correspondances de poètes

Chaobsession

correspondances de poètes

7

25/06/08 à 22:08

Bonsoir, alors voilà ça fait bien quelques jours que je me passionne par les poètes du dix neuvième siècles et aimant beaucoup écrire je n'ai pas pu résister à l'envie de me mettre dans la peau de Verlaine le temps d'une lettre qu'il (dans mon monde imaginaire seulement^^) enverra à Rimbaud qui fut son amant pendant un temps... Pour vous permettre de mieux comprendre je vous conseille de lire les rapides biographies de ces auteurs
Voilà bonne lecture..

Arthur,
Crois tu que je puisse te faire souffrir par ma simple volonté ? Ne te rappelles-tu donc pas de notre amour, qui a bel et bien existé?
Celle qui est d'ailleurs finie, cruellement finie. Mais rappelles toi encore de nous, de cette histoire qui a bien vécue, qui s'est embrasé à l'apogée de notre amour, au summum de la passion. Notre amour qui s'est terminé, violent, cru, sournois. Cette amour qui m'a secrètement empoisonné, j'étais toi et tu le sais, tu étais moi et l'on s'aimait. Mais ceci est fini, hélas c'est ainsi. Je ne puis trouver d'autres mots pour qualifier l'inqualifiable, notre histoire, l'amour qui nous a unis pendant un temps, les coups qui nous ont fait nous aimer, si fort, plus fort encore! Je suis bien Paul Marie Verlaine, célèbre écrivain de renom, mais aucun mot n'a été inventé pour parler de l'amour que j'ai pu te porter cher ami, Arthur, je ne veux pas que tu m'en veuilles.. Arthur tu sais, Mathilde m'en veut déjà... Je suis un homme de grande influence, je suis quelqu'un d'important, les gens lisent mes poèmes Arthur, je ne peux pas tout gâcher pour une simple et banale histoire d'amour.
J'ai toujours su que nos deux âmes étaient semblables, aux premiers mots de tes poèmes, lus de mes yeux, j'ai su que tu étais moi, et que nous nous comprenions, j'ai toujours su Arthur. Et rien ne m'en a jamais fait douter, crois moi... Même la balle de plombs que tu m'as cruellement enfoncé dans le poignet lorsque tu as appuyé sur la détente de ce révolver que dans un accès de colère, tu as pointé sur moi ne m'as jamais fait douté. Nous nous sommes aimés Arthur, je sais que tu pleurs sur mon courrier, ne l'inonde pas encore je n'ai pas fini, cher ami, nous nous sommes aimés je le répète, et je crois que je t'aimerai toujours. Mais je dois faire un choix, choix que j'ai déjà fait, je dois maintenant t'exclure de ma vie, pour mon bien narcissique et personnel, pour ma carrière, ma femme et le beau monde qui se jette à mes pieds. Je sais que tu m'en voudras longtemps, je sais aussi qu'un homme comme toi, d'une si grande pureté d'âme, mais aussi d'un si grand égocentrisme malgré ta misère actuelle, saura passer outre mon rejet. Je suis et resterai l'amour de ta vie, à ce titre tu ne peux plus m'en vouloir, je sais Arthur, je sais que c'est dur, et crois moi je pleurs en écrivant ces mots, et je sais que Mathilde qui devrait dormir à cette heure tardive, pleurt aussi contre notre oreiller commun, je le fait au moins pour elle. Cette femme qui a du m'aimer pour deux et garder ce visage de circonstance, lorsque l'on parlait sur son mariage, son magnifique mariage, son homme homosexuel, amoureux d'un poète... Je suis las de devoir me justifier, de me défendre auprès des autres, je suis las, je suis fatigué cher ami, j'espère que tu comprendras que je ne puisse plus soutenir cet amour au dessus de mes épaules, je suis épuisé par cette passion que tu m'as insufflé...
J'ai décidé de t'oublier, je ne veux aps de réponses, je sais que tu es fort Arthur, je sais que si tu es cet homme que j'ai toujours connu, que j'ai aimé avant de connaître, tu ne répondras pas et te comportera en homme viril et droit, comme je t'ai toujours connu. Je ne dois donc pas céder à ta demande cher amour déchus, je ne peux accéder à ta demande et sauver ta misérable vie, celle dont tu es responsable, en te donnant quelques piécettes... A toi d'assumer ce que tu es, un artiste, à toi de te battre comme nous nous sommes battus l'un contre l'autre, avec cette force et cette passion... je compte sur toi pour remonter la pente. J'attends de tes nouvelles par le journal, j'attendrais de tes nouvelles par les dires, je ne veux plus que tu m'écrives, je veux que tu existes et que tu réussisse ta vie, trouve donc une femme à aimer, comme c'est conventionnel, éloigne toi des ennuis, ne trouve plus pareil amant que celui que j'ai été, violent instable et passionné, ce serait trop dur de tout recommencer... Fonde une famille avant qu'il ne soit trop tard, et je t'inviterai un jour à boire le thé avec ta nouvelle famille, parce que je t'aime de toute mon âme mais qu'il faut se contenter de sourires polis en tenant ma femme dans mes bras.
Sors donc de ma vie aussi cruellement que tu y es entrés, sinon je craquerai et ne pourrait cesser de t'aimer.
Aujourd'hui, je ne puis que te dire merci, merci pour tout cet amour que tu as su me donner, ce second souffle qui m'a fait renaître, merci pour ta rencontre, qui a crée la plupart de mes poèmes, les plus beaux les plus grands, merci d'avoir été là, dans ma vie l'espace d'un temps..
Arthur, si tes mots couchés sur l'oreiller après nos insultes, coups et cris étaient vrais alors fais moi le plaisir de suivre ces écrits à la lettre et de ne plus m'aimer, de t'éloigner de ma famille et de moi le plus efficacement possible. Et si un jour rien ne va plus, que tu sombre dans les pires maladies, promets moi de ne pas surgir dans ma vie comme un mendiant, promets moi de ne pas tout bouleverser à nouveau, promets moi d'être fort et si c'est trop dur, rappelles toi de nous, de ce que nous avons été et de notre amour, sur ton lit de mort, il n'y a que comme ça que je serais à toi, que je serai toi...

Ton éternel poète, Paul Verlaine.

correspondances de poètes

1/7

25/06/2008 à 22:13

C'est très beau Cha'

C'est original, j'aurais jamais pensé faire d'la correspondance
Il y a cependant quelques petites fautes.
Mais sinon, c'est très bien

Frosties  

Suave  

correspondances de poètes

3/7

25/06/2008 à 22:15

Bizarrement, je n'aime pas trop. Pourtant, l'idée est belle. Mais se mettre à la place de Verlaine, c'était p't'être un peu trop .

Chaobsession  

correspondances de poètes

4/7

25/06/2008 à 22:23

Je me rends bien compte maintenant que j'ai fait quelques fautes, certaines impardonnables, c'est sur ! mais je ne peux pas modifier le texte de l'ordinateur ou je suis...
Oui me mettre à la place de Verlaine est bien dur, je n'ai pas la prétention de dire que j'écris comme lui, mais c'est justement parce que c'est dans sa vie privée, dans ses correspondances que je m'imisse que j'avais une chance de me glisser dans sa peau..

correspondances de poètes

5/7

25/06/2008 à 23:37

wouah je ne savais pas qu'il y'avait des poètes en herbe sur ce site

Lady_Schimaere  

correspondances de poètes

7/7

27/06/2008 à 00:31

j'ai mal aux yeux

Mes yeuuuuuux

MES YEUUUUUUX

Hein de quoi ? non j'ai pas lut, mais j'y songerai un jour