Moins de 18 ans
18 ans ou plus
sunlightheart | dernier truc ecrit pour la journée ^^ -0 =p | 2 | 04/09/10 à 21:19 |
Quand l’exploration de l’espace intersideral prendra de l’ampleur, ce seront les multi-nationnale qui dirigerons le monde : La spheres des grande distribution, la planete ikea, la galaxie bill gates, l’univers apple.
Je vois mon patron devant moi. Ce devait être un mardi. Il avait sa cravate bleu. Il pétait le feu ce matin : il devait s’être fais un lavement avec un grand café au lait bien fort.
Comme temps d’autre, je suis devenu dépendant de l’instinct du coucouning commercial des grandes sociétés. Si je voyais un nouveau canapé à motif floraux, une table basse représente le symbole du Ying-yang, il fallait que je le possède.
Dans le temps, on lisait des revue pornos, et d’autre trucs du genre, maintenant, je suis penché sur un magasin de réclame’.
Puis est arrivé cet accident. Je me suis retrouvé à la rue. Puis dans une maison insalubre, pour simplement survivre ailleurs que dans la rue. A cette maison, il n’y avait que des fenêtres bouchées par des planches de bois pourries. La serrure de l’entrée avait été défoncée : par la police, ou je ne sais qui d’autre. Les escaliers étaient sur le point de s’écrouler. Un vrai trou de merde.
Rien n’y marchait. Si on allume une lampe, on en éteint une autre. Il n’y avait aucun voisin, juste le vide humain à des kilomètres à la ronde. Juste moi, et des usine désaffectées. L’odeur fétide de la vapeur rappelait celle d’un pet, et celle de la sciure, l’odeur d’une cage à hamster.
A la fin du premier mois, la télé ne me manquait même plus. Je me moquais d’avoir un frigo tiède avec une odeur de merde.
La pluie pénétrait dans toute la maison, traversait les planches percées du plafond. Le bois gonflait dans les murs, puis rétrécissait. Des clous rouillés trainaient sur le sol, vous écorchant les bras, les pieds, les jambes.
Mon père n’était jamais allé à l’université. Alors pour lui, c’était important que j’y aille. Alors je passe mes examens, je les réussi, j’appelle mon père, et je lui dis d’une voix clair « et maintenant, papa, je fais quoi ? » et il me répondit « trouve toi un boulot ». chose faites, je le rappelle, dans mon coup de fil annuel, et j’lui dis « papa, maintenant, je fais quoi ? » et il me dit de me trouver une femme. Mais je ne peux pas me marier. Je suis un gamin de trente ans. Nous sommes une génération d’homme, élevés par des femmes, je doute qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes.
Dans le temps, quand j’étais furieux, ou déprimé, je faisais le ménage chez moi, ou la cuisine, ou je ne sais quelle autre occupation. Maintenant que tout ça n’était plus, j’aurais du être furax d’avoir tout perdu, j’aurais dû batailler les moindres centimes avec mon assurance. Mais étrangement, je n’en avais rien à foutre.
Les acclamations hystériques que j’entends partout ne sont devenus que des sons inarticulés
Savez-vous pourquoi, en Grèce, les gens avaient remarqué que leur linge était plus blanc si on le lavait à l’amont de la rivière ? Jadis, on y avait fait des sacrifices humains. Les corps avaient ensuite été brulés. L’eau filtrait à travers dans les os et les cendres, pour créer la soude. Mélangée à la graisse fondue des cadavres, il se formait alors une paix liquide blanche, dévalant la rivière. Comme quoi, même les choses piles plus horrible peuvent servir à quelque chose.
Il faut accepter notre souffrance. Car, une fois chose faites, et seulement à ce moment, on est réellement libre de faire tout ce que l’on veut. Une fois qu’on a touché le fond et qu’on n’a plus rien à perdre. Et j’allais bientôt toucher le fond.
Il portait sa cravate jaune. Je n’en porter meme plus.
Je regardais autour de moi, et je voyais enfin. Je voyais les hommes les plus forts que j’ai jamais pu voir. Je voyais tout ce potenciel. Je le voyais gaché. Je voyais une generation entiere qui travaille a des boulots miteux, pour se faire arnaquer par un patron bidon, exclave d’un petit chef en bureau. La pub nous fait courir apres des choses innutile : la derniere voiture de sport, les nouveaux habits a la mode. On fait des boulots qu’on deteste pour se payer des merdes qu’on nous dit d’acheter. On est les enfants oubliés de dieu. Detester par lui. Il ne nous a pas voulu. Peu être meme qu’il nous hait. Nous, on a pas de vrai place. On a pas de grande guerre, pas de grands problemes. Notre grande guerre, elle est spirituelle. Notre probleme, c’est NOS vie.
La television nous a appris a croire qu’un jour, on serait tous millionnaire, ou des dieu du cinema, ou des rock star. Mais c’est faux ! et nous apprenons lentement cette verité. On en a vraiment, vraiment, vraiment, plein le cul.
Apres avoir assis un homme par terre, l’avoir menacer d’un fusil, je ne me sentais pas bien. Mais ce n’était rien par rapport a ce que lui epprouver. Pourquoi j’avais fais ça ? passe que le lendemain, tout aura plus de gout pour lui. Il embrassera sa femme, et ces enfants, se rejoissant de chaque secondes qu’il passera avec eux. Oublira son egoisme de petit bourgeois.
Nous sommes des singes de l’espace, pres a sacrifier sa vie pour le progres. Et ça a continué comme ça. Nous ne sommes pas exeptionnel. Nous sommes juste un tas de merde en decomposition. Nous sommes la defection de ce monde, prete a servir a tout. Nous sommes tous le meme tas d’humus putride.
On poursuit sans cesse des gens. Certain ne sont rien de plus que celle dont vous dependez tous. Ils preparent vos menus, organise vos vies, enleve vos ordures, vous relie par telephone, ils vous protegent, pendant votre sommeil.
Je voulais savoir. En realité, il falait que j’oublie ce que je croyais savoir. Il était vraiment la, mon probleme. Oublier ce que je croyais savoir a propos de la vie, a propos de l’amour, de l’amitier, et tout particulierement a propos du monde. Qu’es que j’aurais aimé faire, avant de mourir ? peindre mon portrait ? contruire une maison ? j’en savais rien. Mais j’avais surment la reponce, au fond de moi. Si je devais mourir, la, tout de suite, elle me ferais quel effet, ma putin de vie ? sans doute aucun. Je suis vraiment pitoyable. Pour toucher le fond, vraiment, il ne suffit pas d’un week-end. Je dois arreté de chercher a tout controler, laisser faire les choses. Me lacher . je commence a froler la vie.
dans le monde futur, tel que je le vois, on chassera du gibier dans les jardins abandonnés de versaille, on portera des vetements qui dureront la vie entiere, on grimpera sur les immences lianes qui auront poussées sur le batiment de l’hotel de ville de paris.
dernier truc ecrit pour la journée ^^ -0 =p | 1/2 | 07/09/2010 à 18:50 |
dernier truc ecrit pour la journée ^^ -0 =p | 2/2 | 09/09/2010 à 18:44 |