Je me pose certaines questions en ce moment... Pourquoi sommes-nous si cons? Si méchants? Je fréquente le même collège depuis 4 ans, et je constate que certains n'ont pas évolué d'un chouilla. Vous vous rappelez surement de la petite bizarre à lunettes qui se faisait chambrer en 6ème. Mais oui, celle qui faisait les frais de votre immaturité, votre besoin d'appartenance à un groupe, celle que l'on frappait, que l'on chahutait, que l'on maltraitait, dans le seul but de la faire souffrir. Et d'en rire. Car oui, cela vous faisait drôlement marrer. Je me souviens encore de la fois où vous l'aviez tellement blessée (psychologiquement), qu'elle avait hurlé à la sortie. Elle s'était écroulée. Le CPE a tenté de la consoler, tandis que vous riiez. Agglutinés autour d'elle, vous riiez. Histoire de l'achever. Choquée, je n'ai pu que détourner les yeux, et partir. Impossible de la défendre. J'avais peur. De quoi exactement? De blesser son ego déjà si meurtri.
Enfin, jusqu'à l'année dernière. De nouveau dans sa classe, j'ai osé. J'ai osé te tenir tête, à toi, la "meneuse". Te dire ce que tu était, une petite conne égocentrique (je pèse mes mots, entre nous, tu n'es pas vraiment ce que l'on appelle une lumière, loin de là...). Durant toute cette année scolaire, je t'ai défendue, tant bien que mal. Bien sur, tu ne l'a pas toujours su, je prenais souvent soin de ne pas le faire devant toi.
Malheureusement, tu a changé d'établissement scolaire... Et j'ai peur pour toi. Qui te défendra à présent? Tu es tellement différente. Tellement gentille. Quand je t'ai aperçu, l'autre jour, dans ce magasin, je n'ai pas pu venir te voir. J'ai détourné les yeux, mais je suis presque sûre que tu m'as vue...J'espérais secrètement que tu fasses un pas vers moi. Juste un...
Une dernière chose. Je savais. Je savais que la vie s'était chargée de t'apporter ton lot d'épreuve, et qu'ils n'avaient pas à en rajouter, tu souffrais déjà suffisamment.
Je suis désolée pour tout ça. Et tu sais quoi? Le pire dans cette histoire, c'est que je m'en veux pour eux. Oui, j'éprouve des remords à leur place.
Putain de scrupules
Par pitié, faites attention à ce que vous faites. Souciez vous des autres, ne pensez pas qu'à votre gueule
La connerie humaine n'a pas de limite... |
1/4 |
13/05/2008 à 22:11 |
Bah c'est les années collège quouah.
La connerie humaine n'a pas de limite... |
2/4 |
13/05/2008 à 22:15 |
MAL LAURIE a écrit :
Bah c'est les années collège quouah.
Ouais, peut-être mais quand même ! [Genre la phrase inutile
]
Non mais, il y en a dans tous les collèges des gens qui servent de souffre-douleur, et c'est dégueulasse de leur faire subir ça.
La connerie humaine n'a pas de limite... |
3/4 |
13/05/2008 à 22:18 |
MAL LAURIE a écrit :
Bah c'est les années collège quouah.
Sérieux?!
J'aime bien la façon dont tu le dis.. "C'est juste les années collège, c'pas grave..."
C'est un peu plus que ça je pense
La connerie humaine n'a pas de limite... |
4/4 |
13/05/2008 à 22:21 |
Freezy a écrit :
MAL LAURIE a écrit :
Bah c'est les années collège quouah.
Sérieux?!
J'aime bien la façon dont tu le dis.. "C'est juste les années collège, c'pas grave..."
C'est un peu plus que ça je pense
Des souffres douleurs, y'en a un par classe généralement. C'est banal, même si c'est mesquin. Les enfants sont cruels entre eux comme on dit. ;)