Course effrénée [ Texte ]

Frosties

Course effrénée [ Texte ]

16

19/08/09 à 02:15

Yop. Une envie me prend de poster un texte (qui date de plusieurs mois). Remarque, osef de la précision. *_*

Il dévale la pente à toute allure. Il est suivi, il le sait. Dans sa tête, les pas de l'Autre raisonne. « Tac, tac, tac », il arrive clopin clopant, il se rapproche. Et il court toujours, droit vers sa cachette, là où cet Autre ne pourra pas le trouver. Il a peur de ne pas arriver à destination à temps, la sueur perle sur son front. La peur le gagne, il accélère encore et toujours. La pensée qu'il pourrait s'envoler lui vient à l'esprit. Mais vite cette douce illusion disparaît quand il entend à nouveau les pas de son poursuivant. Le paysage défile à toute vitesse sous ses yeux, il ne le voit même plus. Il était si beau pourtant, si magnifique. Il regrette le temps passé à l'observer tranquillement en buvant son thé. Toutes ses journées passées à contempler cette merveille de la nature. Mais non, mais non, il ne peut plus, il doit fuir. Il n'ose pas se retourner de crainte de perdre le rythme -ou pire- de tomber, ce qui signerait son arrêt de mort. Alors il reste plongé dans son appréhension de ne pas atteindre son but. La descente est presque terminée, et les pas derrière lui se font de plus en plus bruyants. Il va le stopper et ça en sera fini de lui. Un « Oh mon Dieu. », lui échappe. Aurait-il fait tout cela pour rien ? La fin serait-elle aussi injuste ? Il chasse ses tristes pensées et se borne à courrir, toujours plus vite, toujours plus proche de la cachette. Une chose finit par le surprendre et qui le ferait presque s'arrêter : il n'entend plus l'Autre. Celui-ci aurait-il cesser de le poursuivre ? Se serait-il résigné à le laisser gagner une fois pour toute ? Pris d'espoir, il se retourne pour confirmer ses croyances. Et là, sans qu'il réalise exactement ce qu'il lui arrive, il tombe, tombe, tombe. Il roule jusqu'en bas de la pente, inanimé. Quelques instants après, il reprend ses esprits. Il est couché sur ce même sol goudronneux. L'Autre est debout, à ses côtés. Il l'observe. Pourtant, maintenant il n'a plus peur de lui. Il le dévisage sans crainte, il lui sourit même. « Alors, le moment est venu ? », demande-t-il comme pour lui-même. L'Autre hoche simplement la tête, sans prononcer aucune parole. Il regarde le ciel bleu sans nuage : « C'est si beau d'avoir pour dernière vision ce paysage envoutant. ». Après cette pensée, il ferme les yeux et attend sa sentence. Et enfin vient le noir absolu, le noir de la solitude, le noir de la fin. Il n'y a plus d'Autre, il n'est plus.

Clockwork_Orang  

JuBr  

Course effrénée [ Texte ]

5/16

19/08/2009 à 10:19

Je pense que tu pourrais aérer un peu ton texte, parce que voir un tel pavé, c'est un peu rébarbatif, je trouve.

Sinon, ton texte est parsemé de maladresses et de lourdeurs, c'est dommage.

Je pense que ton texte a un joli potentiel. A toi de le retravailler .

Alhambra  

Course effrénée [ Texte ]

9/16

19/08/2009 à 11:58

Haaa j'me disais que le titre ne m'était pas inconnu =)

Tu me l'avais déjà envoyé par mp celui-là

T'as déjà mon avis

Frosties  

Course effrénée [ Texte ]

10/16

19/08/2009 à 12:39

Merci pour les avis. À vrai dire, mouah non plus je l'apprécie pas.
Merci pour avoir relevé la faute (à laquelle je n'avais pas fait attention). C'vrai que présenter comme ça, ça à l'air d'un pavé, mais sur wordpad ça fait quinze lignes à tout casser, donc bon.
Pour le fait que l'histoire n'est aucun intérêt et qu'il n'y ait pas de longues descriptions des personnages, c'est normallllllll. A la base le titre (pourrav', mais mouah j'aime pas ça les titres è_é ) c'est "Fuir devant sa destinée". Ça parle pas juste de deux type qui se court après for the fun ou qui joue à chat (nan mais oh), mais d'un type qui "fuit sa destiné". C'est-à-dire, qui, tout le long de sa vie essaye d'échapper à son destin. Mais là, le second type entre en jeu, qui n'est autre que la Mort (ahah, je suis drôle *_*) et qui le poursuit. Ceci étant censé symboliser le fait que quouah qu'on fasse, on finit toujours par être rattrapé par la fatalité. A la fin le premier type se résigne, comme on le fait tous à la fin de notre vie, il accepte son sort qui est celui de tout un chacun.

Breffff, foilà.

Alhambra  

Devilish  

Course effrénée [ Texte ]

12/16

19/08/2009 à 14:04

Ben moi j'avais bien compris ça comme ça. Fin on voit aisément qui est l'Autre et ce qu'on fuit.
Peut-être parce qu'au final, c'est assez cliché comme concept. Mais j'aime encore bien.

(Heureusement que tu n'as pas gardé ton premier titre )

Course effrénée [ Texte ]

13/16

19/08/2009 à 14:14

J'aime beaucoup le "si magnifique"
Mais j'aime moins la fin.. J'sais pas, il y manque un truc.

Sinon ca se laisse lire. Mais t'as fais mieux, quand meme.

Oderlin