Ne pas connaitre un parent.

Si tu te sens trop mal tu peux en parler à un psy ça pourrait t'être bénéfique d'en parler à quelqu'un.

Faut quand même réaliser que beaucoup grandissent avec un seul parent, des parents défectueux, en conflit, morts, travaillant de trop, absents, décevants, trompeurs, pour ne citer que les meilleurs. Personne n'a une vie de famille parfaite avec des parents parfaitement équilibrés. Et je pense qu'elle est là "la fabrication".

Donc ok la situation est loin d'être idéale, mais faut pas s'enfoncer dans l'idée que bouuuuh on ne connait pas ses racines, le manque terrible d'un parent (or si tu ne l'a jamais connu, on peut supposer que le manque vient surtout par comparaison avec ses camarades ou avec ce qui est "censé être normal"), parce que tu vas plus te perdre qu'autre chose, alors que concrètement... Tu peux très bien avancer sans crise identitaire majeure.

Sinon ouais tu peux en parler à un psy, ou te rapprocher des membres de ta famille maternelle (puisque je présume qu'il n'y a pas que ta mère et toi) pour sentir que tes racines sont là, que t'es entourée quand même, et que tu peux y puiser plus qu'une base biologique et génétique partagée.

Lucine a écrit :

Faut quand même réaliser que beaucoup grandissent avec un seul parent, des parents défectueux, en conflit, morts, travaillant de trop, absents, décevants, trompeurs, pour ne citer que les meilleurs. Personne n'a une vie de famille parfaite avec des parents parfaitement équilibrés. Et je pense qu'elle est là "la fabrication".

Donc ok la situation est loin d'être idéale, mais faut pas s'enfoncer dans l'idée que bouuuuh on ne connait pas ses racines, le manque terrible d'un parent (or si tu ne l'a jamais connu, on peut supposer que le manque vient surtout par comparaison avec ses camarades ou avec ce qui est "censé être normal"), parce que tu vas plus te perdre qu'autre chose, alors que concrètement... Tu peux très bien avancer sans crise identitaire majeure.

Sinon ouais tu peux en parler à un psy, ou te rapprocher des membres de ta famille maternelle (puisque je présume qu'il n'y a pas que ta mère et toi) pour sentir que tes racines sont là, que t'es entourée quand même, et que tu peux y puiser plus qu'une base biologique et génétique partagée.





+1.

Dans la vie faut savoir avancer et se construire avec ce qu'on a... Certes ta situation n'est pas desplus enviables, mais elle n'est pas des pires non plus. D'autant qu'effectivement tu n'as pas connu ce fameux père... Je grandis moi-même sans père à la différence près que moi, je l'ai connu, et je survis ma grande, comme beaucoup d'autres filles comme nous!
Il y a un moment où il faut arrêter de pleurer en comparant ce qu'on a à ce qu'on aurait pu, ce qu'on aurait du avoir, et juste retrousser ses manches et y aller! La vie te donneras bien d'autres occasions de te plaindre crois moi, alors en attendant essaie juste de te construire et de devenir quelqu'un de bien par tes propres moyens, et pas en rejetant la faute sur un père absent! Tu as les moyens de faire quelque chose de toi et de ta vie en TOI, pas en lui!

Nico_French a écrit :

J'ai jamais connu mon père. M'a mère m'a toujours dit que c'est lui qui était parti... C'est bizarre je ne la crois pas... Normal ?




Si ta filiation est établie à l'égard d'une autre personne que ton père (excepté ta mère bien sûr), tu as le droit d'engager une action en restitution de paternité lorsque tu seras majeur. Quant à ta mère, pourquoi tu ne lui parles pas de tes doutes ? Si tu penses qu'elle ment, c'est qu'elle doit avoir une bonne raison derrière : on ne fait pas des cachotteries par pur plaisir

Poisoned Love a écrit :

Comment sait tu que ta mère ne mens pas....



Pourquoi elle lui mentirait ?

Je vais pouvoir t'aider. J'ai vécu dans la même situation ainsi que ma mère et mes frères et sœurs.
De mon coté j'ai eu un père, (parents divorcée), mais je l'ai vu très peu au cours de ma vie, et il m'a rejeté au début de mon adolescence, brisant toutes mes illusions enfantines. J'ai du me reconstruire sur une base pas solide, sans père, avec seule ma mère et mon grand frère.
Pour ce qui est de ma mère, elle est comme toi, pas de père.
Moi comme elle, on s'est construite sans père, où on l'a cherché ailleurs, chez un oncle, un instis etc..
Le manque sera toujours là, il faut que tu l'acceptes, et si tu veux voir ton père, je pense que tu le verras vers ta vingtaine d'année, car c'est à ce moment là, où tu auras besoin le plus de réponses, et tu auras grandis.
Accepter c'est un grand mot, je sais, j'ai 17 ans, et encore aujourd'hui parfois je pleure, car j'ai envie de le voir, l'adolescence n'aide pas, les autres problèmes se multiplient là dessus.
Un psy peut t'aider, le fait d'en parler avec ta mère et tes amies aussi. Il faut que tu brises quelque chose en toi, pour aller de l'avant. En parler. Bien sur, que tu vas tomber, mais à chaque fois tu vas te redressé, et gagner. Le combat est long je te l'accorde. Moi même je ne l'ai pas finis, mais chaque jour est une victoire.

Aujourd'hui j'ai un beau père que je considère comme père, (il est là depuis mes 6 ans), tu n'as pas un homme qui puisse t'aider ?
Après voir ton père c'est normal, on veut toujours voir celui qui nous a mit au monde, mais sa c'est ton choix. Ta décision, où tu vas y réfléchir pendant très longtemps. Le voir peut t'aider à passer un cap, comme te détruire (c'est pour cela que je te conseille de le rencontrer vers ta vingtaine d'année pour annuler l'option de te détruire.)

Si tu as plus de questions, je serais à ton écoute, par mp.


Au plaisir.

Besos.

PontLymphe. a écrit :

T'as la 'chance' d'avoir été abandonnée sans connaître ton père. Quand tu le connais, c'est pire.




J'ai déjà dit ce que je pensais dans mon message précédent, mais... J'irais pas jusqu'à dire qu'elle a de la "chance" quand même. Fait attention aux mots que tu emploies. Certes elle n'est pas la fille la plus malheureuse du monde, mais dire ce que tu dis c'est un sophisme... C'est comme si t'allais voir une femme qui venait de perdre son fils et que tu lui disais "hey, t'as de la chance, crever de faim en Afrique c'est pire"... -.-'
On se croit souvent plus malheureux que les autres, mais souvent aussi c'est pas le cas. Mais le but c'est pas de comparer nos souffrance pour savoir "qui a la plus grosse", c'est juste de vivre chacun avec ses propres douleurs sans rester bloqués dessus, c'est tout. Les "accepter" si on veut (même si j'aime pas trop ce mot, pour moi c'est pas une question d'accepter). Mais de là à dire qu'on a de la chance d'avoir ces souffrances là... Faut peut-être pas exagérer non plus.

PontLymphe. a écrit :

T'as la 'chance' d'avoir été abandonnée sans connaître ton père. Quand tu le connais, c'est pire.



Moi je penses que j'aurais préférer l'inverse. Que ma mère se tire et que mon père soit encore la...

Poisoned Love a écrit :

-IdontKnow- a écrit :

Poisoned Love a écrit :

Comment sait tu que ta mère ne mens pas....



Pourquoi elle lui mentirait ?




Tant qu'elle n'a pas la version de son père et bien pourquoi pas. Qui ne te dis pas que la mère s'est enfuit avec le bébé pour X ou Y raison et qu'elle veut le faire passer pour le mauvais parent vu qu'il ne peut se défendre. C'est tellement plus simple de passer pour le héro quand l'autre est absent




Oh là là là, c'est quoi votre but en disant ça? La faire se sentir encore plus perdu qu'elle ne l'est déjà? Parce que là...

Bref.
Je pense que l'idée de ShiroNoByakko n'est pas mauvaise, en parler à qulequ'un d'inconnu ça pourrait vraiment te faire du bien, toi même tu t'en es rendu compte puisque la preuve tu es en train de nous en parler. (Sauf qu'un psy pourra e donner des réponses plus sérieuses et fiables que nous sur SE ...