peu par hasard et au début, je le voyais un peu plus comme un ami vu qu'il a 5 ans de plus que moi, les choses ont fait que lui non, il m'a invitée chez lui et on s'est embrassés et depuis on sort ensemble.
Cependant, j'ai la trouille de l'aimer amoureusement, je chie dans mon froc à cette idée.
Pourquoi? Parce que chaque fois que je me suis attachée à quelqu'un, quelque chose a fini par foirer. Mon premier copain m'a trompée, donc autant dire que j'arrive même pas à faire confiance à mes amies qui s'approchent de lui.
Le deuxième (appelons le N.) n'a pas pu supporter mon comportement parce que j'ai d'énormes problèmes de famille et que je n'arrive pas à les régler, du coup il se prenait tout dans la gueule quand j'étais énervée à cause de ça et il a pas pu me supporter et depuis je me suis mise dans la tête que ça sert à rien que je m'attache à quelqu'un si jamais je vis encore chez mes parents; du coup je suis complètement bloquée et j'arrive plus à me confier non plus parce que j'ai trop peur que ça le fasse fuir.
J'étais vraiment au plus mal quand N. m'a quittée parce que j'ai l'impression que je ne m'étais pas attachée à lui pour de bonnes raisons, dans le sens où je comptais trop sur lui pour aller mieux au vu de ce qui se passait dans la famille/dans mes études.
J'ai dû arrêter la fac à cause de mes parents parce que mon état mental s'empirait chaque jour et que j'en venais de plus en plus à me mutiler et consommer des calmants recommandés à la base pour les handicapés mentaux (ça m’assommait et du coup je dormais).
Sauf que j'ai regretté d'avoir arrêté la fac. Enfin, pas tans la fac mais le fait d'avoir une vie sociale, parce que se retrouver chez soi tout les jours, galérer à trouver un emploi sans résultat, se trouver inutile vu qu'on n'a pas les moyens d'être indépendante financièrement, ça m'a fait très mal, vu que je suis quelqu'un de très fière à la base.
J'ai fugué de chez moi, pendant quelques jours parce que l'état de mon père a fait que je devais m'occuper de lui, donc je me retrouvais à la case départ.
Il m'a dit que ce qui se passait à la maison n'était plus supportable pour tout le monde alors il m'a envoyé chez sa famille qui habite dans un autre pays, je ne parlais pas très bien la langue, j'avais pas beaucoup accès à internet, du coup, je me retrouvais un peu seule, même si la famille de mon père était gentille.
Un mois plus tard, je suis rentrée vraiment reposée, j'avais même plus mal pour N., enfin, j'arrivais plus à rien ressentir, j'avais flirté avec un garçon avant de partir en voyage, quand je suis revenue, je pensais qu'on allait se mettre ensemble, je lui avait même acheté un petit souvenir, mais du jour au lendemain, je l'ai rayé de ma vie parce qu'il m'a posé un lapin. Je ne ressentais vraiment plus rien, plus rien de fort, plus de dépendance, un grand vide.
J'étais dans cet état d'esprit quand j'ai rencontré C. J'hésitais même à le larguer la première semaine qu'on a passée ensemble pour ne pas qu'il s'attache trop à moi; mais ça j'en suis incapable. Au final, je ne regrette pas d'être restée avec lui, j'essaye d'être plus présente et de ne pas faire les mêmes erreurs qu'avec mes exs, mais j'arrive pas à l'aimer complètement, j'ai toujours une petite voix dans ma tête qui me dit que si je m'attache à lui, je vais le perdre.
N'allez pas croire que je sois méchante ou que je le délaisse, chaque fois que j'en ai l'occasion, je passe chez lui pour cuisiner des choses qu'il aime, je l'emmène au cinéma parfois (j'ai retrouvé un job), je l'ai présenté à mes amis proches, enfin, on se comporte comme un couple quoi, je fais rien qui pourrait le faire souffrir, je flirte pas avec d'autres garçons, je suis moi même hyper jalouse quand il parle à d'autres filles, etc...
Mais il y a une seule chose sur laquelle je bloque avec lui, c'est tout ce qui est sexuel.
Depuis que je suis rentrée de voyage, j'arrive plus vraiment à avoir de plaisir quand je suis avec lui, j'essaye de me forcer parce que je n'ai pas envie de l'en priver, mais j'arrive plus à avoir une image belle de ce qui concerne les couples et le sexe. On s'en est arrêtés au préliminaires, j'ai rien à dire, il est attentif et tout, mais je trouve pas ça beau, j'ai pas ce petit sourire niais quand on se déshabille, j'arrive pas à vouloir aller plus loin.
Le weekend dernier je me suis effondrée en larmes à cause de ça, je lui ai un peu expliqué ce que je viens d'expliquer, je culpabilise pour ce que je n'arrive pas à ressentir pour lui. Je pensais qu'il allait m'en vouloir, mais il m'a dit qu'il comprenait que c'était dur de ressentir de l'amour pour quelqu'un alors que ça ne fait qu'un mois et demi qu'on sort ensemble.
Le pire? N. me manque, je pense pas que ce soit de l'amour, j'ai fait une croix là dessus, mais ça faisait plus de deux mois qu'on n'avait pas discuté pour de vrai, et quand j'ai voulu reprendre contact avec lui, pas de réponse. Je crois qu'il m'a rayée de sa vie. J'ai fondu en larmes encore une fois.
Je comprends pas, je l'aime plus amoureusement, mais il me manque, je sais pas ce que je donnerais pour qu'on se reparle comme avant, mais je sais que ça arrivera plus, et ça me fait vraiment mal.
Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi je réagis comme ça?
merci à tous ceux qui auront lu ce pavé, et merci pour ceux qui répondront.
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 1/8 | 16/04/2013 à 22:26 |
C'est normal d'avoir peur, surtout au début. Maintenant, faut juste se laisser le temps parfois, et ça débloque tout seul. Si t'as été trahie ou blessée dans tes relations précédentes, pas étonnant que ça vienne pas facilement pour celle-ci. T'apprendras petit à petit à baisser tes barrières, faut laisser passer !
Du point de vue sexuel, te mets surtout pas la pression, et parles en avec lui au moindre problème. Quand on a vécu des relations difficiles, ça peut marquer et influencer les relations qu'on a ensuite. Va à ton rythme, et force surtout pas. Si t'as pas envie, si ça te fait rien, si ça te rends pas heureuse, tu l'fais pas. Ton copain peut comprendre, s'il a envie de construire quelque chose avec toi. T'es pas en train de vouloir le faire mariner "pour voir s'il t'aime lol lol lol", mais bien parce que t'es pas prête parce que t'as pas enterré les chagrins passés. Essaie de tourner la page, et si besoin, parles en à un médecin, ou un psy. D'expériences, je te garantis que ça peut aider.
Du point de vue sexuel, te mets surtout pas la pression, et parles en avec lui au moindre problème. Quand on a vécu des relations difficiles, ça peut marquer et influencer les relations qu'on a ensuite. Va à ton rythme, et force surtout pas. Si t'as pas envie, si ça te fait rien, si ça te rends pas heureuse, tu l'fais pas. Ton copain peut comprendre, s'il a envie de construire quelque chose avec toi. T'es pas en train de vouloir le faire mariner "pour voir s'il t'aime lol lol lol", mais bien parce que t'es pas prête parce que t'as pas enterré les chagrins passés. Essaie de tourner la page, et si besoin, parles en à un médecin, ou un psy. D'expériences, je te garantis que ça peut aider.
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 2/8 | 16/04/2013 à 23:02 |
Sans doute un mélange de sentiments, un peu de confusion
Ce que t'as vécu n'est pas forcément facile, ça peut s'expliquer ainsi.
Je ne peux que te conseiller d'oublier une personne qui ne te répond pas, sinon tu te ferais du mal à toi même et c'est dommage, n'en rajoute pas
Avec le temps ça passera à mon avis
Bonne continuation
Ce que t'as vécu n'est pas forcément facile, ça peut s'expliquer ainsi.
Je ne peux que te conseiller d'oublier une personne qui ne te répond pas, sinon tu te ferais du mal à toi même et c'est dommage, n'en rajoute pas
Avec le temps ça passera à mon avis
Bonne continuation
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 3/8 | 16/04/2013 à 23:19 |
Ah, les problèmes de famille... Sans qu'on le veuille, c'est tout notre univers qui en paie les frais, et si on n'y fait pas attention, ce sont eux qui finissent par gouverner notre vie.
Ca va te sembler un peu bête, ce que je vais dire, mais l'idée d'aller voir un psy, dans un organisme ou un cabinet, est conseillée, je pense. Non pas pour qu'on t'écoute pendant des heures et des heures, mais pour apprendre de nouveau à faire confiance. Qu'il s'agisse de toi, ou envers les autres. Dire ce que tu veux, dans un climat neutre, où tu ne seras pas jugée, et commencer à t'affirmer un peu plus par rapport à ça.
Dans ce que je lis, tu bloques littéralement dessus. C'est à dire que de réfléchir à pourquoi la relation avec N, par exemple, n'a pas marché dans l'ensemble, tu rapportes ça directement à ta situation familiale. C'est la justification première que tu apportes, celle par défaut. Celle qui sert un peu de décors, parce que c'est la vérité, mais également parce que c'est plus simple de dire ça, plutôt que dire aux autres comment tu ressens tout ça... Et je pense que tu as besoin de t'exprimer par rapport à ça.
Tu donnes l'impression, via ton sujet, d'être quelqu'un qui se préoccupe des autres, et qui ne veut pas refaire les mêmes erreurs. Et ton copain actuel a l'air compréhensif, ce qui est une bonne chose, également. Donc si tu veux vivre une relation pleine avec ton copain, sous-entendu que tu ne veux pas que ta vie familiale devienne le principal objet de votre relation, il faudra te défaire, lentement mais surement, de tous ces poids. Parce qu'en fin de compte, ca traine et si on ne résout pas tout ça, un jour, on n'avance plus.
Essaie d'y penser, je pense que ça peut t'aider.
Si on aborde le sujet d'une autre manière, et ça risque de ne pas trop te plaire ce que je vais suggérer vu que tu es en anonyme, c'est expliquer l'histoire familiale, de manière à comprendre de quoi il s'agit. Si tu veux le faire via mp, no problem.
Concernant ton voyage et la façon dont tu ressens les choses actuellement... On va commencer par le plus simple, autrement dit, N. En-dehors de ta vie de famille, c'est comme si vous vous entendiez bien, que vous vous aimiez, et que lui est parti parce qu'à un certain stade, ça le rendait plus malheureux qu'heureux. Dès lors, on a toujours l'impression d'avoir mis fin à quelque chose d'inachevé. Même si les sentiments ne sont plus les mêmes, il reste sans doute de l'espoir, car la relation ne s'est pas terminée par une mise au placard des sentiments, et je dirais une haine vouée à l'autre. Mais simplement une sorte de consensus, si je peux l'exprimer ainsi, qui fait que. Donc voir que ton ex, N, ne répond pas à tes demandes de nouvelles, oui, forcément, ça peut te blesser, parce que vous avez un vécu, et que d'un coup, lui qui ne répond pas, c'est comme s'il rejetait tout ça, et inconsciemment, ça fait douter. Ca fait mal, également, parce que la relation était bien réelle.
Alors, pourquoi ne répond-il pas? Lui seul a la réponse. Mais pourquoi ça te fait mal? Parce que pour toi, votre histoire était plus qu'une amourette d'ados, et que tu ne pensais pas que lui le vivrait comme ça.
Quant à ta façon de ressentir les choses différemment, je dirais simplement que tu as grandi, je pense. Ni plus, ni moins... Parce qu'au fur et à mesure qu'on devient adulte, la vision des choses change. Une relation de couple, quand tu es étudiant, n'est absolument pas la même que quand tu es au lycée. Tu expérimentes, toujours, mais d'une façon beaucoup moins hasardeuse, par exemple, et également plus ouverte. C'est à dire que tu peux te mettre en couple avec une personne juste pour le sexe, et sans plus. Sans forcément éprouver des remords, ou autre. C'est plus libéré et forcément, ça se ressent dans les sentiments et les émotions. Ca n'explique pas tout, mais dans une partie de ce que tu décris, j'ai l'impression qu'il s'agit de ça, un peu.
Enfin, pour le sexe, c'est une histoire de confiance. Et c'est également pour ça que je te proposais d'en parler à un psy. Parce qu'il faut aller chercher les réponses, celles qui sont enfouies, en posant les questions adéquates. Et si le conseil global est d'y aller doucement, de prendre en assurance, le conseil principal est aussi de comprendre pourquoi ça bloque pour obtenir la clé.
Tu as eu une vie, dans ce qu'on lit, pas forcément évidente à vivre. Si après ça, tu estimes que le monde est tout beau, tout propre, je te tire mon chapeau ! Mais non, tu regardes les choses comme elles sont, tu vois tes parents sans doute en divorce, ou autre, et ça a un impact direct sur ta vie. Je connais ça, avec ma mère... Histoire compliquée. Mais oui, les problèmes familiaux peuvent causer bien des dégâts sur notre façon d'être plus tard.
En espérant t'avoir été utile. =)
Ca va te sembler un peu bête, ce que je vais dire, mais l'idée d'aller voir un psy, dans un organisme ou un cabinet, est conseillée, je pense. Non pas pour qu'on t'écoute pendant des heures et des heures, mais pour apprendre de nouveau à faire confiance. Qu'il s'agisse de toi, ou envers les autres. Dire ce que tu veux, dans un climat neutre, où tu ne seras pas jugée, et commencer à t'affirmer un peu plus par rapport à ça.
Dans ce que je lis, tu bloques littéralement dessus. C'est à dire que de réfléchir à pourquoi la relation avec N, par exemple, n'a pas marché dans l'ensemble, tu rapportes ça directement à ta situation familiale. C'est la justification première que tu apportes, celle par défaut. Celle qui sert un peu de décors, parce que c'est la vérité, mais également parce que c'est plus simple de dire ça, plutôt que dire aux autres comment tu ressens tout ça... Et je pense que tu as besoin de t'exprimer par rapport à ça.
Tu donnes l'impression, via ton sujet, d'être quelqu'un qui se préoccupe des autres, et qui ne veut pas refaire les mêmes erreurs. Et ton copain actuel a l'air compréhensif, ce qui est une bonne chose, également. Donc si tu veux vivre une relation pleine avec ton copain, sous-entendu que tu ne veux pas que ta vie familiale devienne le principal objet de votre relation, il faudra te défaire, lentement mais surement, de tous ces poids. Parce qu'en fin de compte, ca traine et si on ne résout pas tout ça, un jour, on n'avance plus.
Essaie d'y penser, je pense que ça peut t'aider.
Si on aborde le sujet d'une autre manière, et ça risque de ne pas trop te plaire ce que je vais suggérer vu que tu es en anonyme, c'est expliquer l'histoire familiale, de manière à comprendre de quoi il s'agit. Si tu veux le faire via mp, no problem.
Concernant ton voyage et la façon dont tu ressens les choses actuellement... On va commencer par le plus simple, autrement dit, N. En-dehors de ta vie de famille, c'est comme si vous vous entendiez bien, que vous vous aimiez, et que lui est parti parce qu'à un certain stade, ça le rendait plus malheureux qu'heureux. Dès lors, on a toujours l'impression d'avoir mis fin à quelque chose d'inachevé. Même si les sentiments ne sont plus les mêmes, il reste sans doute de l'espoir, car la relation ne s'est pas terminée par une mise au placard des sentiments, et je dirais une haine vouée à l'autre. Mais simplement une sorte de consensus, si je peux l'exprimer ainsi, qui fait que. Donc voir que ton ex, N, ne répond pas à tes demandes de nouvelles, oui, forcément, ça peut te blesser, parce que vous avez un vécu, et que d'un coup, lui qui ne répond pas, c'est comme s'il rejetait tout ça, et inconsciemment, ça fait douter. Ca fait mal, également, parce que la relation était bien réelle.
Alors, pourquoi ne répond-il pas? Lui seul a la réponse. Mais pourquoi ça te fait mal? Parce que pour toi, votre histoire était plus qu'une amourette d'ados, et que tu ne pensais pas que lui le vivrait comme ça.
Quant à ta façon de ressentir les choses différemment, je dirais simplement que tu as grandi, je pense. Ni plus, ni moins... Parce qu'au fur et à mesure qu'on devient adulte, la vision des choses change. Une relation de couple, quand tu es étudiant, n'est absolument pas la même que quand tu es au lycée. Tu expérimentes, toujours, mais d'une façon beaucoup moins hasardeuse, par exemple, et également plus ouverte. C'est à dire que tu peux te mettre en couple avec une personne juste pour le sexe, et sans plus. Sans forcément éprouver des remords, ou autre. C'est plus libéré et forcément, ça se ressent dans les sentiments et les émotions. Ca n'explique pas tout, mais dans une partie de ce que tu décris, j'ai l'impression qu'il s'agit de ça, un peu.
Enfin, pour le sexe, c'est une histoire de confiance. Et c'est également pour ça que je te proposais d'en parler à un psy. Parce qu'il faut aller chercher les réponses, celles qui sont enfouies, en posant les questions adéquates. Et si le conseil global est d'y aller doucement, de prendre en assurance, le conseil principal est aussi de comprendre pourquoi ça bloque pour obtenir la clé.
Tu as eu une vie, dans ce qu'on lit, pas forcément évidente à vivre. Si après ça, tu estimes que le monde est tout beau, tout propre, je te tire mon chapeau ! Mais non, tu regardes les choses comme elles sont, tu vois tes parents sans doute en divorce, ou autre, et ça a un impact direct sur ta vie. Je connais ça, avec ma mère... Histoire compliquée. Mais oui, les problèmes familiaux peuvent causer bien des dégâts sur notre façon d'être plus tard.
En espérant t'avoir été utile. =)
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 4/8 | 16/04/2013 à 23:57 |
Il te faut du temps pour t'attacher à nouveau, et ca peut se comprendre vu tout ce que tu as vécu. Essaye de ne plus te prendre la tête avec ça, essaye de vivre une relation sentimentale des plus normale, et avec le temps, ça passera (ou pas, auquel cas tu sais ce qu'il te restera à faire). De même, pour les problèmes sexuels, laisse le temps faire les choses.
Mais je pense que tu devrais le lui en parler, de tout ça, car la discussion est primordiale dans un couple.
Sache que les sentiments, on ne les a pas en si peu de temps. Si vraiment tu es faite pour l'aimer, d'ici quelques temps, tu t'en rendra compte ;)
Bon courage !
Mais je pense que tu devrais le lui en parler, de tout ça, car la discussion est primordiale dans un couple.
Sache que les sentiments, on ne les a pas en si peu de temps. Si vraiment tu es faite pour l'aimer, d'ici quelques temps, tu t'en rendra compte ;)
Bon courage !
Anonyme
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 5/8 | 18/04/2013 à 09:11 |
Bonjour,
Déjà, merci à tout le monde pour les réponses, je m'attendais pas à en avoir si rapidement,
Alors, pour l'idée de voir un psy, je pense que ça pourrait être bien, mais ça coûte des sous, et c'est un souci, vu qu'actuellement ma mère trouve un moyen de m'engueuler sous prétexte que je jette l'argent par la fenêtres.
Je supporte plus son comportement d'adolescente de 13 ans, dès lors que je lui file entre les doigts et que je me tire sans lui dire où je vais, elle s'amuse à aller au commissariat pour dire que j'ai été enlevée si jamais je lui dis que je ne veux pas rentrer.
L'année prochaine, je rentre dans une école privée, je sais que c'est cher, et je travaille d'ailleurs pour en payer une partie, c'est normal je pense.
Sauf que les frais d'inscription lui ont été encaissés, du coup, elle m'a dit qu'elle allait aller à la police pour raconter que c'était un chèque volé en plus de se servir dans ma bourse.
Le souci, c'est que si je les lui rembourse, je me retrouve dans le rouge et j'aurais plus rien dans mon compte épargne logement. Q'elle ait des problèmes à cause de ça, je comprends, mais je ne peux pas lui donner 450€ d'un coup, et quand je lui propose 20€ pour la dépanner demain (vu que c'est ce qui me reste en liquide), elle me dit que je me fous de sa gueule.
Je l'ai entendu crier avec mon père en racontant que si je devais finir caissière toute ma vie, ça l'arrangerait vu que de toute façon j'ai aucun avenir et que je suis une ingrate.
Sérieusement, comment je peux raconter ça à mon copain sans passer pour une timbrée? Je veux pas refaire les mêmes erreurs qu'avec N., je comprends pas comment quelqu'un d'autre pourrait supporter ce que moi je supporte, et ça c'est qu'une partie, je saute ce qui concerne mes merveilleuses vacances de juillet que j'ai alternées entre travail et commissariat pendant que ma mère partait en vacances avec mes autres frères et soeurs.
Je préfère éviter d'en raconter trop, j'ai peur qu'on finisse par me reconnaître.
merci en tout cas de m'avoir écoutée.
Déjà, merci à tout le monde pour les réponses, je m'attendais pas à en avoir si rapidement,
Alors, pour l'idée de voir un psy, je pense que ça pourrait être bien, mais ça coûte des sous, et c'est un souci, vu qu'actuellement ma mère trouve un moyen de m'engueuler sous prétexte que je jette l'argent par la fenêtres.
Je supporte plus son comportement d'adolescente de 13 ans, dès lors que je lui file entre les doigts et que je me tire sans lui dire où je vais, elle s'amuse à aller au commissariat pour dire que j'ai été enlevée si jamais je lui dis que je ne veux pas rentrer.
L'année prochaine, je rentre dans une école privée, je sais que c'est cher, et je travaille d'ailleurs pour en payer une partie, c'est normal je pense.
Sauf que les frais d'inscription lui ont été encaissés, du coup, elle m'a dit qu'elle allait aller à la police pour raconter que c'était un chèque volé en plus de se servir dans ma bourse.
Le souci, c'est que si je les lui rembourse, je me retrouve dans le rouge et j'aurais plus rien dans mon compte épargne logement. Q'elle ait des problèmes à cause de ça, je comprends, mais je ne peux pas lui donner 450€ d'un coup, et quand je lui propose 20€ pour la dépanner demain (vu que c'est ce qui me reste en liquide), elle me dit que je me fous de sa gueule.
Je l'ai entendu crier avec mon père en racontant que si je devais finir caissière toute ma vie, ça l'arrangerait vu que de toute façon j'ai aucun avenir et que je suis une ingrate.
Sérieusement, comment je peux raconter ça à mon copain sans passer pour une timbrée? Je veux pas refaire les mêmes erreurs qu'avec N., je comprends pas comment quelqu'un d'autre pourrait supporter ce que moi je supporte, et ça c'est qu'une partie, je saute ce qui concerne mes merveilleuses vacances de juillet que j'ai alternées entre travail et commissariat pendant que ma mère partait en vacances avec mes autres frères et soeurs.
Je préfère éviter d'en raconter trop, j'ai peur qu'on finisse par me reconnaître.
merci en tout cas de m'avoir écoutée.
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 6/8 | 19/04/2013 à 17:59 |
Pour les psys, il existe des organismes... payés par la sécurité sociale. Eh oui ! ^^
Perso, je fais partie d'un de ces organismes et je n'ai donc rien à payer. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle devrait être capable de t'aiguiller sur ça.
Bon, maintenant, y'a un autre souci, ta mère.
Commençons par le début... Entre ton père et ta mère, ça se passe comment? Comment est ta situation familiale, en clair? Et est-ce qu'elle a déjà été mieux?
Quand tu parles d'un chèque volé, ce serait un chèque que tu aurais volé?
Sinon, pour le reste... Le comportement de ta mère est assez extrême quand il s'agit d'argent (je connais ça... Pas aussi extrême, mais j'ai une petite idée du truc), et c'est assez flippant. Tu as 18 ans, tu es majeure... Elle est capable de te virer de son toit, même si théoriquement, les parents se doivent de subvenir aux besoins de leurs enfants quand ils sont toujours en études. Mais c'est la théorie...
Comment la raisonner? Je ne suis pas sûr qu'un jour tu puisses. Tu en as déjà parlé avec ton père, sérieusement, sur son comportement? Qu'est ce qu'il en pense? Et te protège-t-il?
Fin bref... Dans tous les cas, essaie de sortir de ce cercle. C'est effectivement normal de payer ses études, mais ça n'est pas normal que ta mère te fasse culpabiliser pour ça, et que tu justifies quelque part les actes de ta mère envers toi par quelque chose que tu aurais du faire.
Quant à ton histoire... Elle sera toujours là. Elle fait partie de toi. Je sais que c'est chiant de regarder les gens, et se dire "Et moi, ma vie, c'est quoi? Mes disputes avec ma mère?". Ca occupe une place trop importante dans ta vie, et forcément, quand tu l'évoques, les gens peuvent compatir, mais la majorité ne comprendra pas. Ils te diront "Ma pauvre" et n'iront pas plus loin. Et quand ils attendent de toi de sortir un peu de ton train-train quotidien, d'être un peu moins sérieuse, ils ne comprennent pas également que tout ça te trotte dans la tête et t'empêche de vivre une vie "normale".
Ca, je connais... Et pour t'en débarrasser, tu dois en parler à quelqu'un, de confiance, qui sera là uniquement pour ça. Pour que quand tu regardes ta vie, elle ne se résume pas uniquement à la relation que tu as avec ta mère.
C'est long, comme travail, mais nécessaire si tu veux pouvoir vivre ça avec plus de légèreté.
Et concernant ton copain... Je l'ai dit, c'est une histoire qui te marquera à vie, ça fait avancer comme ça a ses mauvais côtés. S'il ne peut pas comprendre ça, c'est que quelque part, il n'est pas prêt non plus à te comprendre, toi, et de t'accepter comme tu es. Ca fait peur, mais bon... Où se trouve le bonheur? Dans le fait d'être soi, ou d'être en couple?
Si tu veux faire plus dans le détail, n'hésite pas à mp.
Perso, je fais partie d'un de ces organismes et je n'ai donc rien à payer. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle devrait être capable de t'aiguiller sur ça.
Bon, maintenant, y'a un autre souci, ta mère.
Commençons par le début... Entre ton père et ta mère, ça se passe comment? Comment est ta situation familiale, en clair? Et est-ce qu'elle a déjà été mieux?
Quand tu parles d'un chèque volé, ce serait un chèque que tu aurais volé?
Sinon, pour le reste... Le comportement de ta mère est assez extrême quand il s'agit d'argent (je connais ça... Pas aussi extrême, mais j'ai une petite idée du truc), et c'est assez flippant. Tu as 18 ans, tu es majeure... Elle est capable de te virer de son toit, même si théoriquement, les parents se doivent de subvenir aux besoins de leurs enfants quand ils sont toujours en études. Mais c'est la théorie...
Comment la raisonner? Je ne suis pas sûr qu'un jour tu puisses. Tu en as déjà parlé avec ton père, sérieusement, sur son comportement? Qu'est ce qu'il en pense? Et te protège-t-il?
Fin bref... Dans tous les cas, essaie de sortir de ce cercle. C'est effectivement normal de payer ses études, mais ça n'est pas normal que ta mère te fasse culpabiliser pour ça, et que tu justifies quelque part les actes de ta mère envers toi par quelque chose que tu aurais du faire.
Quant à ton histoire... Elle sera toujours là. Elle fait partie de toi. Je sais que c'est chiant de regarder les gens, et se dire "Et moi, ma vie, c'est quoi? Mes disputes avec ma mère?". Ca occupe une place trop importante dans ta vie, et forcément, quand tu l'évoques, les gens peuvent compatir, mais la majorité ne comprendra pas. Ils te diront "Ma pauvre" et n'iront pas plus loin. Et quand ils attendent de toi de sortir un peu de ton train-train quotidien, d'être un peu moins sérieuse, ils ne comprennent pas également que tout ça te trotte dans la tête et t'empêche de vivre une vie "normale".
Ca, je connais... Et pour t'en débarrasser, tu dois en parler à quelqu'un, de confiance, qui sera là uniquement pour ça. Pour que quand tu regardes ta vie, elle ne se résume pas uniquement à la relation que tu as avec ta mère.
C'est long, comme travail, mais nécessaire si tu veux pouvoir vivre ça avec plus de légèreté.
Et concernant ton copain... Je l'ai dit, c'est une histoire qui te marquera à vie, ça fait avancer comme ça a ses mauvais côtés. S'il ne peut pas comprendre ça, c'est que quelque part, il n'est pas prêt non plus à te comprendre, toi, et de t'accepter comme tu es. Ca fait peur, mais bon... Où se trouve le bonheur? Dans le fait d'être soi, ou d'être en couple?
Si tu veux faire plus dans le détail, n'hésite pas à mp.
Anonyme
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 7/8 | 20/04/2013 à 13:42 |
White Shark a écrit :
Pour les psys, il existe des organismes... payés par la sécurité sociale. Eh oui ! ^^Perso, je fais partie d'un de ces organismes et je n'ai donc rien à payer. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle devrait être capable de t'aiguiller sur ça.Bon, maintenant, y'a un autre souci, ta mère. Commençons par le début... Entre ton père et ta mère, ça se passe comment? Comment est ta situation familiale, en clair? Et est-ce qu'elle a déjà été mieux?Quand tu parles d'un chèque volé, ce serait un chèque que tu aurais volé?Sinon, pour le reste... Le comportement de ta mère est assez extrême quand il s'agit d'argent (je connais ça... Pas aussi extrême, mais j'ai une petite idée du truc), et c'est assez flippant. Tu as 18 ans, tu es majeure... Elle est capable de te virer de son toit, même si théoriquement, les parents se doivent de subvenir aux besoins de leurs enfants quand ils sont toujours en études. Mais c'est la théorie... Comment la raisonner? Je ne suis pas sûr qu'un jour tu puisses. Tu en as déjà parlé avec ton père, sérieusement, sur son comportement? Qu'est ce qu'il en pense? Et te protège-t-il? Fin bref... Dans tous les cas, essaie de sortir de ce cercle. C'est effectivement normal de payer ses études, mais ça n'est pas normal que ta mère te fasse culpabiliser pour ça, et que tu justifies quelque part les actes de ta mère envers toi par quelque chose que tu aurais du faire.Quant à ton histoire... Elle sera toujours là. Elle fait partie de toi. Je sais que c'est chiant de regarder les gens, et se dire "Et moi, ma vie, c'est quoi? Mes disputes avec ma mère?". Ca occupe une place trop importante dans ta vie, et forcément, quand tu l'évoques, les gens peuvent compatir, mais la majorité ne comprendra pas. Ils te diront "Ma pauvre" et n'iront pas plus loin. Et quand ils attendent de toi de sortir un peu de ton train-train quotidien, d'être un peu moins sérieuse, ils ne comprennent pas également que tout ça te trotte dans la tête et t'empêche de vivre une vie "normale". Ca, je connais... Et pour t'en débarrasser, tu dois en parler à quelqu'un, de confiance, qui sera là uniquement pour ça. Pour que quand tu regardes ta vie, elle ne se résume pas uniquement à la relation que tu as avec ta mère. C'est long, comme travail, mais nécessaire si tu veux pouvoir vivre ça avec plus de légèreté.Et concernant ton copain... Je l'ai dit, c'est une histoire qui te marquera à vie, ça fait avancer comme ça a ses mauvais côtés. S'il ne peut pas comprendre ça, c'est que quelque part, il n'est pas prêt non plus à te comprendre, toi, et de t'accepter comme tu es. Ca fait peur, mais bon... Où se trouve le bonheur? Dans le fait d'être soi, ou d'être en couple? Si tu veux faire plus dans le détail, n'hésite pas à mp.
Merci pour ta réponse déjà,
euh, bah tu fais partie de quel organisme?
Entre mon père et ma mère, je sais pas trop comment décrire;
On va dire que ma mère a trois formes de comportement; celui où elle est normale, un moment où elle commence à crier sans aucune raison parce qu'elle a besoin de dire du mal de tout le monde sans aucune raison valable (mais il n'y a vraiment aucune transition entre ces deux passages, il lui arrive de hurler:"bordel, j'en ai marre de ces porcs avec un gros cul qui arrêtent pas de manger tout ce que je me tue à acheter! " et directement après me demander si je veux manger.
Et la troisième phase de son comportement, c'est celui où elle pleure, elle se montre faible pour qu'on ait pitié d'elle et qu'on fasse ce qu'elle dit.
Elle pique des crises vraiment pour rien, elle me traite de pute en hurlant par exemple parce que je n'ai pas eu le temps de promener le chien, c'est juste aberrant...
Mon père m'a toujours dit de supporter, parce que c'est ce que lui il fait, donc je supporte, ce qui fait que j'ai quand même une certaine force de caractère et que je déteste montrer aux autres quand je vais mal ou que j'ai mal physiquement.
Non, c'est ma mère qui a fait le chèque et qui l'a signé, on a une écriture vraiment différente et je sais pas immiter la sienne.
Non, bah pour l'argent, elle fait uniquement ça à moi et mon père;
Elle pleure sous prétexte qu'elle n'a jamais d'argent, mais quand mon père lui en donne, elle achète des fringues à ma soeur et des jeux vidéos à mon petit frère et s'occupe de mon grand frère qui vit chez mes grands parents.
Je ne sais pas pourquoi elle continue de l'entrenir d'ailleurs, ça fait deux ans qu'il ne fout absolument rien de sa vie, il avait commencé une fac sauf qu'il a arrêté au bout de trois mois, et ensuite il a pris deux années sabatiques où il ne bossait même pas, il demandait de l'argent à ma mère pour jouer aux mmorpg et empruntait aussi des sous à mon grand père pour s'acheter du matériel informatique.
Lui, on ne lui a jamais demandé de rembourser quoique ce soit, moi si.
Ajoutons à ça qu'il s'amuse à porter plainte régulièrement contre mon père parce que ces deux là ne peuvent pas se voir et contre moi parfois sous prétexte que je frappe ma soeur, ce qui est faux.
Donc c'est pour ça que je préfère éviter de trop raconter ce qui m'arrive, j'aime pas me faire passer pour une victime, je me bats justement pour sortir de cette situation, j'ai galéré pour trouver un emploi et ma mère fait encore tout pour que je me fasse virer et que je me retrouve dépendante d'elle du coup.
Je pense que c'est aussi à cause de ça que j'ai peur de redevenir dépendante de quelqu'un.
Pour les psys, il existe des organismes... payés par la sécurité sociale. Eh oui ! ^^Perso, je fais partie d'un de ces organismes et je n'ai donc rien à payer. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle devrait être capable de t'aiguiller sur ça.Bon, maintenant, y'a un autre souci, ta mère. Commençons par le début... Entre ton père et ta mère, ça se passe comment? Comment est ta situation familiale, en clair? Et est-ce qu'elle a déjà été mieux?Quand tu parles d'un chèque volé, ce serait un chèque que tu aurais volé?Sinon, pour le reste... Le comportement de ta mère est assez extrême quand il s'agit d'argent (je connais ça... Pas aussi extrême, mais j'ai une petite idée du truc), et c'est assez flippant. Tu as 18 ans, tu es majeure... Elle est capable de te virer de son toit, même si théoriquement, les parents se doivent de subvenir aux besoins de leurs enfants quand ils sont toujours en études. Mais c'est la théorie... Comment la raisonner? Je ne suis pas sûr qu'un jour tu puisses. Tu en as déjà parlé avec ton père, sérieusement, sur son comportement? Qu'est ce qu'il en pense? Et te protège-t-il? Fin bref... Dans tous les cas, essaie de sortir de ce cercle. C'est effectivement normal de payer ses études, mais ça n'est pas normal que ta mère te fasse culpabiliser pour ça, et que tu justifies quelque part les actes de ta mère envers toi par quelque chose que tu aurais du faire.Quant à ton histoire... Elle sera toujours là. Elle fait partie de toi. Je sais que c'est chiant de regarder les gens, et se dire "Et moi, ma vie, c'est quoi? Mes disputes avec ma mère?". Ca occupe une place trop importante dans ta vie, et forcément, quand tu l'évoques, les gens peuvent compatir, mais la majorité ne comprendra pas. Ils te diront "Ma pauvre" et n'iront pas plus loin. Et quand ils attendent de toi de sortir un peu de ton train-train quotidien, d'être un peu moins sérieuse, ils ne comprennent pas également que tout ça te trotte dans la tête et t'empêche de vivre une vie "normale". Ca, je connais... Et pour t'en débarrasser, tu dois en parler à quelqu'un, de confiance, qui sera là uniquement pour ça. Pour que quand tu regardes ta vie, elle ne se résume pas uniquement à la relation que tu as avec ta mère. C'est long, comme travail, mais nécessaire si tu veux pouvoir vivre ça avec plus de légèreté.Et concernant ton copain... Je l'ai dit, c'est une histoire qui te marquera à vie, ça fait avancer comme ça a ses mauvais côtés. S'il ne peut pas comprendre ça, c'est que quelque part, il n'est pas prêt non plus à te comprendre, toi, et de t'accepter comme tu es. Ca fait peur, mais bon... Où se trouve le bonheur? Dans le fait d'être soi, ou d'être en couple? Si tu veux faire plus dans le détail, n'hésite pas à mp.
Merci pour ta réponse déjà,
euh, bah tu fais partie de quel organisme?
Entre mon père et ma mère, je sais pas trop comment décrire;
On va dire que ma mère a trois formes de comportement; celui où elle est normale, un moment où elle commence à crier sans aucune raison parce qu'elle a besoin de dire du mal de tout le monde sans aucune raison valable (mais il n'y a vraiment aucune transition entre ces deux passages, il lui arrive de hurler:"bordel, j'en ai marre de ces porcs avec un gros cul qui arrêtent pas de manger tout ce que je me tue à acheter! " et directement après me demander si je veux manger.
Et la troisième phase de son comportement, c'est celui où elle pleure, elle se montre faible pour qu'on ait pitié d'elle et qu'on fasse ce qu'elle dit.
Elle pique des crises vraiment pour rien, elle me traite de pute en hurlant par exemple parce que je n'ai pas eu le temps de promener le chien, c'est juste aberrant...
Mon père m'a toujours dit de supporter, parce que c'est ce que lui il fait, donc je supporte, ce qui fait que j'ai quand même une certaine force de caractère et que je déteste montrer aux autres quand je vais mal ou que j'ai mal physiquement.
Non, c'est ma mère qui a fait le chèque et qui l'a signé, on a une écriture vraiment différente et je sais pas immiter la sienne.
Non, bah pour l'argent, elle fait uniquement ça à moi et mon père;
Elle pleure sous prétexte qu'elle n'a jamais d'argent, mais quand mon père lui en donne, elle achète des fringues à ma soeur et des jeux vidéos à mon petit frère et s'occupe de mon grand frère qui vit chez mes grands parents.
Je ne sais pas pourquoi elle continue de l'entrenir d'ailleurs, ça fait deux ans qu'il ne fout absolument rien de sa vie, il avait commencé une fac sauf qu'il a arrêté au bout de trois mois, et ensuite il a pris deux années sabatiques où il ne bossait même pas, il demandait de l'argent à ma mère pour jouer aux mmorpg et empruntait aussi des sous à mon grand père pour s'acheter du matériel informatique.
Lui, on ne lui a jamais demandé de rembourser quoique ce soit, moi si.
Ajoutons à ça qu'il s'amuse à porter plainte régulièrement contre mon père parce que ces deux là ne peuvent pas se voir et contre moi parfois sous prétexte que je frappe ma soeur, ce qui est faux.
Donc c'est pour ça que je préfère éviter de trop raconter ce qui m'arrive, j'aime pas me faire passer pour une victime, je me bats justement pour sortir de cette situation, j'ai galéré pour trouver un emploi et ma mère fait encore tout pour que je me fasse virer et que je me retrouve dépendante d'elle du coup.
Je pense que c'est aussi à cause de ça que j'ai peur de redevenir dépendante de quelqu'un.
| J'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai mal. | 8/8 | 20/04/2013 à 18:29 |
Il s'appelle Santé Mentale et Communauté. Mais il est sur Lyon.
Ta mère a un comportement manipulateur. Dans ce que tu décris, je retrouve beaucoup la mienne. Toujours le besoin de se victimiser, de se plaindre, ce n'est jamais de sa faute, le monde entier lui en veut, et elle en veut au monde entier... Il serait important qu'un jour, elle prenne conscience de son comportement excessif et fasse ce qu'il faut pour y remédier.
Mais je connais ça... Et comme je l'ai dit, ce n'est pas évident à porter mais quand on commence à s'en relever, on s'habitue à laisser chaque petit bout de cette histoire derrière, pour nous alléger.
Concernant ton père, à un moment donné, il faudra qu'il prenne une décision. Il ne peut pas éternellement fermer les yeux et dire "Votre mère est comme ça" sans rien faire. A un certain stade, sans non plus virer dans les extrêmes, je dirai qu'il ne fait plus son devoir de père, c'est à dire te protéger. Et prendre des décisions pour que ses enfants aillent bien, et grandissent dans un environnement stable.
Mais parlons de toi, un peu... Parce que même si tu n'aimes pas te placer en victime, tu en es une. Tu n'utilises pas ce statut pour te mettre en avant et c'est tout à ton honneur. Et je te rassure, j'ai exactement la même pensée que toi ! Je n'ai pas le droit de me plaindre de ce que j'ai vécu, par principe. Parce que commencer à me plaindre, ça serait oublier ceux qui ont aussi une vie difficile et commencer à dire "J'ai plus souffert qu'eux", ce serait les juger avant même de savoir leur histoire et donc ne pas les respecter. Un peu tordu comme raisonnement, dit comme ça, je te le concède. Mais l'idée est là.
Tu as tes propres raisons, également, de ne pas te plaindre. Et encore une fois, c'est courageux de tenir. Mais tenir pour tenir ne rime à rien. Pourquoi gaspiller autant d'énergie à contenir les assauts de ta mère et justement ne pas essayer d'être indépendante?
Alors, effectivement, il y a un côté hyper délicat dans cette histoire, c'est la société actuelle. Quand tu dis à tes recruteurs que tu as des problèmes avec ta mère, ils ne prennent pas de risques. Ils vont voir ailleurs parce que pour une majorité des gens, quand tu leur dis "Psychiatrie", ça équivaut à l'hopital pour les fous. Et il faut généralement un discours bien rôdé pour que derrière, ils soient convaincus que tu peux faire abstraction de tout ça pour te concentrer sur ton travail. Et non sur tes affaires personnelles. C'est logique, d'un côté, mais d'un autre, tu as l'impression que personne ne te donne vraiment ta chance à cause de tes relations. Et tu culpabilises.
C'est aussi pour ça que je t'ai directement conseillé d'aller voir un psy, remboursé par la sécu. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle t'aidera sur ce point.
Car là, tu es dans un engrenage... Entre les relations que tu as avec ton père, celle que tu as avec ta mère, puis tes frères et soeurs, tout en regardant les relations des uns des autres... Au bout d'un moment, tu ne t'en sors plus et tu te préoccupes de tout, sauf de toi. Là, dans ce que tu me dis, tu dis que parce que ton père supporte, tu supportes... Mais toi, dans le fond, c'est quoi ton sentiment? Tu en as ras-le-bol. Donc pense à toi. Mon père m'a beaucoup aidé à comprendre que penser à soi, ce n'était pas de l'égoïsme. Penser pour soi, c'en est. Et ne faire que ça, c'en est également. Mais se préoccuper de ce que deviendra ta vie, agir pour toi, c'est simplement le cours naturel des choses, c'est simplement normal.
La situation que tu vis ne l'est pas en revanche...
Fin bref... Ce n'est pas que je ne veux pas t'aider, mais les similitudes sont trop grandes par rapport à ce que j'ai vécu pour que je te sois d'une aide réelle. Et ça dépasse également mes "compétences", dans le sens où à partir d'un certain stade, ce ne sont plus des conseils qu'on a besoin, mais d'être écouté, d'avoir un traitement quotidien, prodigué par des professionnels. Car eux seuls savent de quelle manière traiter tout ça, te mettre en confiance, aborder les sujets difficiles sans te forcer, mais en faisant ressortir les petits trucs que tu laisses enfoui au fond de toi.
Et cette histoire d'engagement, de dépendance... C'est logique. Et ça ne fait que confirmer ce que je dis, pour moi. Tu as 18 ans, tu as largement le temps de traiter tout ça. Même si tu as envie d'en sortir rapidement.
Enfin, pour ton copain, parles-en lui, sans entrer dans les détails. Mais indique lui simplement que tu as des problèmes familiaux, que tu n'as pas envie de l'embêter avec tout ça, que tu ne veux pas que votre relation soit basée uniquement dessus... Tu as choisi une personne plus mûre, au premier regard, ce n'est pas pour rien. C'est parce que tu as besoin de stabilité, de calme, d'autre chose. Et que même si les sentiments ne sont pas forcément là pour lui, tu as besoin d'une épaule sur laquelle t'appuyer, sans non plus déballer. Car c'est ce qui te permet de t'accrocher à la réalité, à la vie, de ne rien lâcher également. Et reprendre confiance en toi, reprendre ta vie en main, ça sera, petit à petit, reprendre contrôle de tes sentiments, et de la confiance que tu places envers les autres.
C'est à la fois triste, mais aussi intéressant à dire, mais c'est la vie. Il y a certaines choses qu'on n'a pas le pouvoir de changer, donc inutile de s'attarder dessus, ce serait perdre du temps inutilement. Mais ce qu'on peut changer, on peut se concentrer dessus et faire notre petit bout de chemin avec un but en tête : changer ce qu'on a envie de changer.
Encore une fois, si tu veux entrer plus dans le détail, juste discuter, il y a les mp. Ca ne me dérange en aucun point, bien au contraire.
Ta mère a un comportement manipulateur. Dans ce que tu décris, je retrouve beaucoup la mienne. Toujours le besoin de se victimiser, de se plaindre, ce n'est jamais de sa faute, le monde entier lui en veut, et elle en veut au monde entier... Il serait important qu'un jour, elle prenne conscience de son comportement excessif et fasse ce qu'il faut pour y remédier.
Mais je connais ça... Et comme je l'ai dit, ce n'est pas évident à porter mais quand on commence à s'en relever, on s'habitue à laisser chaque petit bout de cette histoire derrière, pour nous alléger.
Concernant ton père, à un moment donné, il faudra qu'il prenne une décision. Il ne peut pas éternellement fermer les yeux et dire "Votre mère est comme ça" sans rien faire. A un certain stade, sans non plus virer dans les extrêmes, je dirai qu'il ne fait plus son devoir de père, c'est à dire te protéger. Et prendre des décisions pour que ses enfants aillent bien, et grandissent dans un environnement stable.
Mais parlons de toi, un peu... Parce que même si tu n'aimes pas te placer en victime, tu en es une. Tu n'utilises pas ce statut pour te mettre en avant et c'est tout à ton honneur. Et je te rassure, j'ai exactement la même pensée que toi ! Je n'ai pas le droit de me plaindre de ce que j'ai vécu, par principe. Parce que commencer à me plaindre, ça serait oublier ceux qui ont aussi une vie difficile et commencer à dire "J'ai plus souffert qu'eux", ce serait les juger avant même de savoir leur histoire et donc ne pas les respecter. Un peu tordu comme raisonnement, dit comme ça, je te le concède. Mais l'idée est là.
Tu as tes propres raisons, également, de ne pas te plaindre. Et encore une fois, c'est courageux de tenir. Mais tenir pour tenir ne rime à rien. Pourquoi gaspiller autant d'énergie à contenir les assauts de ta mère et justement ne pas essayer d'être indépendante?
Alors, effectivement, il y a un côté hyper délicat dans cette histoire, c'est la société actuelle. Quand tu dis à tes recruteurs que tu as des problèmes avec ta mère, ils ne prennent pas de risques. Ils vont voir ailleurs parce que pour une majorité des gens, quand tu leur dis "Psychiatrie", ça équivaut à l'hopital pour les fous. Et il faut généralement un discours bien rôdé pour que derrière, ils soient convaincus que tu peux faire abstraction de tout ça pour te concentrer sur ton travail. Et non sur tes affaires personnelles. C'est logique, d'un côté, mais d'un autre, tu as l'impression que personne ne te donne vraiment ta chance à cause de tes relations. Et tu culpabilises.
C'est aussi pour ça que je t'ai directement conseillé d'aller voir un psy, remboursé par la sécu. Renseigne-toi auprès de ton assistante sociale, elle t'aidera sur ce point.
Car là, tu es dans un engrenage... Entre les relations que tu as avec ton père, celle que tu as avec ta mère, puis tes frères et soeurs, tout en regardant les relations des uns des autres... Au bout d'un moment, tu ne t'en sors plus et tu te préoccupes de tout, sauf de toi. Là, dans ce que tu me dis, tu dis que parce que ton père supporte, tu supportes... Mais toi, dans le fond, c'est quoi ton sentiment? Tu en as ras-le-bol. Donc pense à toi. Mon père m'a beaucoup aidé à comprendre que penser à soi, ce n'était pas de l'égoïsme. Penser pour soi, c'en est. Et ne faire que ça, c'en est également. Mais se préoccuper de ce que deviendra ta vie, agir pour toi, c'est simplement le cours naturel des choses, c'est simplement normal.
La situation que tu vis ne l'est pas en revanche...
Fin bref... Ce n'est pas que je ne veux pas t'aider, mais les similitudes sont trop grandes par rapport à ce que j'ai vécu pour que je te sois d'une aide réelle. Et ça dépasse également mes "compétences", dans le sens où à partir d'un certain stade, ce ne sont plus des conseils qu'on a besoin, mais d'être écouté, d'avoir un traitement quotidien, prodigué par des professionnels. Car eux seuls savent de quelle manière traiter tout ça, te mettre en confiance, aborder les sujets difficiles sans te forcer, mais en faisant ressortir les petits trucs que tu laisses enfoui au fond de toi.
Et cette histoire d'engagement, de dépendance... C'est logique. Et ça ne fait que confirmer ce que je dis, pour moi. Tu as 18 ans, tu as largement le temps de traiter tout ça. Même si tu as envie d'en sortir rapidement.
Enfin, pour ton copain, parles-en lui, sans entrer dans les détails. Mais indique lui simplement que tu as des problèmes familiaux, que tu n'as pas envie de l'embêter avec tout ça, que tu ne veux pas que votre relation soit basée uniquement dessus... Tu as choisi une personne plus mûre, au premier regard, ce n'est pas pour rien. C'est parce que tu as besoin de stabilité, de calme, d'autre chose. Et que même si les sentiments ne sont pas forcément là pour lui, tu as besoin d'une épaule sur laquelle t'appuyer, sans non plus déballer. Car c'est ce qui te permet de t'accrocher à la réalité, à la vie, de ne rien lâcher également. Et reprendre confiance en toi, reprendre ta vie en main, ça sera, petit à petit, reprendre contrôle de tes sentiments, et de la confiance que tu places envers les autres.
C'est à la fois triste, mais aussi intéressant à dire, mais c'est la vie. Il y a certaines choses qu'on n'a pas le pouvoir de changer, donc inutile de s'attarder dessus, ce serait perdre du temps inutilement. Mais ce qu'on peut changer, on peut se concentrer dessus et faire notre petit bout de chemin avec un but en tête : changer ce qu'on a envie de changer.
Encore une fois, si tu veux entrer plus dans le détail, juste discuter, il y a les mp. Ca ne me dérange en aucun point, bien au contraire.