Je suis ce que la société appelle couramment un raté.
Je n'ai pas fait d'études, je bois, je suis incapable de garder un job plus de trois semaines, j'ai un fort taux de cholestérol, je n'ai pas de famille, aucun amis, pas de bagnole et aucune culture général. Et le pire, c'est que je n'en veux pas. Je n'en ressent pas le besoin.
Je passe le plus clair de mon temps affalé sur mon canapé, à m'alphabétiser devant les jeux-télé, où à flotter éperdument entre les divers bureaux d'ANPE.
Ma totale absence d'ambitions et mon refus d'intégrer cette société moutonnière et pharisaïque m'attire régulièrement le mépris de mes congénères, qui n'hésitent pas à me coller l'étiquette néfaste de marginal. Bien entendu, ce label en attire d'autres ; Pour certains, je ne suis qu'un bon à rien, un zonard, voir même un parasite.
Personnellement, je me définirai plutôt comme un pauvre type perdu dans un océan de conneries, mais se sentant bougrement bien dans sa peau.
J'habite dans un petit appartement, à Bastia. J'ai l'eau courante, l'électricité, le chauffage, et, comble de la commodité, un lave-linge. Oui, on peu dire que j'y suis plutôt bien.
Du haut de ses soixante-cinq ans, Madame Herney, ma voisine, incarne parfaitement la bourgeoise frustrée. Son mari, paralysé, n'a jamais pu lui donner d'enfant. Du coup, elle offre un amour maternel à Rose, son caniche nain pour lequel je nourris une haine démesuré.
En ce moment, je travail dans un fast-food du centre ville. J'y ai l'occasion de rencontrer toute sortes de gens. Mais malgré leurs differences, le diagnostique est le même pour tous : Ils souffrent de ce que j'appelle le syndrome du : "J'ai une vie pseudo parfaite et je cache mon désarroi derrière un sourire hypocrite laissant supposer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes."
En fait, j'ai l'impression que les gens souffrent. Ils ne se satisfont jamais de ce qu'ils ont, ce qui est véritablement tragique. Les adolescentes se sentent obligées de se refaire les nichons, entamer des régimes pour ressembler aux supposées stars portemanteaux qui polluent la télé. Les jeunes grandissent avec la peur de devenir des losers; "Si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras par balayer les rues !!".
Ils vivent tous dans le but d'avoir une carrière brillante, pour ensuite se payer la villa de leur rêve, une piscine, une superbe berlin allemande, un téléphone faisant appareil photo, ainsi que tout un tas d'autres objets complètement inutiles. Voilà à quoi se résume leur vie.
La vie... Je suis peut-être le seul à en être totalement satisfait. Les gens rêvent toujours d'être quelqu'un d'autre, d'avoir autre chose, d'avoir toujours plus. Ils recherchent la gloire. Ceux qui l'ont recherchent l'anonymat. Le médecin veut devenir boulanger, le boulanger veut devenir une célébrité, la célébrité veut devenir fermier... Ils rêvent tous d'avoir quelque chose d'autre, oubliant ce qu'ils ont. Oubliant que leur misérable petite vie pathétique ne l'est peut-être pas tant que ça.
C'est en repensant à cette star payée plusieurs millions, entrain de tondre un mouton pour défendre une association, à ce vieux friqué payant le bus à demi tarif, à Madame Herney entrain d'acheter des friandises chocolatée à 15€ l'unité pour son cleps, que j'ai décidé d'agir ...
Cette planete souffre, il faut que je l'acheve.
Je me dirigea vers le tabac le plus proche, et j'acheta des cigarettes. Beaucoup de cigarettes. Avant de les distribuer dans la rue, gratuitement, les empoisonnant sans qu'ils s'en aperçoivent.
Il ne reste plus qu'à attendre quinze ans, qu'ils crèvent tous comme des chiens d'un cancer...
FUMER TUE
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
1/11 |
27/11/2004 à 21:29 |
serieux je trouve sa pas mal se que tu a ecrit met je suis pas trop pk !!
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
2/11 |
27/11/2004 à 21:32 |
Beaucoup de haine et de mépris...si tu aimes ce que tu es tant mieux pour toi mais sache que l'ambition et le désir sont 2 notions nécéssaires pour evoluer et montrer que c'est toi qui vaux plus qu'eux...
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
3/11 |
27/11/2004 à 21:34 |
" i don't want a nation that under the new media " ... c'est tt à fait ca
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
4/11 |
27/11/2004 à 21:36 |
J'aime bien la fin
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
5/11 |
27/11/2004 à 21:38 |
"si tu aimes ce que tu es tant mieux pour toi" <--- Qui t'as dit que je parlais de moi?
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
6/11 |
27/11/2004 à 21:39 |
C'est autobiographie ?
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
7/11 |
27/11/2004 à 21:39 |
autobiographique*
Devrait mettre une fonction éditer. -__-
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
8/11 |
27/11/2004 à 21:40 |
à moitié.
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
9/11 |
27/11/2004 à 21:43 |
figure toi que je suis une marginal , que les gens ne m'accepte pas parceke j'ai une nature a evoyer plus ou moin bouler les gens .....sache que tu n'est pas seul dn se cas et que je te comprend...
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
10/11 |
27/11/2004 à 21:52 |
oh vachement bien O_O
a par la fin ké un peu hard koi mé sinon c vachement bien..
C'est fou comme je peux détester les gens.... |
11/11 |
27/11/2004 à 21:52 |
Désolé pour les fautes au fait, le texte se fait vieux et j'ai u la flemme de corriger. Certaines sont vraiment moches.