Le rêve (début de roman)

Alhambra

Le rêve (début de roman)

22

01/12/07 à 18:12

[ Voilà, je suis en train d'écrire un roman (enfin j'essaye ^^) et j'aimerais savoir ce que vous en pensez. Bon, je vous met que le premier chapitre, sinon ça fait trop long, mais dîtes-moi si en lisant ça, ça vous donne envie de lire la suite. Parce que sinon, c'est pas la peine que je continue . ]



« Viens avec nous, viens avec nous ! Nous ne te ferons pas de mal ! Nous avons besoin de toi ! »
Pauline sentait qu’ils avaient réellement besoin d’elle, mais elle ne pouvait pas les aider. Elle le voulait, de toute ses forces. C’était son désir le plus ardent, mais elle n’y arrivait pas. Aucun son ne sortait de sa bouche et son corps était comme ankylosé.
Alors, déçus, ils repartirent. Et Pauline sentait que, là où ils allaient, résignés, ils allaient mourir.
Alors elle hurla, de toutes ses forces. Elle coura, de toute son énergie. Mais rien ne se produisit. Et les autres s’éloignaient, marchant vers une mort certaine.

Pauline se réveilla en sueur. Il lui fallu moins de 30 secondes pour se souvenir de son cauchemar dans les détails. Ce n’était pas difficile, depuis deux semaines, chaque fois qu’elle fermait l’œil, elle le faisait. Les mêmes images, les mêmes personnages, les mêmes paroles. Et jamais, jamais elle n’arrivait à résoudre le problème. Cela l’angoissait.
« Eh là ! T’en fais une tête ! Lui dit sa mère, qui venait d’entrer dans sa petite chambre.
-J’ai encore fait le même cauchemar, celui avec les gens que je dois aider. Mais maman, j’y arrive pas !
-Pauline, arrête de te tracasser avec ça. Ce n’est qu’un rêve.
-Mais je le fais toutes les nuits !
-Mais c’est justement parce que tu y penses que tu le refais. Ne t’inquiète pas pour ça. On est dimanche, tu peux te recoucher.
-Mais maman, je veux pas dormir. Quand je dors je fais ce rêve.
-Oublie un peu ce rêve, tu ne dois aider personne, tout va bien !
-Bon … D’accord. Conclut Pauline pour contenter sa mère. »
Mais Pauline ne se recoucha pas. Elle essaya de se souvenir exactement des visages de ceux qu’elle devait aider. Elle savait qu’ils existaient. Ils étaient tellement réels, tellement présents ! Mais elle était incapable de les relier à la réalité.
Elle décida d’aller prendre son petit déjeuner. Après tout, sa mère avait raison, ce n’était qu’un rêve.
Elle s’apprêtait à rentrer dans la cuisine mais elle entendit ses parents discuter, et s’arrêta pour écouter. Sa mère était en train de parler :
« … c’est quand même bizarre ! Tu crois pas qu’elle devrait aller voir un psy ?
-Un psy ! Mais ça va pas Lucie ? Notre fille n’est pas folle !
-ça n’a aucun rapport, les psys ne s’occupent pas que des fous, ils permettent parfois de trouver la cause de notre problème, ou au moins de nous soulager !
-Pauline n’a pas de problème.
-Ah parce que pour toi, le fait qu’elle ai le sentiment de devoir aider quelqu’un et de ne pas y arriver, ce n’est pas un problème ?
-Lucie, c’est juste un rêve !
-Peut-être, mais je dis juste que ce rêve traduit peut-être quelque chose, un sentiment …
-Je suis d’accord, mais de là à aller voir un psy, quand même !
-Bon, très bien Marc, si t’as une autre idée dis-moi ! Je veux trouver une solution. Elle a des cernes pas possibles, elle est crevée. Ce cauchemar l’empêche de dormir. Je m’inquiète juste pour sa santé ! »
Pauline prit une profonde inspiration, remit son sourire en place et entra dans la cuisine.
« Coucou !
-Ah ! Euh, coucou Pauline ! Lui dit son père. Ça va ? Maman m’a dit que tu avais encore fait un cauchemar.
-Oui oui mais enfin bon, c’est pas si grave, t’inquiète pas. »
Marc regarda Lucie d’un air entendu qui signifiait « tu vois ? » puis sourit à sa fille.
Pauline ne voulait plus parler de ça à ses parents. Elle ne voulait pas voir un psy et puis de toutes façons, elle était persuadée que s’il y avait une solution à ce problème, elle la trouverait toute seule.
« Aujourd’hui je vois Thomas au fait. Dit-elle à ses parents.
-Ah très bien ! Tu ne voudrais pas l’inviter à déjeuner ? ça ne nous embête pas tu sais !
-Je sais, je sais maman, c’est gentil, mais c’est bon. Je mange avec vous puis je sors avec lui. J’aime pas tout mélanger.
-Très bien, comme tu veux. »
Pauline était une jeune fille de 17 ans, aux longs cheveux bruns, épais et ondulés, aux magnifiques yeux verts brillants, de petite taille. Elle, se trouvait moche. Ce n’était pas l’avis de Thomas, le garçon avec qui elle sortait depuis déjà 13 mois et qu’elle aimait à la folie. Et qui l’aimait à la folie.
Elle était cette année-là en terminale L, dans un grand lycée parisien et avait beaucoup d’ambition. Des projets, des rêves, des passions. Ecrire, jouer de la guitare, voir Thomas, voir ses amis, travailler, un peu quand même, et profiter de la vie. Tel était son credo. Et tout allait bien. Mis à part ce fichu cauchemar qui lui pourrissait la vie depuis 14 nuits.
Quand elle eut prit son petit déjeuner, elle alla se doucher, s’habilla puis commença à faire son travail.
Elle avait une dissertation de philo à rendre pour le lendemain. « En quoi l’imagination est-elle le reflet de l’Homme ? ». ça tombait plutôt bien. Pauline était particulièrement bien inspirée, elle parla, entre autres, des rêves que les hommes font et qui sont parfois récurrents. Bref elle était en terrain connu.
A midi, elle déjeuna avec ses parents, ses sœurs, Maud et Jade, des fausses jumelles de 15 ans, et son grand frère de 21 ans, Louis, qui n’habitait plus là mais venait manger chez eux tous les dimanches.
Comme elle, tous ses frères et sœurs étaient bruns. Maud et Jade avaient les yeux bleus, et Louis les avait verts.
« Je t’ai entendue t’agiter cette nuit Pauline ! Dit Maud.
-Mais c’est bon, vous allez pas tous me parler de ça ! J’ai fais un cauchemar, ça arrive.
-Non mais laisse moi finir, c’était marrant, tu criais « Je veux vous aider ! Dîtes-moi comment faire ! », au début j’ai cru que tu étais au téléphone.
-En effet, super marrant … Répondit Pauline, vexée que ses pensées nocturnes soient entendues de sa sœur. Comment va Antoine ? Demanda-t-elle pour agacer sa sœur.
-Qui est Antoine ? demanda ensuite Louis.
-Mais c’est bon, c’est personne ! Cria Maud. C’est juste un pote !
-Juste un pote, juste un pote … ajouta Jade.
-Tu sais Maud, si tu as un petit ami, tu peux nous le dire hein ! Déclarèrent ensuite ses parents. »
Pauline riait. Elle avait très bien réussi à changer la conversation.
A la fin du repas, elle se prépara pour aller retrouver Thomas.
« A toutes ! » cria-t-elle en sortant.
Elle retrouva Thomas au coin de la rue, il tenait un paquet cadeau entre ses bras.
« Qu’est ce que c’est ?
-C’est un petit truc, pour fêter nos 13 mois …
-Oh mais t’étais pas obligé ! Moi j’ai rien !
-C’est pas grave, ça me fait plaisir ! »
Thomas adorait faire des cadeaux, et Pauline ne s’en plaignait pas. Elle déchira l’emballage et découvrit un gros nounours blanc, tout doux.
« Wah ! merci ! »
Elle embrassa Thomas à pleine bouche. Il la connaissait par cœur, elle adorait les peluches.
Thomas avait 19 ans. Il avait une touffe de cheveux châtains clairs sur un joli visage fin, un peu féminin. De grands yeux bleus gris, un long nez et des lèvres un peu épaisses, bien dessinées. Il était très grand, et très mince. Pauline en était dingue.
Elle passa une bonne après-midi avec lui. Ils allèrent dans une exposition de photo d’un photographe New-Yorkais pour les études de Thomas. Il était en BTS de photo.
Quand Pauline rentra chez elle, sa mère lui dit :
« Tu as reçu un paquet, je l’ai mis sur ton lit. »
Etonnée, Pauline alla dans sa chambre, et en effet, un paquet de la taille d’une boîte de chaussures était sur son lit.
Elle l’ouvrit. Et avant d’avoir pu comprendre quoi que ce soit, elle fut entraînée dans une histoire incroyable.

Lady_Schimaere  

Suave  

Le rêve (début de roman)

22/22

02/12/2007 à 20:55

Un peu maladroit, quelques incorrections et quelques tournures de phrases à améliorer, je pense, ou bien à peaufiner. Je te conseille de retravailler un petit peu ton texte. Eh oui, c'est difficile d'écrire un roman!

Quant à l'histoire en elle-même, c'est difficile d'émettre un jugement pour l'instant vu qu'elle n'a pas vraiment commencé. Ceci étant, j'aime bien le début =).